Paon

Le portrait de cette femme s’est précisé avec une focalisation sur sa «bouche» qui devient à elle seule la manifestation de «l’amour». Il «se pavane», c’est-à-dire que, conscient de son pouvoir, il marche avec orgueil, fait l'important, comme un paon qui fait la roue. Mais, en fait, c’est Jeanne Duval qui montre ainsi une assurance, une impudence, une impudeur même, bien susceptibles d'inspirer de la crainte à un homme. Le poète s’en tint ensuite à un point-virgule, mais, en fait, la phrase pourrait

Au dos de vif-argent Au dos de lumière A la nuque de pierre roulée et de craie mouillée Et de chute d'un verre dans lequel on vient de boire Ma femme aux hanches de nacelle Aux hanches de lustre et de pennes de flèche Et de tiges de plumes de paon blanc De balance insensible Ma femme aux fesses de grès et d'amiante Ma femme aux fesses de dos de cygne Ma femme aux fesses de printemps Au sexe de glaïeul Ma femme au sexe de placer et d'ornithorynque Ma femme au sexe d'algue et de bonbons

entre en combustion, croise des serpenteaux de feu, grouille sur la chair mate, sur la peau rose thé, ainsi que des insectes splendides aux élytres éblouissantes, marbrés de carmin, ponctués de jaune aurore, diaprés de bleu d’acier, tigrés de vert paon. Concentrée, les yeux fixes, semblable à une somnambule, elle ne voit ni le Tétrarque qui frémit, ni sa mère, la féroce Hérodias, qui la surveille, ni l’hermaphrodite ou l’eunuque(1) qui se tient, le sabre au poing, en bas du trône, une terrible

dandine, s'étire Et, soudain, en ascension, Comme Apollonius de Tyane dans Ephèse II reste en l'air, y oscille et vire, Sorte de lampe diaphane, Et pareil à cette chrysalide Que suspend aux branches hautes La chenille dite : Vanesse du grand Paon du Jour, Apollinaire est un fastueux danseur. [20] III Sphinx lépidoptère au vol variant, Tour à tour couleur de l'Ornéode, Du Panthoùs, des Vulcains, de l'Atropos, Du Morpho-Ménélas, de la Danai'de, De l'Amaryllis ou de la Saturnie, Du

dandine, s'étire Et, soudain, en ascension, Comme Apollonius de Tyane dans Ephèse II reste en l'air, y oscille et vire, Sorte de lampe diaphane, Et pareil à cette chrysalide Que suspend aux branches hautes La chenille dite : Vanesse du grand Paon du Jour, Apollinaire est un fastueux danseur. [20] III Sphinx lépidoptère au vol variant, Tour à tour couleur de l'Ornéode, Du Panthoùs, des Vulcains, de l'Atropos, Du Morpho-Ménélas, de la Danai'de, De l'Amaryllis ou de la Saturnie, Du

Récitant des vers sans qu'on les en prie, Vont, couverts de pourpre et d'orfèvrerie, Les Comédiens, rois et demi-dieux. Hérode brandit son glaive odieux ; Dans les oripeaux de la broderie, Cléopâtre brille en jupe fleurie Comme resplendit un paon couvert d'yeux. Puis, tout flamboyants sous les chrysolithes, Les bruns Adonis et les Hippolytes Montrent leurs arcs d'or et leurs peaux de loups. Pierrot s'est chargé de la dame-jeanne. Puis après eux tous, d'un air triste et doux Viennent

vers 4 et 5 frappe le lecteur grâce à la primauté de la vue et une mise en valeur des couleurs. Les deux comparaisons symétriques font émerger le minéral, avec le rubis, et l'animal, avec le paon. Le rubis est une pierre précieuse rouge, couleur de la passion, symbole de puissance et de majesté. Le paon, quant à lui, lorsqu'il fait la roue, révèle de nombreuses couleurs aux motifs hypnotiques. Ainsi, ces deux vers rendent compte de l'extrême beauté de la nature. Ensuite, le vers 6, dont les deux

l'horizon en poussant un grand cri 60 Et d'Amérique vient le petit colibri De Chine sont venus les pihis longs et souples Qui n'ont qu'une seule aile et qui volent par couples Puis voici la colombe esprit immaculé Qu'escortent l’oiseau-lyre et le paon ocellé 65 Le phénix ce bûcher qui soi-même s'engendre Un instant voile tout de son ardente cendre Les sirènes laissant les périlleux détroits Arrivent en chantant bellement toutes trois Et tous aigles phénix et pihis de la Chine 70 Fraternisent

de l’olivier .................................................................................................... 35 La cochenille noire de l’olivier ..................................................................................... 36 L’œil de paon ou cycloconium..................................................................................... 37 Les ravageurs secondaires......................................................................................... 40 IV. La fertilisation.....

linteau de la fenêtre. » Objectif : découverte d’un personnage collectif, le village, Locuteur II dont l’horizon se bouche progressivement. Mise en place d’une situation initiale particulière. La neige : la disparition du monde aux couleurs du paon (p.16) L’Ennui : le sentiment de vide, de peur, de violence latente Le lecteur assiste ici à un changement de point de vue. La valeur des temps : à quelle valeur du présent a-t-on affaire ici ? Très curieuse utilisation semble-t-il du présent d’actualité