Nicolas Boileau Victor Hugo

instincts les plus malsains des hommes, qui ont mécanisé la mort en série. Il dénonce également la société de consommation. Dans «Les embarras de Paris» extrait de Satires, Nicolas Boileau critique aussi la grande ville, le grouillement de la métropole, le bruit, qui l’importunent et l’empêchent de vivre paisiblement. Quant à Hugo, la poésie lui permet de s’engager politiquement dans son recueil de poèmes satiriques Les Châtiments. Il y dénonce avec une grande vigueur le régime de Napoléon III qu’il

la bienséance (grande censure au théâtre, il faut suivre les règles de gentilhomme), l’unité de lieu (1 seul pour 5 actes), unité de temps (24h maximum), unité de registre (comédie ou tragédie), unité d’action (limité à une action principale). Nicolas Boileau fut l’instaurateur de ces règles classiques dans « l’art poétique » avec par exemple le célèbre « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement) de l’art poétique qui expose les règles classiques. L’église excommunie les comédiens non confessés

reculer des yeux. (Boileau, l'Art poétique, 1674, édition de Guy Riegert, (Paris: Larousse, 1972) chant III, vv.51-54) La vraisemblance - (adjectif vraisemblable) ce qui semble croyable dans l'attente du public. La vraisemblance est conditionnée par l'époque et par le genre. Elle est affaire de préparation psychologique de la part de l'auteur et doit se distinguer de la vérité. En termes très simples, la vérité présente ce qui est, la vraisemblance ce qui devrait être. Pour Boileau: Jamais au spectateur

bien considéréL'intérêt du Public, celui de la Partie,Le résultat enfin de la suprême CourFut de condamner la FolieA servir de guide à l'Amour. Au XVIII° siècle. Nicolas Boileau Nicolas Boileau est né a Paris le1er novembre, dit aussi Boileau-Despréaux, poète et critique français. Il est de 15ème des seize enfant de Gilles Boileau qui est de la Grand' Chambre du Parlement de Paris, il est, dès le plus jeune, destiné au droit. Il fait des études au collège d'Harcourt, puis au Collège de Beauvais

créer ». Ici, Platon définit le poète comme une certaine élite, comme un élu et que lui seul peut être « abordé » par Dieu. Il doit saisir l’inspiration avant qu’elle ne s’échappe. La présence de Dieu dans le poète lui donne une « fureur sacrée ». Victor Hugo, dans son poème « Nouvelles Odes », dit « Un formidable esprit descend dans sa pensée, sa parole lui est comme un feu. Et son front porte tout un Dieu ». Ici, le poète est considéré à un mage, à un sauveur. Il utilise le pourvoir des mots pour métamorphoser

intègres ! » jusqu'à « Babel est dans Madrid. » L.A. n°4 (Acte IV, scène 2) : Don César ou l'intermède burlesque L.A. n°5 (Acte V, scène 4) : le dénouement. Documents complémentaires : Art poétique, Nicolas Boileau : les règles de la tragédie classique Extraits de la préface de Cromwell, Victor Hugo, 1827 Mise en scène de Jacques Weber (2002) adaptée pour la télévision Document sur le travail du scénographe autour des costumes et du décor (extrait du dossier de presse de la mise en scène de Ruy Blas

L’auteur classique est discipliné car il doit se plier à des règles et à la bienséance. Il doit faire preuve de lucidité et d’analyse.  La règle des trois unités doit être respectée : unité de lieu, unité de temps, unité d’action. Auteurs : Nicolas BOILEAU, Jean de LA FONTAINE, Jean RACINE, Pierre CORNEILLE, MOLIERE, Blaise PASCAL Lumières : Le XVIIIème siècle a été le siècle des Lumières. Période éclairée par la raison permettant, selon les philosophes des Lumières, de sortir des préjugés et de

académies comme l'Académie française. Ce mouvement impose des codes et des règles aux genres littéraires afin d'atteindre la perfection, recherchée par les classiques. les règles de la bienséance et de la vraisemblance. Écrivains représentatifs : Nicolas Boileau, Jean Racine, Jean de La Fontaine, Madame de La Fayette, Molière, et Corneille qui passe du baroque au classicisme. 5. Les Lumières - XVIIIe siècleLes Lumières tirent leurs noms du combat qu'elles mènent contre l'obscurantisme. Les Lumières

de Trente Ans. 1661 : Mazarin meurt, Louis XIV est au pouvoir. 1682 : La Cour s’installe à Versailles. 1683 : Colbert meurt. 1685 : l’édit de Nantes est révoqué. BaroqueHonoré d’Urfé Théophile de Viau François de Malherbe Classicisme Nicolas Boileau Pierre Corneille Jean Racine Molière La Fontaine Jean de La Bruyère F. de La Rochefoucauld Madame de La Fayette René Descartes Blaise Pascal Bossuet XVIIIe siècle1715 : Louis XIV meurt, régence de Philippe d’Orléans. 1723 : Début du

autres ont subi pour nous. A l’instar de la guerre, Rien n’est beau que le vrai de Nicolas Boileau nous ramène à des valeurs fondamentales de notre humanité, en nous montrant les horreurs engendrées par le mensonge et la traîtrise et en rappelant la noblesse de la vérité. La poésie a souvent servi également à la révélation, que ce soit d’un point de vue religieux, ou à l’avènement de nouvelles tendances. Victor Hugo, dans L’an neuf de l’hégire a su nous faire part de la religion qui est l’Islam, d’une