Oraison

la ville Me suivait pour un peu de pain, Et qui m'aurait suivi jusques au bout du monde. Hélas ! de ma musette il entendait le son ! Il me sentait venir de cent pas à la ronde. Ah le pauvre Robin mouton ! Quand Guillot eut fini cette oraison funèbre Et rendu de Robin la mémoire célèbre. Il harangua tout le troupeau, Les chefs, la multitude, et jusqu'au moindre agneau, Les conjurant de tenir ferme : Cela seul suffirait pour écarter les Loups. Foi de peuple d'honneur, ils lui

un rôle politique au RPF, et devient après le retour au pouvoir du général de Gaulle, ministre de la Culture de 1959 à 1969. Il écrit alors de nombreux ouvrages sur l'art comme Le Musée imaginaire ou Les Voix du silence (1951) et prononce des oraisons funèbres mémorables comme lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon le 19 décembre 1964. En 1996, pour le 20e anniversaire de sa mort survenue le 23 novembre 1976, ce sont les cendres de Malraux qui sont à leur tour transférées au

le publier dans les journaux. Par notre obole déposée dans la pochette de Carême, nous soutenons en acte des projets concrets dans des pays en besoin de développement. Prions de toute notre âme, mais sans démonstration ostentatoire. Mieux vaut une oraison authentique, dans le secret de notre chambre, que le faste de célébrations creuses où nous ne nous investissons pas. Bannissons les tristesses de circonstances, jeûnons (même après le coucher du soleil) pour nous libérer de notre trop-plein et nous

l’harmonie et de l’équilibre, alliés à la pureté. On ajoutera la concision. - Les œuvres des classiques (Molière, Les Femmes savantes et l'ensemble de son théâtre - La Fontaine et ses Fables - Racine, Phèdre, entre autres tragédies - Bossuet, ses Oraisons funèbres et autres Sermons - Boileau et son Art poétique - Mme de la Fayette avec La Princesse de Clèves) allient la rigueur de la composition, la précision et la clarté du style à la recherche du naturel, du vraisemblable et à la finesse de l’analyse

La rhétorique Le modèle rhétorique est basé sur quatre types d'éloquences : - judiciaires (avocat) - religieux (sermon, oraison, etc.) - politique - littéraire (histoire, épopée, théâtre, etc.) Il existe trois grands genres de discours rhétorique : - délibératif (quelles décisions prendre → concerne le futur) - judiciaire (est-ce que la personne est coupable → concerne le passé) - démonstratif (blâme, éloge, décider de point tel que « les italiens sont-ils plus cultivés que les français

Me suivait pour un peu de pain, Et qui m'aurait suivi jusques au bout du monde. Hélas! de ma musette il entendait le son ; Il me sentait venir de cent pas à la ronde. Ah! le pauvre Robin mouton ! » Quand Guillot eut fini cette oraison funèbre, Et rendu de Robin la mémoire célèbre, Il harangua tout le troupeau, Les chefs, la multitude, et jusqu'au moindre agneau. Les conjurant de tenir ferme : Cela seul suffirait pour écarter les loups. Foi de peuple

laquelle on feint de passer sous silence un propos alors qu'on l'exprime vraiment. Ex. : « Qu'est-il besoin de parler ici de la Très Chrétienne maison de France, qui par sa noble constitution (...). »  (Jacques Bossuet, « Oraison funèbre de Marie-Thérèse d'Autriche », Oraisons funèbres, 1656-1691.) 3. Les figures d'atténuation a. La litote La litote consiste à exprimer une idée ou un sentiment fort sous une forme atténuée : elle fait comprendre plus en disant moins. Souvent elle fonctionne en utilisant

Portrait intimiste : Se dit d’un peintre ou d’un écrivain qui prend pour sujet des scènes, des sentiments délicats, intimes. 2. Allégorie : Fait de représenter une idée, un sentiment par une image. 3. Oraison funèbre : Discours prononcer lors de la mort d’un personnage illustre. 4. Mécène : Protecteur des arts et des sciences. Effectue des commandes auprès des artistes (Système de Mécénat). 5. Portrait en pied : Portrait réalisé de la tête

description qui accentue les traits pour se moquer, critiquer, ridiculiser. Diatribe : discours violent, parfois injurieux contre qqn Dithyrambe : éloge lyrique souvent excessif dans ses termes. À l’origine un chant entonné en l’honneur de Bacchus. Oraison funèbre : discours parfois d’inspiration religieuse, prononcé à l’occasion des obsèques de qqn. Pamphlet : écrit violent attaquant qqn. Fréquent au XVIII, très épisodique de nos jours. Panégyrique : discours à la gloire de qqn. Aspect outrancier Satire

ce matin de tristesse... » Mme de Graffigny quant à elle est « condamnée à L'Oraison funèbre d'un capucin, écrit-elle le 24 janvier 1744. « C'est un capucin qui fait l'oraison d'un autre capucin » précise-t-elle le 6 février. Le texte de cet Oraison n'ayant pas été jugé utilisable, on lui passe une autre commande. « Blaise m'a donné une traduction espagnole d'une misérable petite nouvelle ou il n'y a ni queue ni tête, et qui est écrite précisément comme « nos » plans. Il veulent qu'elle en fasse