Patrice Chéreau

Séance de TD n°9 Droit Constitutionnel : Le Parlementarisme sous la 3ème et la 4ème république. Sujet de dissertation : Les échecs de la 3ème et 5ème république étaient-ils prévisibles ? Introduction : C’est sous la 3ème (1875) et 4ème république (1940) que le régime parlementaire moniste va considérablement se développer. Un régime caractérisé notamment par une forte instabilité ministérielle puisque le chef d’Etat va peu à peu s’effacer pour évoluer certes mais dans deux directions opposées

Après le désastre de Sedan, la République est proclamée le 4 septembre 1870, mais elle tardera à mettre en place des institutions définitives. La troisième république est gouvernée pendant plusieurs années par des adversaires de régime républicain. Après divers lois constitutionnelles provisoires, comme la loi Rivet du 31 août1871, qui décerne entre autre le titre de président de la République à Thiers, la loi Broglie du 13 mars 1873, ayant pour objet de régler les attributions despouvoirs publics

Séance 4 : Histoire constitutionnelle de 1870 à 1958 : La mise en place du régime parlementaire Définitions : Régime d’assemblée : L’idée, c’est qu’il va y avoir un déséquilibre dans l’équilibre des pouvoirs au profit du législatif. Le pouvoir exécutif va être subordonné au législatif. Il va y avoir des moyens d’actions du législatif sur l’exécutif, mais pas la réciproque. C’est donc un régime qui est déséquilibré dans ces institutions. Parlementarisme absolu : C’est une doctrine qui deviendra

Problème : Comment la crise du 16 mai 1877 va-t-elle influencer l’instabilité de la mise en place du régime républicain de l’époque ? ⦁ Les origines de la crise du 16 mai 1877 ⦁ La crise du 16 mai 1877 affirme le caractère républicain du régime français ⦁ La crise entraine un renversement des institutions en faveur de la République ⦁ Les deux chambres basculent définitivement du côté républicain ⦁ Mac-Mahon a donc dissous la Chambre des députés. Seulement lors de sa réélection les 14 et 28

http://www.herodote.net/30_janvier_1879-evenement-18790130.php Ce quatrième président de la République française- convictions républicaines, qui a été précédé par Louis-Napoléon Bonaparte (bonapartiste), Adolphe Thiers (monarchiste/opportuniste), et Patrice de Mac-Mahon (monarchiste résolu). La présidence de Jules Grévy se signale quant à elle par l'affirmation sans ambiguïté du caractère républicain du régime. On adopte la Marseillaise comme hymne national, 14 juillet fête nationale et l'on accorde

Ainsi, en 1871, par la capitulation de Louis-Napoléon Bonaparte et la signature de l’armistice peu de temps après, l’invasion prussienne est stoppée et Adolphe Thiers est nommé par les Assemblées alors réunies. Succède ensuite à cet homme le maréchal Patrice de Mac Mahon en 1875 pour 7 ans ; il s’agit d’un septennat personnel à l’initiative des monarchistes, en attendant la mort du comte de Chambord, légitime héritier du trône français mais impossible à hisser au pouvoir. La promulgation des 3 lois

L'armée française (1871-1914)  Organisation : Après le désastre de 1870, qui a mis en lumière les faiblesses criantes de l'armée, le pays met en place une profonde réforme de l'armée. Sous la présidence du maréchal de Mac Mahon et sous l'impulsion des ministres de la guerre les généraux du Barail et de Cissey, l'organisation et le recrutement de l'armée sont repensés. En particulier, l'armée est refondue en grandes unités (corps d'armée, divisions et brigades) dont l'organisation est mise

Inconnue dans le monde littéraire, Constance de Breteuil (née de Castelbajac) n’est pas pour autant une aristocrate méconnue. Cette marquise entretient des relations amicales avec des personnalités de haut ordre tel que le prince de Galles, futur roi Edouard VII alors ami et confident des de Breteuil. Constance de Castelbajac est née en 1859 dans l’une des plus anciennes familles de la noblesse de Bigorre. Majoritairement monarchiste, cette région du sud ouest de la France est une province loin

Le parlementarisme sous la IIIème République Le président Casimir-Perier démissionna le 17 janvier 1895 en constatant « de tous les pouvoirs que la Constitution reconnaît au président de la République, il n’en exerce plus qu’un : la présidence des solennités nationales ». Cette phrase met en lumière toute la contradiction entre les lois constitutionnelles élaborées par l’Assemblée nationale Constituante et la coutume qui instaura un régime bien différent. Il est difficile

française. B. La crise de mai 1877 ancrant le régime républicain La crise politique du 16 mai 1977 ne trouvera une issue que sept mois plus tard, le 13 décembre 1877. L’origine de cette crise est purement politique. Le Président de la République, Patrice de Mac Mahon, eut un différend avec le Président du Conseil des Ministres de l’époque, Jules Simon, un républicain modéré, pour lequel il lui reproche un certain laxisme et d’être sous les directives des républicains menés par Léon Gambetta. Le Président