Ni Nu Ni Vetu Planche

jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine - 13 - LA CHANSON DU MAL-AIMÉ A Paul Léautaud Et je chantais cette romance En 1903 sans savoir Que mon amour à la semblance Du beau Phénix s'il meurt un soir Le matin voit sa renaissance

s’en vont je demeure L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme la vie est lente Et comme l’Espérance est violente Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent 9 Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure 10 La chanson du mal-aimé À Paul Léautaud Et je chantais cette romance En 1903 sans savoir Que mon amour

masses de peuple murées de soldats, il me semblait que j'étais le centre auquel se rattachaient les fils qui faisaient mouvoir toutes ces faces béantes et penchées. En cet instant je m'aperçus que j'étais sans fers ; mais je ne pus me rappeler où ni quand on me les avait ôtés. Alors il se fit un grand silence. J'étais parvenu à ma place. Au moment où le tumulte cessa dans la foule, il cessa aussi dans mes idées. Je compris tout à coup clairement ce que je n'avais fait qu'entrevoir confusément

traduction, nous avons seulement pu traduire six témoignages. Originally transcribed from Spanish Audio, Illustrations/Pictures were added later, and were not part of the testimony (1er Témoignage) (Luc16:19) Il y avait un homme riche, qui étaut vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d'ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche; et même les chiens venaient

deux masses de peuple murées de soldats, il me semblait que j'étais le centre auquel se rattachaient les fils qui faisaient mouvoir toutes ces faces béantes et penchées. En cet instant je m'aperçus que j'étais sans fers ; mais je ne pus me rappeler où ni quand on me les avait ôtés. Alors il se fit un grand silence. J'étais parvenu à ma place. Au moment où le tumulte cessa dans la foule, il cessa aussi dans mes idées. Je compris tout à coup clairement ce que je n'avais fait qu'entrevoir confusément jusqu'alors

nécessaire pour jouer le jeu de l’amour, mais que, selon l’auteur, ils ont des effets différents sur les situations et sur l’intrigue. Sur la photographie extraite du Mariage de Figaro, le costume de Figaro n’est pas à proprement parler un déguisement, ni l’habit d’un valet de comédie du XVIIIe siècle. Le metteur en scène a choisi d’actualiser le personnage en lui faisant porter une veste et un pantalon dans les tons sombres (brun en réalité). Ce choix relève cependant quelque peu du travestissement

Ces deux têtes charmantes renfermées sous ce jupon bouffant me rappelèrent les enfants de Léda enclos dans la même coquille. Toute leur étude était de se complaire et de s’entraider. Au reste ils étaient ignorants comme des Créoles, et ne savaient ni lire ni écrire. Ils ne s’inquiétaient pas de ce qui s’était passé dans des temps reculés et loin d’eux ; leur curiosité ne s’étendait pas au-delà de cette montagne. Ils croyaient que le monde finissait où finissait leur île ; et ils n’imaginaient rien

masses de peuple murées de soldats, il me semblait que j’étais le centre auquel se rattachaient les fils qui faisaient mouvoir toutes ces faces béantes et penchées. En cet instant je m’aperçus que j’étais sans fers ; mais je ne pus me rappeler où ni quand on me les avait ôtés. Alors il se fit un grand silence. J’étais parvenu à ma place. Au moment où le tumulte cessa dans la foule, il cessa aussi dans mes idées. Je compris tout à coup clairement ce que je n’avais fait qu’entrevoir confusément

– Et comme vous disiez tout à l’heure, monsieur, ce n’est point là de véritable esthétique. Je ne m’intéresse pas à une abstraction, à une entité pure. Je ne vois point là une personnalité qui s’adéquate avec la mienne. Et puis le style n’est ni simple ni clair. Il sent l’archaïsme. C’est bien là ce que vous disiez, n’est-ce pas ? LE POÈTE Sans doute, sans doute. Il ne faut pas de personnalités.8 LE PHILOSOPHE Le condamné n’est pas intéressant. LE POÈTE Comment intéresserait-il ? il a un crime et

grimace de mépris et attendit d’autres enchères ; mais il ne vint que des quolibets et des rires. Pendant ce temps les femmes avaient commencé à sortir de l’église à leur tour. Jeunes ou vieilles, jolies ou laides, elles étaient presque toutes bien vêtues en des pelisses de fourrure ou des manteaux de drap épais ; car pour cette fête unique de leur vie qu’était la messe du dimanche elles avaient abandonné leurs blouses de grosse toile et les jupons en laine du pays, et un étranger se fût étonné de