Onomastique Rastignac

qu'on les dérange. L'étudiant Eugène de Rastignac, qui a veillé son voisin de pension Goriot dans son agonie, doit régler seul les frais de l'enterrement.     Quand le corbillard vint, Eugène fit remonter la bière, la décloua, et plaça religieusement sur la poitrine du bonhomme une image qui se rapportait à un temps où Delphine et Anastasie étaient jeunes, vierges et pures, et ne raisonnaient pas, comme il l'avait dit dans ses cris d'agonisant. Rastignac et Christophe accompagnèrent seuls, avec

Etude de Rastignac dans Le Père Goriot Lors de la première présentation de Rastignac, celui-ci nous est décrit comme un jeune homme totalement innocent et qui ne cherche qu’à réussir dans ses études afin d’apporter une vie meilleure au sein de sa famille (Eugène de Rastignac [...] était un de ces jeunes gens façonnés au travail par le malheur, qui comprennent dès le jeune âge les espérances que leurs parents placent en eux, et qui se préparent une belle destinée en calculant déjà la portée de

où la vie elle-même est prise avec le Désir, principe de toute passion[14]. » Honoré de Balzac a brossé un vaste tableau de la société de son temps créant des archétypes comme celui du jeune provincial ambitieux à la conquête de Paris Eugène de Rastignac, de l'avare tyran domestique : Félix Grandet, l'icône du père : Jean-Joachim Goriot, ce « Christ de la paternité[15]», ou le bagnard reconverti en policier : Vautrin. Il a influencé directement des auteurs comme Gustave Flaubert dont le roman L'Éducation

constitutionnelle et des bouleversements économiques et sociaux profonds Personnages principaux Eugène de Rastignac, étudiant en droit ; Jean-Joachim Goriot, ouvrier vermicellier avant la Révolution ; Vautrin alias Jacques Collin alias Trompe-la-Mort, ancien forçat ; Delphine de Nucingen, fille cadette du père Goriot, femme du baron de Nucingen Résumé de l’action Eugène de Rastignac est un ambitieux jeune homme venu des environs d’Angoulême à Paris pour y faire son droit. Mais il n’a ni l’argent

sens moral. Dans sa Comédie humaine, dont fait partie le roman Le Père Goriot (1835), Balzac, auteur réaliste, affirme que les hommes jouent un rôle en société. Dans ce roman d’apprentissage, Balzac y introduit un jeune homme de province, Eugène de Rastignac, qui, par son cheminement dans le monde, réalise que la société parisienne à l’époque où se déroule le roman, c'est-à-dire en 1819, est encrassée d’individualisme et de sournoiserie. En effet, la malhonnêteté gangrène toutes les couches de la société

la limite entre la richesse et la pauvreté, entre le faubourg Saint-Marceau et le quartier latin. Elle est située sur la montagne Sainte-Geneviève que Balzac a choisit car c’est une hauteur sombre et pauvre de Paris. Cela symbolise que Eugène de Rastignac doit se rabaisser et renier ce à quoi il croit lorsqu’il arrive à la pension Vauquer, pour se rapprocher de la richesse et du grand monde. La pension Vauquer elle-même à une symbolique particulière, derrière sont aspect réaliste où elle est décrite

règle de la description exacte de la vie réelle. Les personnages de leur roman vivent donc dans une société que l’on peut retrouver dans plusieurs oeuvres, Bel-Ami de Maupassant et Le père Goriot de Balzac par exemple. Georges Duroy et Eugène de Rastignac ont ainsi de nombreux points communs, en tant que « débutant » dans la société parisienne. Les deux personnages ont recours à des femmes pour assurer leur ambition de se hisser dans la haute société, devenant des arrivistes peu scrupuleux et corrompus

La famille d’Eugène de Rastignac : Des origines et une éducation nobles : C’est certainement la bonne éducation que lui ont prodigué ses parents qui va permettre à Eugène de résister au tentateur, Vautrin. Rastignac est issue d’une famille noble, car ses parents sont baron et baronne. « Sa tournure, ses manières, sa pose habituelle dénotaient le fils d'une famille noble, où l'éducation première n'avait comporté que des traditions de bon goût. » (p20) La famille d’Eugène est qualifiée de pauvre

Le surprend la conversation de quatre journalistes dont Bixiou, devenu, selon le narrateur, un « misanthrope bouffon ». Ce dernier relate l’étonnante réussite de Rastignac, amant de Delphine de Nucingen, femme du banquier du même nom, depuis 1819 dans le roman Le Père Goriot. En 1833, date à laquelle commence La Maison Nucingen, Rastignac rompt avec Delphine, mais continue de travailler avec son mari dans des affaires frauduleuses, où il gagne beaucoup d’argent. Ce roman permet à Balzac d’exposer

et de la grosse Sylvie. Dans cette pension logent divers personnages tels que Madame Couture, veuve d’un commissaire ordonnateur de riche dot, un vieillard nommé Poiret, Vautrin, un personnage railleur et sarcastique échappé du bagne, Eugène de Rastignac, jeune homme qui se prépare à une belle destinée et enfin le père Goriot, ancien fabricant de vermicelles vivant dans les mêmes appartements que mademoiselle Michonneau et prêt à se sacrifier corps et âme pour ses filles, Anastasie de Restaud et