Naissons Nous Libre

désigner aussi la nature de l’homme, c'est-à-dire son essence ou sa définition universelle : en dépit de leurs multiples différences, les hommes ont des qualités communes : la sensibilité, l’aptitude au discernement (la raison), l’aptitude à choisir (le libre arbitre), le souci de sa conservation. Ces qualités sont alors considérées comme la base de droits fondamentaux (droits naturels) que l’on retrouve par exemple dans la DDHC. Il faut donc faire attention au sens du mot nature, qui peut varier selon

société contribue à faire de l’homme un homme ! C’est ce qu’a compris Rousseau, puisqu’il nous montre, après avoir fait les louanges du " bon sauvage ", que le contrat social est un bienfait qu’il nous faut bénir. Ainsi1, la société est partout (nous naissons au sein d’une communauté, et, de plus, la société est un phénomène universel), et c’est elle qui nous détermine. On peut dire que de l’état de nature, l’homme passe naturellement à la société2. Mais à quelle Cité ? Celle des esclaves ou celle des

publiant un Livre des Constitutions. On apprit ainsi qu’un Franc-maçon est tenu de se conformer à la loi morale, afin que sa conduite soit estimée exemplaire par ses concitoyens. Moyennant absolue correction en son attitude et en ses actes, il devient libre de ses opinions particulières philosophiques, religieuses et politiques. Il ne doit aucun compte de ce qu’il peut penser ou croire, pourvu qu’il s’affirme irréprochable en la manière de se comporter. Faisant systématiquement abstraction de tout ce

pour notre orgueil, notre complexe de supériorité occidental. Au fond, l'école n'a-t-elle pas été, à sa façon, une entreprise de colo nisation ? Nous voilà confrontés avec tant de cultures : « primitives », africaines, indiennes, chinoises... Nous naissons à la conscience d'un nud de cultures dans lequel nous sommes pris : culture populaire traditionnelle d'hier, culture de l'élite (qu'il faudrait dire plutôt cléricale - lato sensu - que bourgeoise), culture « sauvage » (c'est-àdire ni systématisée

devoir vivre avec ces différences. De plus, demandons-nous si sous-entendre une différence ne sous-entend pas également qu’il existe une normalité ? 1 Les principes fondamentaux de la démocratie Malgré nos différences, chaque homme demeure libre et égaux en droit. L’idée même de la démocratie concrétise cette idée d’un vivre-ensemble dans la différence. La démocratie est par définition un régime politique dans lequel le peuple est souverain et élit ses gouvernants. Hors, ce peuple est composés

d'une affaire d'Etat, et il est surprenant que la négligence de Nemours ne lui attire qu'une simple plaisanterie du monarque (p. 146-147). Mme de Lafayette a délibérément choisi de donner une vision épurée de l'amour, à travers deux héros qui laissent libre cours à une passion entièrement désintéressée sans que les "affaires" viennent la perturber ou l'entacher, et une héroïne qui ne connaît d'autre obstacle à son inclination, indemne de toute motivation "galante", que la loi morale. Pourtant

du raisonnement (ce n’est pas une conclusion à laquelle on doit se soumettre). L’un va accepter, l’autre va continuer à s’y opposer. La raison ne dit pas comment agir (c’est correct sur le plan de la forme mais sur le plan du contenu, chacun est libre de sa décision). Notion de la pensée La pensée désigne toute l’activité de l’esprit. Lorsque nous pensons, notre esprit se met au travail. C’est toute l’activité réflexive, intellectuelle et logique. ( « Je suis une chose qui pense, c’est-à-dire

femme- à l'image de Dieu. L'homme est corps, c'est à dire bien visible, pour entrer en relation avec les autres, pour agir dans le monde. Il est âme, car il reçoit le souffle de la vie qui le rend capable de comprendre et d'aimer, qui le rend libre, qui le rend immortel. Avec son corps et son âme, il est ouvert à l'Esprit même de Dieu qui le rend capable de vivre en amitié avec lui : il devient être spirituel. L'homme est destiné malgré la mort qui fait H à P HOMME / FEMME (suite) : tomber

plait à rappeler l’affirmation d’Auguste Comte : « Nous naissons chargés d’obligations de toute sorte envers la Société ». D’une part l’homme doit rembourses, par son travail au sein de la société humaine, la dette sociale contractée pendant ses années de formation. D’autre part, l’homme doit attribuer sa contribution au progrès humain et envers les générations futures. Alors, quand cette dette sociale est acquittée, l’homme est pleinement libre et la loi positive peut assurer, par des sanctions impératives

une invention récente Dans l'Antiquité, c'est la valorisation de l'otium (Aristote, Arendt). L'otium peut être compris dans le sens de loisir, dans le sens ou cela regroupe une forme d'oisiveté, d'inaction caractéristique du loisir donc, du temps libre, et qui induit l'idée de la solitude, de la retraite. Au Moyen-Age, c'est le début d'une conception positive du travail. À la Renaissance, l'éthique protestante (Weber). Puis début de la consommation de cour (Elias). Au XVIIe siécle, c'est la