Patriotisme Et Service Militaire

espoirs de paix Les deux guerres mondiales ont eu un impact très important sur l'histoire du xxe siècle. Dans la mesure où, pour la première fois, l'effort de guerre mobilise l'ensemble de la société, et où l'ensemble de la population, civile et militaire, est touchée, on a qualifié ces deux guerres de guerres totales. Elles se caractérisent également par une escalade dans la violence, la Seconde Guerre mondiale allant même jusqu'à faire de populations civiles des cibles et des objectifs de guerre

mobiliser des hommes et du matériel pour continuer la guerre. Le but de Gambetta est de délivrer Paris dont le siège dure 4 mois. Les conditions de vie sont difficiles et l’agitation se développe pour réclamer l’élection d’une Commune et une action militaire plus vigoureuse. Le gouvernement provisoire organise une consultation au cours de laquelle la majorité des Parisiens lui apporte un large soutien. Devant la dureté de la situation, alors que les vivres et le combustible s’épuisent, Jules Favre

canon (…) Et maintenant, aux armes ! Tous. J'en ai vu pleurer, qui ne seront pas des premières rencontres. Le tour viendra de tous. (…) Mourir n'est rien. Il faut vaincre. » (L'Homme libre, 5 août 1914). Après qu'il a dénoncé les insuffisances du service sanitaire aux armées, qui fait voyager les blessés dans les mêmes wagons que des chevaux atteints du tétanos, son journal est suspendu par Malvy du 29 septembre au 7 octobre 1914, en application de la loi du 4 août qui réprime les « indiscrétions

jusqu’en 2002 . Cependant la mise en commun du militaire, du politique et de la défense est plus compliquée. 1954 : CED ( Communauté Europeenne de Défense) qui n’a pas tenu. L’électorat était alors composé Du PC (30%) et du parti Gaulliste, le RPF (30%) en désaccord avec ce traité. L’UE ne s’est pas remise de cet ECHEC. Il n’y a donc pas d’armée de l’UE à l’heure actuelle. Par défaut, on développe donc le plan économique. Les plans politiques et militaires sont abandonnés. LA « MAISON EUROPEENNE »

Afin de transmettre les valeurs de la République, le service militaire de deux ans est rendu obligatoire pour tous les hommes à partir de 1889. Il permet un brassage social et géographique au sein des régiments et contribue à la diffusion des valeurs républicaines dans toutes la France. Les soldats sont éduqués dans le patriotisme : chaque homme est prêt à se battre pour servir son pays. Ce patriotisme se retrouve également dans les écoles françaises. Effectivement, les élèves

première guerre mondiale a fait 10 millions de morts entre 1914/1918 et la seconde en compte 50 millions, de 1939 à 1945. De plus ces guerres ont été totales, c'est-à-dire que toutes les forces de chaque pays ont été mobilisées, qu’elles soient militaires, économiques ou psychologiques, dans le but de vaincre l’ennemi, de l’anéantir. Donc toute la population était impliquée pour participer à l’effort de guerre que ce soit au front avec les soldats ou à l’arrière avec les femmes et les enfants. Ces

capitaine Épivent, bel homme militaire marqué par son apparence séduisante, renvoie à une connotation de la féminisation. La taille du capitaine « était mince comme s’il eût porté corset [footnoteRef:6]». Il se réjouit de montrer son allure : « aussi paradait-il toujours et se pavanait-il sans cesse, fier et préoccupé de sa cuisse, de sa taille et de sa moustache[footnoteRef:7] », ce qui constitue l’une des habitudes les plus saillantes des femmes. En tant que militaire, le capitaine Épivent ne valorise

normalement lié à l'état-nation et défini par les lois de cette nation. C'est sans doute pourquoi l'idée de citoyenneté est bien souvent immédiatement associée à celle de patriotisme: un "bon citoyen" est souvent considéré comme un "bon patriote". Toutefois, le concept de citoyenneté est beaucoup plus riche de sens que le "simple" patriotisme, comme nous le verrons dans la section suivante qui en retrace la genèse. Une distinction est assez éclairante - celle qui oppose d'une part le citoyen et, de l'autre

peuples coloniaux", son but étant de convaincre les communistes d’avoir une politique contre le colonialisme. Il vote donc, le 30 décembre, pour l’adhésion à la Troisième Internationale. Mais il déclare après cette décision que si au début c’était le patriotisme et non le communisme qui l’avait poussé à croire en Lénine et en la 3e internationale, de plus en plus il avait compris que seuls le socialisme et le communisme pouvaient libérer les opprimés et travailleurs du monde entier. Nationaliste dès le

temps, l’enseignement est au cœur du projet républicain. L’école forme les futurs citoyens, en les préparant à leurs devoirs civiques et en développant le sentiment national. Cet apprentissage est poursuivi par le service militaire et favorisé par l’essor de la presse. Le patriotisme républicain, centré sur la citoyenneté s’oppose au nationalisme de l’extrême-droite, fondé sur l’exclusion. L’école est aussi censée assurer l’égalité des chances et la promotion par le mérite. L’idéologie républicaine