Mythomanie

certains de ces personnages renvoient à des modèles réels et qui ne sont pas l’auteur. Ainsi Clappique est inspiré par Robert Guetta, un journaliste de Marianne, célèbre par sa capacité d’ingurgitation de Martinis innombrables, ses tics de langage, sa mythomanie et son burlesque. Le vieux Gisors rappelle les dons de compréhension et le dégoût de l’action de Bernard Groethuyzen, un philosophe que Malraux avait connu à la N.R.F. On peut penser aussi à Gide. Ferrai serait André Berthelot, fils aîné du chimiste

événements. Romand a souffert d’un contraste entre ses capacités intellectuelles et ce qu’on attendait de lui. Trouble de la personnalité, pervers narcissique (faire sa propre loi en prenant ses désirs pour la réalité), a plongé dans la mythomanie. Emmanuel Carrère entreprend l’écriture de l’œuvre avant et pendant le procès, événement qui retracera la totalité de la vie du coupable pour la quasi-totalité du livre, sauf le début de l’ouvrage avec un échange de lettre entre l’auteur (le

épisodes dépressifs majeurs séparés d'un intervalle libre. 7) PERSONNALITE HYSTERIQUE Personne ayant un besoin de plaire, de séduire permanent, d'être le centre d'intérêt. Hyper-émotivité, théâtralisme, dramatisation pouvant aller jusqu'à la mythomanie. Il y a une inconsistance du Moi ( faux self). Troubles sexuels fréquents. L'hystérie est plus répandue chez les femmes. Les symptômes sont sans support physique. 8) NEVROSE Affection mentale où les frustrations et conflits psychiques inconscient

indéniable succès auprès de son public”. Les mensonges de Romand sont comparés à des “rêveries” (comme lorsqu’ il dit a Luc qu’il a un cancer). Il ne fait pas la différence entre le vrai et le faux ou évoque spontanément “comme un exemple de sa mythomanie”, une agression invitée ou “une amoureuse prénommée Claude”. De plus il montre une “fiction” mensongère lorsqu’ il donne des noms de personnages connus, comme Bernard Kouchner ou le cancérologue Gérard Schwartzenberg. Cependant il se montre

dans la gravité de sa situation et dans la difficulté à révéler la réalité. Au point de ne trouver comme seule issue que la mort. A la fin, après avoir passé toutes ces années à errer sans but s'est installé plusieurs perturbations mentales. Sa mythomanie excessive l'empêcha de discerner le vrai du faux dans l'absolu. Sa double vie le mena à une forme de schizophrénie qui pimenta sa vie en créant des scénarios tout en flirtant avec le risque d'être découvert à tout moment. Ses troubles de mémoire

culture. Zelner est le personnage qui ramène les personnages à leurs origines : personnage avec ses contradictions qui éprouve de la compassion pour le père mais le renvoie aussi à ses origines Le personnage du père suscite l’admiration de la mère, la mythomanie du père faisait rêver la famille, il a voulu s’intégrer pour ne pas être en marge de la société. II) Le paradoxe intérieur de Mina On peut mettre en parallèle le premier et dernier paragraphe, elle s’adresse à un auditoire avec des interrogations

aigue. Dans un cas comme celui-ci, le délire se fait si j´ose dire de facon ordonnée, par suite des réminiscences de culture et du potentiel d´intelligence du sujet. Mais les ruptures fréquentes, les chutes et les états dépressifs, et surtout la mythomanie, la confusion et les différentes phases de l´obsession sexuelle dominent.“ J´ai choisi cet extrait pour finir la déscription d´Adam. Je voudrais le commenter par un exemple:en ce qui se concerne sa confusion mentale, un jour il a trouve dans la

personnages secondaires, mais ils n'ont qu'une utilité ponctuelle. Le frère Giroflée a pour fonction de montrer le laxisme sexuel du clergé. Procuranté, noble vénitien, constitue une incarnation de la noblesse enfin sortie de ses 72 quartiers et autres mythomanies. C'est un Thunderten-Tronckh réussi, tout comme Martin est un Pangloss réussi. 

l'affreuse réalité se dévoilait. Je voulus à nouveau entendre Luc au sujet de l'affaire et je décidai de lui apprendre le fruit de mes investigations : les multiples mensonges de Jean-Claude Romand, son « ami » à la brillante façade qui cachait sa mythomanie. Luc me regardait sans vraiment entendre ce que je lui exliquai : Jean-Claude n'avait jamais été chercheur à l'OMS, il passait ses journées à tromper son monde, à « s'inventer » encore et toujours, à manipuler son entourage. Mais ses mensonges ont

qui l’on est et d’où l’on vient car ce savoir pourrait nous blesser. La médiocrité de notre être nous atteindrait ainsi. Il également possible de faire acte de mauvaise foi et de se mentir à soi-même. Parfois cela relève d’une pathologie appelé mythomanie. Le sujet préfère se masquer la vérité, ses motifs d’actions et se tromper lui-même plutôt que d’affronter l’angoisse que cela peut susciter. En clair se connaitre soi-même peut être assez inconfortable. En résumé une connaissance exacte de soi