Paupérisme

de la IIe République en devenant député puis en se présentant à l’élection présidentielle. Bénéficiant du prestige de son oncle et ayant manifesté un intérêt pour les questions sociales, en particulier dans son essai L’extinction du paupérisme, il reçoit le soutien de nombreux républicains, dont Victor Hugo, avec un programme défendant l’ordre dans le contexte de la répression de l’insurrection ouvrière de juin 1848. En instituant un président doté d’importants pouvoirs et

réalisations du pouvoir impérial : ▪ La défense du principe des nationalités qui a inspiré toute sa politique étrangère a conduit finalement au désastre de Sedan. ▪ Malgré quelques vues hardies sur l’« extinction du paupérisme », l’empereur n’a pas pu résoudre le problème social et l’explosion de la commune en 1871 montre à quel point en étaient les sentiments des ouvriers. ▪ Sa politique d’apaisement religieux fut remise en cause par la question romaine

XIXe siècle s'opposa à toute aide systématique destinée à compenser les risques sociaux, alors que la ‘’liberté du travail’’ et la concurrence contribuaient à augmenter le nombre des indigents : le travail devient une marchandise. C'est l'enfer du paupérisme. Le gâchis de force de travail va finir par nuire à l'exploitation capitaliste qui exige une force de travail stable, en bonne santé. 1 Marx relève que la législation, qu’il qualifie de sanguinaire, appliquée en Grande Bretagne, a un caractère

mellifère par cela même qui devait en faire la gloire, par le raisonnement et la raison. Ainsi le mal moral, c'est-à-dire, dans la question qui nous occupe, le désordre dans la société s'explique naturellement par notre faculté de réfléchir. Le paupérisme, les crimes, les révoltes, les guerres, ont eu pour mère l'inégalité des conditions, qui fut fille de la propriété, qui naquit de l'égoïsme, qui fut engendrée du sens privé, qui descend en ligne directe de l'autocratie de la raison. L'homme n'a

l’air tranquille et pas autoritaire. L’atmosphère générale est plutôt douce et agréable. Or, le droit de glanage est en pleine question à ce moment-là. Dans l’œuvre picturale de Jean-François Millet, Les glaneuses (1857) – « les trois Parques du paupérisme » –, des femmes grattent la terre avec leurs mains pour récupérer les épis. À l’arrière-plan, une équipe de salariés agricoles travaille sous la surveillance du maître. Le tableau montre clairement l’isolement et le dénuement des trois femmes tout

discontinue. Ainsi les plus de 75ans sont énormément touchés et les 55-64ans aussi. Absence totales de solidarité. Il est donc ici absurde d’attribuer a la mondialisation les maux du chômage. On va de plus observer un retour inconditionnel du paupérisme, c'est-à-dire l’état de pauvreté de la population qui ne cesse de s’empirer. Notons aussi que l’intervention de l’état est aussi de plus en plus difficile dans la mesure où une réelle conscience de classes s’est installé. Quand chacun connait sa

populaires ne pouvaient pas être des individus pour deux raisons : - ils n’avaient pas accès à la citoyenneté politique du fait du suffrage censitaire qui réservait le droit de vote aux notables et aux propriétaires ; - au niveau social, le paupérisme et les conditions de vie du XIXe siècle les empêchaient de vivre dignement. Le prolétaire n’était rien socialement, il était frappé d’indignité sociale, il n’avait aucun droit, c’était une non valeur sociale, il n’avait aucune reconnaissance

menace permanente, les grandes épidémies (choléra) mais reculent, contenues, puis prévenues par progrès de la science. Cpdt, les fléaux sociaux se dvlppent en même temps que l’expansion urbaine > chômage, crise du logement > qui entraînent le paupérisme > délinquance, prostitution. •Les conséquences sociales et politiques de la croissance urbaine (p170). ° D’ordinaire, le siège du pouvoir se confond avec la grande ville, ce qui le met à la merci des mouvements d’humeur de la

la charité, elle favorisait indirectement la multiplication des mendiants, qui devenaient des sortes de porte-bonheur de la société. (pp 313-314) Les mendiants de Paris Il reste que la mendicité était à Paris un problème continu. A l'origine, le paupérisme était un problème moral (qui réclamait l'intervention de chacun) et non social (qui demande l'intervention de la société). Mais l'accumulation des gueux était un problème, voire un danger. C'était par le désagrément qu'ils causaient qu'ils attiraient

1er juillet 1899. Le texte est longuement débattu, puisque la première proposition de loi relative aux accidents du travail a été présentée en mai 1882. Avec l’industrialisation, la pauvreté change de visage : on passe de la mendicité au paupérisme. Le paupérisme n’est pas une pauvreté qui provient du manque de travail, mais qui est due au travail, lui même. Cette fois ci, on est pauvre parce qu’on travaille. La problématique de la responsabilité se transforme profondément : en témoigne la loi sur