Naturalisme Le Horla

les perspectives d'une esthétique dont il proposera les règles essentielles dix ans plus tard, dans l'étude sur le roman qui précède "Pierre et Jean". Au moment où Zola, par ses articles de presse et par ses premières oeuvres, jette les bases du naturalisme Maupassant demeure en retrait, dans l'ombre et à l'abri de Flaubert. Il refuse, comme son maître, l'"engagement" que comporte la doctrine de Zola. Si être "réaliste" consiste à observer la réalité et à la transcrire, il veut bien être réaliste,

chose écrite est, à la fois, pensée, parfum, spectacle et harmonie. Maupassant, non sans de bonnes raisons, passa pour appartenir au « groupe » naturaliste. Dès le 17 janvier 1877, il écrivait cependant à Paul Alexis : « Je ne crois pas plus au naturalisme et au réalisme qu'au romantisme. Ces mots à mon sens ne signifient absolument rien et ne servent qu'à des querelles de tempéraments opposés. Je ne crois pas que le naturel, le réel, la vie soient une condition sine qua non d'une oeuvre littéraire

Romanticism Schools of poetry The Parnassian school Baudelaire Symbolism: the first phase xii CONTENTS Décadisme The Symbolist movement The evolution of Symbolism Post-Symbolism The Symbolist revolution Schools of fiction Balzac Realism Naturalism Literary criticism The press Foreign influences Literature Poetry Lamartine Vigny Hugo Other Romantic poets Gautier Leconte de Lisle Parnassian poets Baudelaire Verlaine Rebels of the 1870s Rimbaud Mallarmé Laforgue Poetry to 1914 Conclusion Theatre

mystique symboliste avec le courant baudelairien dans lequel s’inscrivent Verlaine, Rimbaud et Mallarmé, clé de tous les arts du XXe siècle. La création romanesque est marquée par le réalisme de Stendhal et de Flaubert, qui devient, chez Zola, le naturalisme – la démarche scientifique expérimentale est imitée par le romancier. Chapitre 15 Être Chateaubriand ou Hugo Dans ce chapitre : Voyez se développer le romantisme sous la plume de Chateaubriand Devenez l’ami du grand Hugo Dans ses romans où les

culture des candidats, notamment l'absence de repères historiques (dates, régimes, gouvernants, révolutions), mais aussi de connaissances littéraires. Ne pas savoir ce qu'est la bienséance n'est pas plus acceptable que confondre « réalisme » et « naturalisme », « lyrique » et « pathétique », « optimisme » et « optimiste ». On attend des candidats un minimum de précision, de justesse, d'exactitude quant aux termes employés pour qualifier un passage, une tonalité, les éléments constitutifs du texte

mystique symboliste avec le courant baudelairien dans lequel s’inscrivent Verlaine, Rimbaud et Mallarmé, clé de tous les arts du XX e siècle. La création romanesque est marquée par le réalisme de Stendhal et de Flaubert, qui devient, chez Zola, le naturalisme – la démarche scientifique expérimentale est imitée par le romancier. Chapitre 15 Être Chateaubriand ou Hugo Dans ce chapitre : Voyez se développer le romantisme sous la plume de Chateaubriand Devenez l’ami du grand Hugo Dans ses romans

qui sépare les deux textes (40 ans), mais aussi à l’évolution d’un écrivain qui commence par écrire des romans d’aventure pour enfants et qui finit candidat à l’Académie française avec des récits fantastiques et psychologiques écrits à la manière du Horla de Maupassant. En présence du graphique 1, l’œil peut être sensible en outre au mouvement d’ensemble qui, de la droite à la gauche, semble soumettre les textes et les auteurs à la dérive du temps. On observe une sorte de croissant, caractéristique

surnaturelle ou une explication rationnelle. C’est le cas dans Le Horla de Maupassant. Ce jeu avec un cadre en apparence réaliste est capital. Le merveilleux, au contraire, nous plonge dans une atmosphère complètement surnaturelle où les événements arrivent parfois par magie, où les personnages sont totalement imaginaires. Ces récits merveilleux offrent donc aux lecteurs de nombreux personnages « extraordinaires »... Réalisme et naturalisme Au XIXe siècle, les romanciers réalistes cherchent à représenter