Naturalisme De Gervaise

origines d'avoir recours à l'imaginaire, nombreux sont par la suite les romanciers qui affirment n'être plus que de simples « secrétaires » au service de la seule réalité. Telle est la position de mouvements littéraires comme le réalisme ou le naturalisme par exemple. D'autres sous-genres romanesque comme les romans historiques et policiers ou encore l'autofiction tendent également vers cet objectif. Les écrivains réalistes refusent de faire rêver : ils entendent au contraire renvoyer une image exacte

particulières et vivent un quotidien ordinaire (du moins pour le XIXième siècle). Ils travaillent à la forge, dans les usines ou les mines, et ont tendance à être alcooliques. De nombreux travailleurs de l'époque, avaient une vie semblable à celles de Gervaise, Coupeau ou Nana, il s'identifiaient alors volontiers à ces personnages et étaient intéresses par les romans car ils se sentaient concernés par l'histoire, ils avaient l'impression de lire leur propre histoire. C'est un peu comme si on leur contait

tempéraments et j’attaque la foule » (« Mon Salon »). S’il a soutenu pendant plus de quinze ans Manet, Cézanne et les impressionnistes, c’est peut-être moins par goût personnel que parce qu’il était convaincu de l’unité de leur cause, à savoir le naturalisme. Et s’il prend dès les années 1880 ses distances avec l’impressionnisme et ses anciens amis, c’est parce qu’il leur reproche de s’écarter des lois de la nature, d’utiliser des couleurs fantaisistes et d’exagérer le ton. Ce qu’il n’admet pas, surtout

éprouvante de la classe populaire de cette époque. Ils dévoilent, parfois, les instincts les plus primaires de l'Homme comme l'alcoolisme. Deux auteurs ont souvent insisté sur ce thème, Zola et les frères Goncourt. Dans L'Assommoir, Zola raconte la vie de Gervaise, une pauvre femme qui sombre à petit feu dans l'alcoolisme. Elle finit par se prostituer pour payer son alcool et boire. Dans Germinie La Certeux, les frères Goncourt racontent la vie cachée de leur domestique qui finit aussi alcoolique. Dans Boule

La bête Humaine est un roman naturaliste écrit par Emile Zola et publié en 1890. Le contexte de l'oeuvre. Cette œuvre fait parti de l'ensemble des vingts romans des Rougon-Macquart, et parle ici de Jacques Lantier, fils de Gervaise Lantier, elle même fille d'Antoine Macquart, le descendant direct de la « fondatrice » de l'arbre généalogique. La bête humaine fait parti des trois romans les plus importants de cet ensemble, et est compté comme le dix-septième des vingt romans. Dans ce

devenu complètement alcoolique, boit tout l’argent du ménage. Gervaise se néglige, se laisse aller à la paresse. Un jour que Coupeau avait promis de la conduire au cirque, elle le cherche partout, et finit par le retrouver à l’Assommoir, avec ses compagnons de beuverie. Elle s’assied, et se laisse tenter par un premier verre d’eau-de-vie, puis un second… 1 5 10 15 20 Au deuxième verre, Gervaise ne sentit plus la faim qui la tourmentait. Maintenant, elle était

du Boulangisme et où s'imposent finalement les valeurs de la IIIe République. La modernité littéraire s'affirme dans ce siècle à l'Histoire mouvementée avec des courants marquants qui touchent tous les arts, comme le romantisme, le réalisme, le naturalisme ou le symbolisme. Les créateurs les plus importants échappent cependant à un étiquetage étroit et offrent des œuvres multiples et encore proches de nous, particulièrement dans le domaine de la poésie (avec Lamartine, Vigny,Musset, Hugo, Baudelaire

accentuent le besoin du héros emblématiques dans le roman, puis nous terminerons sur une nouvelle vision de l’héroïsme. Le genre romanesque prend une place centrale dans la littérature du XIXème siècle, avec les l’avènement du réalisme puis du naturalisme, mettant en scène des héros médiocres, un anti-héros. Ce dernier est personnage faible, maladroit et qui n’a rien d’extraordinaire. Pourtant, il peut apporter à une certaine approche avec le lecteur et un double intérêt. En effet, ce héros

des prétendants, des amies et Mme Larat, sa tante qui s’occupe de son fils Louiset. En quoi cet extrait illustre-t-il le naturalisme de Zola ? I./ On apprend le passé de Nana II./ Zola à un véritable art du dialogue LECTURE A VOIX HAUTE I./ On apprend le passé de Nana a) Ses origines Rue de la goutte d’Or, c’est là qu’elle habitait avec sa mère Gervaise (l’Assommoir) l.13 « trainait son dernière » : allusion à la jeunesse difficile, battue par ses parents, dégoutée par leur

school of naturalism, and a major figure in the political liberalization of France. Source: Wikipedia Also available on Feedbooks for Zola: • Nana (1880) • Thérèse Raquin (1867) • The Fat and the Thin (1873) • The Miller's Daughter (1880) • The Death of Olivier Becaille (1880) • Captain Burle (1880) Note: This book is brought to you by Feedbooks http://www.feedbooks.com Strictly for personal use, do not use this file for commercial purposes. 2 Chapter 1 GERVAISE Gervaise had waited