Néant

et le plus de force possible. Le devoir, au sens moral du terme, est cet absolu, ce sans quoi le monde, la vie et l’humanité de l’homme s’effondreraient dans ce chaos qu’on appelle la violence, forme aux mille tours de la mort ou du néant. A moins de considérer le néant comme une fin qui vaut toutes les autres (ce qui s’appelle le nihilisme et qui est un rêve de fanatiques - Viva la muerte ! - ou un luxe de nantis), le sens de la morale se ramène en fin de compte à cette lutte désespérée et interminable

afflige; Valse mélancolique et langoureux vertige! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir. Le vi-olon frémit comme un cœur qu'on afflige, Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir; Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige. Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille tout vestige! Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige... Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir! Les Fleurs du mal -

la première strophe, qui symbolise le poète face à la page blanche, instaure dès le début l’image pathétique du "poète impuissant qui maudit son génie", en proie à un "désert stérile de Douleurs". Comme l’a bien montré Éric Benoît, dans son essai Néant sonore : Mallarmé, ou la traversée des paradoxes , cette impossibilité d’écrire est au cœur de l’écriture mallarméenne : « c’est le phénomène de l’impuissance poétique, de l’impossibilité d’écrire, impuissance qui paradoxalement devient sujet d’écriture

au regard de l’infini, l’H est un néant. Comme s’il n’y avait aucun pt commun entre fini et infini. En maths, proportions = rapport entre deux valeurs. Applicable à l’infini et au fini ? Il n’y a aucune proportion entre les deux. Mais l’H n’est pas rien pour autant, il existe, pas juste un néant. Cette idée de proportion ns donne la marque de la condition humaine. Un milieu entre rien et tout. Mais =/= que ns sommes au centre : l’univers n’a pas de sens. Néant : connotation noire, sombre. La nature

correspondances dites horizontales entre les sens). Ce vertige, agréable, tourne au malaise. La dualité est toujours présente chez l’auteur : le tournoiement combine plaisir et malaise. 1) antithèse ombre/lumière l’ombre apparaît dans le vers 10 " néant vaste et noir " la lumière est associée au passé " passé lumineux " et au souvenir " ton souvenir [...] luit " Pour le poète, inutile de vivre le présent, englouti dans les ténèbres. 2) une dimension religieuse " voici venir le temps où " est

«nous »1.15 puis «je »1.33 d'ailleurs abandon progressif de la tournure injonctive au profit de la conclusion de la démonstration, au présent de vérité générale: l'homme est « un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant »1.50, figure du chiasme qui image le titre même du fragment par l'antithèse «tout» - «néant» En moraliste, Pascal veut conduire l 'homme à faire l'épreuve de sa propre faiblesse. Un diptyque 1. L' infmiment grand - accumulation qui égare toujours plus loin l'homme dans

La conscience est donc le résultat de la réflexion de l’homme sur ce qui l’entoure. Si l’homme était seul, s’il n’y avait que le néant autour de lui, l’homme ne pourrait avoir de conscience, car conscience de quoi si rien autour n’existait. L’homme grâce a ses perceptions du monde extérieur fonde sa conscience, car sans çela, le psychique de l’homme ne serait que néant. Le fait de nourrir sa conscience par les perceptions permet a l’homme d’avoir un pouvoir total sur celle-ci, en effet chacun a

temps ! Je ne suis rien : un si petit intervalle n'est pas capable de me distinguer du néant ; on ne m'a envoyé que pour faire nombre ; encore n'avait-on que faire de moi, et la pièce n'en aurait pas été moins jouée, quand je serais demeuré derrière le théâtre. Encore, si nous voulons discuter les choses dans une considération plus subtile, ce n'est pas toute l’étendue de notre vie qui nous distingue du néant ; et vous savez, chrétiens, qu'il n'y a jamais qu'un moment qui nous en sépare. Maintenant

liberté et l’action (commentaire d’une pièce : Les mouches) a. Quelques concepts fondamentaux permettant de comprendre en quels termes, pour Sartre, se pose le problème de la liberté humaine. Partons du titre d’une de ses œuvres : L’être et le néant. Ces deux termes désignent non pas, comme on pourrait s’y attendre, le « tout » et le « rien », mais, si l’on veut, une manière d’être et un mode d’existence. On peut tenter de définir ces termes, leur opposition, mais aussi la circulation qui s’établit

avec cet héritage romanesque et littéraire, André Breton n’hésite pas à s’écrier en 1924 dans Le Manifeste du surréalisme qu’il élabore alors, acte de naissance officiel de ce mouvement artistique: « Et les descriptions ! Rien n’est comparable au néant de celles-ci ! » La vacuité, l’absence de valeur que semble reprocher le « pape du surréalisme » à cette institution littéraire n’est pas sans décontenancer. Comment en effet, peut-on remettre en cause l’intérêt communément admis d’un dogme rhétorique