Passion Et Vertu Flaubert

L’idée coloniale en France de 1870 à 1914 Introduction « Colonies (nos) : s’affliger quand on en parle », d’après le Dictionnaire des idées reçues de Flaubert. La formule de ce dernier semble bien exprimer une attitude générale qui est, à la fin du Second Empire, celle de la grande majorité des français. Loin de susciter la ferveur populaire tout au long du siècle, l’expansion coloniale laisse constater une absence d’intérêt, voire une ignorance très largement partagées, faisant planer de nombreux

| |Conscience |-Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. RABELAIS, Pantagruel. | | |-La conscience est la voix de l’âme, les passions sont la voix du corps. La conscience ne trompe jamais ; elle est le vrai guide de l’homme :| | |elle est à l’âme ce que l’instinct est au corps ; qui la suit obéit à la nature et ne craint point de s’égarer. Jean-Jacques ROUSSEAU 

littéraire, pour la promotion de l'écrivain, dans les manœuvres idéologiques. Pourvoyeur de gloire, il offre aussi la fortune, car les droits d'auteur sont calculés sur la recette, et de Chateaubriand à Zola, de Mme de Staël à Georges Sand, de Balzac à Flaubert, les plus grands composent pour la scène. Champ d'affrontements et miroir de son temps, celle-ci accueille une combinaison presque inextricable, une coexistence complexe de genres anciens revivifiés (la comédie), de genres nouveaux (le mélodrame)

Introduction  D epuis  la  nuit  des  temps,  le masque  est  in me‐ ment lié à l’homme. Masque mortuaire, d’appa‐ rat  ou  de  cérémonie,  il  accompagne  l’homme  dans  les  grands  moments  de  sa  vie  avant  d’illustrer  de  manière  magistrale  les  délires  des  carnavals. Mais  qu’est‐ce  qu’un  masque ? Dans son accep on la plus courante, le masque  représente  un  faux  visage  de  carton  peint,  de  ma ère  plas que ou de  ssu, dont une personne  se  couvre  le vi‐ sage  pour  se  déguiser

littérature française du XIXe siècle, a exprimé son désir de publier l’histoire des mœurs de son époque: La société française allait être l’historien, je ne devais être que le secrétaire. En dressant l’inventaire des vices, et des vertus, en ressemblant les principaux faits des passions, en peignant les caractères homogènes, peutêtre pouvais je arriver à écrire l’histoire publiée par tant d’historiens, celle des mœurs... (Desyeux Sandor et Dal Zotto, 1995 : 402) D’après la sixième thèse de Jauss il faut apercevoir

respecté et a un sens très fort de l’honneur. Le héros est rempli de courage, d’une énergie qui le pousse dans la bataille sans même réfléchir. Il n’a pas de retenue. L’élan le pousse jusqu’à l’exécution de ses passions. Cet élan fougueux, cette impétuosité provient de sa jeunesse. Sa passion est celle de la gloire, de la patrie, de l’action. Le héros aime le danger, la difficulté. Il peut avoir peur de temps en temps, car la peur ne déshonore pas si elle ne l’arrête pas dans son action. Le héros irait

y a beaucoup d´épisodes juxtaposés et parfois des récits enchâssés. La partie la plus importante, l’apogée, se situe à la fin ou au milieu.il y a beaucoup d’idées et de sentiments à transmettre. Les actions des personnages sont associées à des passions. Le héro va avoir autour de lui d’autres personnages qui symbolisent le contraire. Chaque chanson de geste est une petite manifestation de a condition humaine : trahison, fidélité, amour…il y a une magnification des actions des personnages, une

le public et le personnage de Dom Juan. Dans la scène 1 de l'acte I, il présente Dom Juan comme la bienséance l'oblige, en le critiquant vivement, mais si maladroitement que le personnage peut garder quelque charme lorsqu'il présentera lui-même sa passion de la conquête amoureuse (acte I, scène 2). C'est Sganarelle aussi qui pousse Dom Juan à avouer son athéisme ou son rationalisme (assimilés par les dévôts) : « Je crois que deux et deux sont quatre… Et que quatre et quatre sont huit. » Et surtout

parfaite adéquation de la forme et du fond. Un tel « chantier » n’est d’ailleurs pas le seul chez Maupassant : on en retrouve un dans le cas du ‘’Horla’’. D’autre part, il supprima des épisodes dont certains trahissaient la présence trop marquée de Flaubert, le maître, qui lui avait prodigué ses conseils, avait encouragé son projet d’un «livre sur rien», d’« une tranche de vie », d’une œuvre en grisaille où le ressassement du temps et le vide de la conscience chez le personnage principal mettent en

parfaite adéquation de la forme et du fond. Un tel « chantier » n’est d’ailleurs pas le seul chez Maupassant : on en retrouve un dans le cas du ‘’Horla’’. D’autre part, il supprima des épisodes dont certains trahissaient la présence trop marquée de Flaubert, le maître, qui lui avait prodigué ses conseils, avait encouragé son projet d’un «livre sur rien», d’« une tranche de vie », d’une œuvre en grisaille où le ressassement du temps et le vide de la conscience chez le personnage principal mettent en