Nouveaux Essais sur l'entendement humain

de la métaphysique leibnizienne, mais pourtant la réflexion que Leibniz a été amené à faire sur cette question à l'occasion de l'Essai sur l'entendement humain de Locke montre qu'il n'a pas échappé à Leibniz qu'étaient impliquées dans ce qui peut sembler être un pur jeu de l'esprit des considérations de la plus grande importance sur l'idée de personne humaine et sur ce qui en fait la caractéristique principale. Relativement à l'identité d'une chose on peut se demander pourquoi l'on juge qu'elle est

importantes : 1637 : Descartes , discours de la methode 1657-1662 : Pascal , pensées 1661- 1715 : regne de louis XIV 1687 : Newton , Principes mathematiques de philosophie naturelles 1688 : Locke, Essai sur l’entendement humain 1694 : naissance de Voltaire 1704 : Leibniz , Nouveaux essais sur l’entedement humain 1715-1723 : regence de Philippe d ‘Orleans 1721 : Montesquieu, Lettres persannes 1726 : depart de Voltaire pour l’angleterre 1728 : retour en France 1732- 1774 : regne de louis XV 1734 :

que les « petites perceptions » (perceptions confuses et inconscientes) s'intègrent dans les « aperceptions » (perceptions claires et conscientes) : on entend le bruit global de la mer, mais pas celui de chacune des vagues vagues ( Nouveaux essais sur l'entendement humain , 1704-1765, Préface). • Comme substantif, l'inconscient est ce qui est conditionne la conscience à son insu. L'inconscient a ici un sens dynamique (c'est une force). 1) C'est d'abord l'inconscient biologique : tout ce qui dans

que la matière construit toute réalité et s'oppose au spiritualisme pour lequel l'esprit domine la matière. Selon Leibniz, « le désir est l’inquiétude produite par l’absence d’une chose qui procurerait du plaisir », livre III des Nouveaux essais sur l’entendement humain. Il caractérise donc le désir par un manque, ce qui est en contradiction totale avec la définition de paix intérieure. L’esprit étant troublé, la paix intérieure devient alors inaccessible pour l’Homme. De même, lors de la scène du

d’abord définir le mot « connaissance » afin d’examiner quels connaissances nos sens fournissent, ainsi que la nature de celles-ci. Ensuite nous découvrirons la possibilité des connaissances par d’autres fonctions d’esprit tel que la raison et l’entendement pur. Si nos sens nous fournissaient toutes nos connaissances, que dirions-nous des mathématiques ? Ensuite nous verrons si les connaissances que seul les sens sont capables de fournir n’exigent pas aussi de mettre en oeuvre d’autres fonctions

accomplissant cet acte de courage de penser par soi-même en toutes les circonstances de l'existence: "Sapere aude !", "Ose te servir de ton entendement ! ". En effet, qu'est-ce que l'entendement sinon cette faculté de connaissance, capable de juger le vrai du faux, le bien du mal et de se positionner par rapport à eux. L'entendement, capable d'activité, de délibération fonde au plus haut point notre humanité et indissociablement notre dignité (3): "  Or je dis : l'homme, et en général tout être raisonnable

soit-elle semble impuissante à établir certaines lois scientifiques. Il a fallu attendre que Newton, par exemple, « montre » avec un prisme triangulaire que la lumière blanche se décompose en faisceaux de couleurs différentes. De même, c'est grâce à de nouveaux instruments de mesure comme la lunette astronomique que Copernic a pu « prouver » l'héliocentrisme. Ainsi l'évidence sensible est un critère de vérité prouvant que l'expérience nous instruit de ce qu'est le réel dans la mesure où celle-ci nous permet

Leibniz : « Il y a mille marques qui font juger qu'il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c'est-à-dire des changements dans l'âme même, dont nous ne nous apercevons pas. » (Nouveaux Essais sur l'entendement humain, Préface, p. 41, Garnier-Flammarion.) Leibniz (1646-1716) est d'accord avec Descartes sur l'idée que l'âme pense continuellement, ceci pour la même raison métaphysique à savoir que l'âme se définit comme une substance pensante. Ce

et Essai sur les mœurs et l’esprit des Nations de Voltaire. * L’encyclopédie, Jacques le fataliste pour Diderot. * L’Emile ou l’Education pour Rousseau. * Lettre sur la tolérance, Traité sur le gouvernement civil, Essai sur l’entendement humain de John Locke. Ainsi que de nombreuses autres moins influentes mais importantes comme : * Les Cent vingt Journées de Sodome du Marquis de Sade * Des délits et des peines de Cesare Beccaria * Contes moraux, Les Incas, Nouveaux contes

très simplifiée, du monde et des réactions par rapport à celui-ci. Il est alors question de « conscience du monde ». C’est celle qui est évoquée dans des expressions comme « perdre conscience », ou, à l'inverse, « prendre conscience ». Chez les humains, les recherches récentes sur plusieurs périodes de l'histoire montrent l'importance du concept de représentation : Voir par exemple Georges Duby (sur le bas Moyen Âge), Jean Delumeau (sur la Renaissance), et sur un plan plus épistémologique, les recherches