Paul Eluard Capitale De La Douleur

Xavier de Maistre Ecrire, c’est une façon de parler sans être interrompu (John Ray) Le pouvoir de l’auteur, c’est rendre les choses nouvelles familières et les choses familières nouvelles (Thackeray) Le tout est de tout dire et je manque de mots (Paul Eluard) On se rate, on se manque, on ne se trouve pas. Lorsque l’un veut parler, l’autre n’écoute pas. Lorsque l’autre sourit, l’un devient ombrageux. Et ces cons de Je t’aime qui commencent par Je. Ca marcherait mieux quelquefois si l’on disait tu es

l’Antiquité L’Antiquité grecque est marquée par l’héroïsme épique de l’Iliade d’Homère qui exalte les valeurs guerrières de bravoure et d’honneur. Cependant, même dans cette œuvre, le poète est sensible à la cruauté de la guerre, à ses victimes, à la douleur des guerriers, des parents ou des épouses qui ont perdu l’être aimé. Les auteurs tragiques, trois siècles après Homère, se placent souvent dans le camp des vaincus, pour déplorer les malheurs de la guerre et en montrer une vision plus humaine dépourvue

l’Antiquité L’Antiquité grecque est marquée par l’héroïsme épique de l’Iliade d’Homère qui exalte les valeurs guerrières de bravoure et d’honneur. Cependant, même dans cette œuvre, le poète est sensible à la cruauté de la guerre, à ses victimes, à la douleur des guerriers, des parents ou des épouses qui ont perdu l’être aimé. Les auteurs tragiques, trois siècles après Homère, se placent souvent dans le camp des vaincus, pour déplorer les malheurs de la guerre et en montrer une vision plus humaine dépourvue

mains crochues(2), Maint(3) poudré(4) qui n'a pas d'argent, Maint homme qui craint le Sergent, Maint Fanfaron qui toujours tremble, Pages, Laquais, Voleurs de nuit, Carrosses, chevaux et grand bruit : C'est là Paris ; que vous en semble ? Paul Scarron, Sonnet, Poésies diverses, 1654. Texte 2 Que j'aime le premier frisson d'hiver ! le chaume Sous le pied du chasseur, refusant de ployer ! Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume, Au fond du vieux château s'éveille le

avait paru telle aux yeux de M. de Nemours avant qu'il allât en Flandre; mais, de tout le soir, il ne put admirer que Mme de Clèves. Le chevalier de Guise, qui l’adorait toujours, était a ses pieds, et ce qui venait de passer lui avait donné une douleur sensible. Il prit comme un présage que la fortune destinait M. de Nemours a être amoureux de madame de Clèves : et, soit qu’en effet il eut paru quelque trouble sur son visage, ou que la jalousie fît voir au chevalier de Guise au delà de la vérité

extrêmement sensible, qu’il tombait souvent malade, sa mère le couva et fit de lui un enfant-roi. Pour des raisons mal élucidées, son père se suicida d’une balle dans la tête, alors qu’il n'avait que neuf ans. Avec sa sœur aînée, Marthe, et son petit frère, Paul, il passa sa prime enfance soit à Maisons-Laffitte, soit à Paris, dans un hôtel particulier ; aussi disait-il : «Je suis né parisien, je parle parisien, je prononce parisien» (“Portraits-Souvenir”). Son grand-père, amateur éclairé, l'éveilla à la musique

imperfections, mais ce sont les moins graves possibles, et ce qui est mal est, en quelque sorte, nécessaire : de ce mal sortira un bien plus grand. Mais Voltaire refuse de voir dans le mal la « punition » des péchés des hommes, et d’accepter toutes les douleurs du monde au nom de la foi en Dieu. Les optimistes, représentés par Pangloss dans le conte, sont montrés comme égoïstes, déplaisants, totalement dépourvus de compassion humaine, et aimant par-dessus tout s’entendre parler. Par l’abondance

permet de prendre en compte des fragments hétérogènes du temps, loin des représentations officielles. Déjà Hugo dans « Souvenirs de la nuit du 4 » optait pour une histoire saisie à partir des « choses vues » chez les petits, en s’attardant sur la douleur d’une grand-mère face à son petit-fils blessé mortellement par balle. On pourra inviter les élèves à voir à quel point toute notre modernité est héritière de cette posture éthique qui consiste à rendre justice dans l’histoire aux oubliés, aux vaincus

d’oral 3 17 ■ Sujet d’oral 4 18 ■ Lectures de l’image 1 et 2 19 Classiques & Cie Lycée Guide pédagogique des Châtiments 2 © Éditions Hatier, 2017 POURQUOI ÉTUDIER LES CHÂTIMENTS ? ■ Découvrir une œuvre doublement capitale du XIX e siècle Les Châtiments appartiennent autant à la littérature qu’à l’histoire politique du XIX e siècle. C’est la plus violente satire jamais écrite contre Napoléon III et le Second Empire. Œuvre de circonstance, Les Châtiments sont en

Chambre ; la République est aux républicains) - l’hymne national devient La Marseillaise, les Chambres rentrent à Paris (Furet : « La Révolution française entre au port ») - début du plan Freycinet (construction de chemins de fer, jusqu’en 1914) - loi Paul Bert : les « hussards noirs » (Charles Péguy) de la République sont formés dans les Ecoles Normales (cf La gloire de mon père, Marcel Pagnol, 1957) 1880 - la République adopte le 14 juillet comme fête nationale (ainsi que le drapeau tricolore)