Ne Desirons Nous

contenter de peu sachant que cela suffit bien et que cela garantit notre bonheur. La raison a ici fonction de contrecarrer la dérive malsaine dans laquelle la civilisation nous a embarqués. Il faut donc tenter d’être fidèle à notre nature, à ce que nous désirons naturellement et nécessairement. Ne rien vouloir de plus que ce que nous ne pouvons pas ne pas désirer pour vivre et pour rester indépendant et oisif. Cet homme vit dans l’instant et jouit de l’instant. Carpe diem. Il coule des jours heureux, c’est-à-dire

c'est quoi? C'est de montrer qu'il y a d abord un objet désirable mais cette objet va ensuite susciter le désir. Mais c'est une fausse logique. C'est le contraire. Le désir crée le désirable cad l'objet est désirable seulement parce que nous le désirons. Le désir n'est pas lié a une valeur objective de l'objet . Le désir dépend d'une disposition du sujet. ex-> Pomme de Spinoza : ce n'est pas parce que la pomme est bonne que je la désir mais c'est parce que je la désir qu'elle devient bonne. Le désir

Toutes les fins particulières se subordonnent à cette fin suprême unique qui n'est plus un moyen en vue d'une fin ultérieure, mais qui est recherché en elle-même et pour elle-même. Nous désirons être heureux pour être heureux. Toutefois, constate Aristote, s'il y a convergence sur le nom de ce bien suprêmement désirable, il y a divergence concernant sa nature. Quel est cet objet mystérieux qui appelle tous nos voeux ? Le stagirite recense les objets possibles et définit sur cette base trois grands

Problématique : Nous désirons tous vivre heureux. C'est même notre grand rêve, le dénominateur commun anime toutes nos occupations et toutes nos préoccupations. La force de cette aspiration à mener une existence épanouie est telle que l'on ne se pose pas, d'ordinaire, la question de savoir s'il nous est donné ou non de pourvoir y parvenir. On se focalise plutôt sur les voies et moyens. Mais, ce désir de tous les désirs se heurte immanquablement à la triste et brutale réalité. De fait, les

nécessairement souffrir ? En tant que tension vers un objet qu'on imagine pouvoir être source de plaisir ou de plénitude, le désir -comme le Janus bifrons- recèle une dualité constitutive. Comme "tension", il nous voue nécessairement à la souffrance. Ne désirons-nous pas en effet que ce dont nous manquons ? Manque qui nous condamnerait au jardin des Supplices. Mais comme "source de plaisir ou de plénitude", le désir nous promet l'accès au jardin des Délices en étant la condition de possibilité même de la

8 janvier dernier. Nous vous remercions d’avoir fait le nécessaire pour que nos fabrications ne soient pas interrompues. Quant au complément de notre ordre vous voudrez bien nous en faire l’envoi le 25 janvier prochain en une seule fois. Nous désirons attirer votre attention sur le fait qu’une multiplication des expéditions partielles augmente les frais de transport de manutention,

vainement de remplir se tonneau alors qu'il ne peut être combler, nous sommes donc incapable de satisfaire définitivement le désir, c'est impossible et malheureux. Chaque jour nous désirons de nouvelles choses: être aimer par une personne, une nouvelle paire de chaussures.... Une fois que nous l'avions nous désirons autre chose. Don Juan, personnage mythique et l'une des grandes figures du désir en effet il vit au jour le jour dans le plaisir de l'instant présent selon lui "L'amour de l'Homme décline

effets qui découlent de son essence. Dès lors, « quand nous nous efforçons à une chose, quand nous la voulons ou aspirons à elle, ou la désirons, ce n’est pas parce que nous jugeons qu’elle est bonne ; mais au contraire, si nous jugeons qu’une chose est bonne, c’est précisément parce que nous nous y efforçons, nous la voulons, ou aspirons à elle, ou la désirons » (Ethique). De ce point de vue, le désir n’est plus simple soumission, il est activité révélatrice d’une valeur ou d’un sens des choses

aiguillonner et nous éveiller. Un homme qui, par ses questions, non seulement ébranleraient nos certitudes, mais encore nous donnerait le goût de la recherche, l'amour du savoir. Car nous désirons savoir: savoir dans quel monde nous vivons, qui nous sommes, comment nous devons vivre. Et si des réponses sont proposées, nous désirons savoir ce qui nous autorise à y adhérer, au-delà de toutes préférences affectives. Si un homme me dit qu'il vaut mieux commettre une injustice plutôt que la subir, je veux savoir

de les réclamer et les mêmes forces pour les obtenir. Accomplir tous ses désirs ne saurait être enfin une bonne règle de notre vie précisément parce que c'est une règle de la vie. Le désir exprime l'état dont notre corps est modifié. Quand nous désirons, nous sommes pathologiquement affectés, dit KANT. Le corps parle dans le désir, - même quand il souffle à l'oreille de l'imagination pour façonner le monde qui lui convient et qui répond à ses attentes. Accomplir tous ses désirs reviendrait à exprimer