Paul Eluard Capitale De La Douleur

nouvelle et délivre la poésie et le monde de ses conventions ; innovation des plus discutées et critiquées vis-à-vis du poète. Par conséquent, la poésie est un moyen d’éveiller les sens, s’adressant directement au lecteur ; et comme l’affirmait Paul Eluard, « le poète est plus celui qui inspire que celui qui est inspiré». De ce fait, chaque lecteur sera en mesure d’interpréter l’art poétique à sa façon, la perception est sollicitée, ce qui pourra alors susciter son incompréhension. L’interprétation

lyrisme est la notion principale dans le romantisme, il est utilisé pour caractériser des sentiments et des émotions. On dira ainsi d'un poème qu'il est lyrique s'il rapporte ce que ressent celui qui parle : joie, bonheur, espoir, ou chagrin, amertume, douleur, regret. L’engagement est également une notion importante du Romantisme, c’est l’attitude de celui qui pense que l'art doit servir les hommes par une participation directe de l'écrivain aux problèmes de son temps. Les auteurs représentatifs du Romantisme

leurs œuvres pour s'aider à faire le deuil. Certains poèmes racontent des histoires d'amour malheureuse comme le fait Pierre de Ronsard dans son poème « Amours de Cassandre » ou encore l'évocation d'un amour passionné dans le poème « Capitale de la douleur » de Paul Eluard où il dévoile sa passion pour son épouse Gala. Ce registre littéraire fait naître l'expression de la sensibilité en plus de l'expression des sentiments. La sensibilité des auteurs est évoquée à travers le pronom « je », mais les sentiments

titre même la revendication d’une absence de contraintes et l’importance de la main, vecteur de contact et de création. Tout au long du recueil, le motif de la main est présent, harmonieusement réparti entre les dessins de Man Ray et les poèmes de Paul Eluard. Nous pouvons donc légitimement nous demander si ce recueil peut se lire comme un éloge de la main. Nous analyserons dans un premier temps comment ses différentes représentations constituent un motif privilégié et une célébration, un hommage. Puis

Txt 2 : Paul Eluard, Capitale de la douleur, « La courbe de tes yeux… », 1926 Txt 3 : Francis Ponge, Le Parti pris des choses, « Le Pain », 1942 Txt 4 : Raymond Queneau, « Si tu t’imagines… », 1952 1 . Question : Quel effet le poète veut-il produire sur le lecteur, dans chacun des poèmes du corpus ? Vous pourrez, par exemple, vous interroger sur les différents registres dans lesquels s’inscrivent ces poèmes. Intro. Nous avons ici quatre textes de différents auteurs, -Eluard, Ponge

« Blason du sourcil » de Maurice Scève, 1536 « A deux beaux yeux » de T. Gautier, La Comédie de la mort, 1838 « La courbe de tes yeux… », Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1924 « Je suis née de tes yeux », Ernest Pépin, Lettera Amorosa, 2007 - Problématique : comment traduire en mots le regard de l’être aimé ? - Lecture de l’image : Gala Eluard, Max Ernst, 1924. - Lecture cursive : poèmes d’amour (dans l’optique de constituer une anthologie personnelle) - Ecriture : écrire son blason

des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l'innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards. Paul ELUARD Page 6 Lectures analytiques . « Afin que ton honneur… » Pierre de RONSARD Ronsard, poète du 16ème siècle a rendu « immortelles » plusieurs femmes par ses poèmes : Cassandre, Marie, Geneviève, Hélène. Elles l’inspirent chacune

les péripéties d'un jeune colonel des hussards (le personnage Angelo Pardi) dans une Provence ravagée par le choléra. Jean Giono est mort en octobre 1970 à Manosque. Paul Eluard : Né à Saint-Denis (France) le 14/12/1895 ; Mort à Charenton-le-Pont (France) le 18/11/1952. Les premières années de la vie d'Eugène Grindel (dit Paul Eluard) sont marquées par la maladie et les visions d'horreur de la guerre. Il rédige alors quelques poèmes témoignant du rejet de la haine et de la terreur. A la fin du conflit

suivant. Poésie : rythme du texte= répétition de mêmes structures syntaxiques, de termes = métaphores + sonorités. Univers baudelairien : la femme, les correspondances entre les sens, la sensualité, le voyage et l’évasion. Blason revisité Paul Verlaine « Mon rêve familier » in Poèmes saturniens, 1866. La femme ne peut être clairement identifiée : métamorphoses. Simultanément proche et lointaine. Elle fait penser à la mort. Portrait impossible. Créature mystérieuse. Femme qui révèle

aussi sur la femme. La femme , muse, modèle , voit ici son image bousculée, à la fois ridiculisée et sublimée.   Max Ernst - La femme chancelante – 1923 - Huile sur toile – 130,5 x 97,5 cm « La Courbe de tes yeux » , Capitale de la douleur (1926), Paul Eluard La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur Un rond de danse et de douceur Auréole du temps,berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais tout ce que j'ai vécu C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu Feuilles de jour et mousse