Morale De La Fable Les Obseques De La Lionne

Le mot Fable vient du latin « fabula » qui désigne un court récit, une fiction. L’un des plus célèbres fabulistes est Jean de La Fontaine.Il a écrit deux recueils de fables, qui comportent 243 fables en prose. Une en 1668 du livre I à VI destinée à Louis de Bourbon puis une autre en 1678 du livre VII à XI écrite pour Mme de Montespan. Jean de La Fontaine est également un célèbre poète, dramaturge, moraliste du XVII ème siècle, il fait partie du mouvement classicisme et de l’Académ ie

 « L'Apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler 1’une le corps, l'autre l'âme. Le corps est la Fable; l'âme, la moralité. » Dit Jean de La Fontaine dans la préface de son premier recueil. Les Fables sont des œuvres à auxquelles La Fontaine consacra plus de vingt-cinq ans, dès la quarantaine jusqu'aux dernières années de sa vie. Un genre particulier aux multiples fonctions qui sont toujours valables au XXIème siècle. Etudiées très souvent dès le plus jeune âge, elles sont accessibles

Les sources Esope et PhèdreJean de La Fontaine s’est beaucoup inspiré de deux fabulistes de l’antiquité, Esope et Phèdre notamment, pour écrire ses fables, mais en renouvelant le genre. En effet, pour Jean de La Fontaine, la fable n’est plus la simple démonstration d’une morale mais un récit avec une intrigue.On ne sait pas grand-chose d’Esope. Né il y a 2500 ans, il serait l’auteur de fables qui à cette époque là étaient contées. Ceux qui les écoutaient, les répétaient ensuite. Plus tard, elles furent

La Fontaine, « Les Obsèques de la Lionne » 1. Un schéma classique Ce schéma est le suivant : – un récit aux étapes bien marquées, suivi d’une morale ; – les 16 premiers vers plantent avec vivacité le décor (octosyllabes, sauf vers 44 et 8, succession de passés simples, nombreux enjambements) : la mort de la lionne, l’annonce des obsèques, le chagrin de commande de la cour ; – le vers 17 interrompt le récit à la faveur d’un « je » qui marque l’intervention du fabuliste. Celui-ci

variétés dans les genres de l’argumentation : l’argumentation directe et l’argumentation indirecte, aussi appelée apologue dont Esope est considéré comme le fondateur du genre. La fontaine choisit l’apologue, et en particulier la fable et dit dans « le Pâtre le Lion » : « une morale nue apporte de l’ennui, le conte fait passer le précepte avec lui. » Dans quelle mesure placere docere n’est-ce que l’apanage de l’apologue ? Nous verrons dans un premier temps comment l’argumentation indirecte fait-t-elle

d’intéresser le lecteur ; de le faire adhérer à son propos et de l’amener au final à se poser les bonnes questions, pour forger son propre jugement. Ces trois textes sont très intéressants à traiter car ils démontrent les enjeux et ressorts de la fable, puis dans quel cas l’utiliser. Le texte A illustre la nécessité de bien examiner les conséquences de ses actes avant de se lancer dans une aventure. Jean de La Fontaine met en scène un personnage de l’antiquité, il nous explique que celui-ci ne s’est

celui qu'à créer il y a plus de trois siècles un poète qui a modestement prétendu traduire en vers les maigres récits d'Esope, de Phèdre ou encore d'Absténius; et qui emporté par son élan de génie a donné naissance à un genre littéraire unanime : la fable lyrique. Une comédie oscillant entre sourire et tragédie. D'ailleurs, pour un fabuliste de l'envergure de La Fontaine, son oeuvre ne se résume pas à une simple succession d'apologues édulcorés pour les plus jeunes; mais plutôt un moyen par l'entremise

certains animaux comme pour le lion, qui symbolise la puissance, la royauté, le pouvoir ; le renard, la ruse, la duperie, l’intelligence malicieuse ; le « loup », la violence et la cruauté ; l’« âne », le travailleur, l’honnêteté, mais aussi la bêtise. Mais il y a certaines symboliques bien plus complexes comme dans la fable « Les obsèques de la Lionne », où le

second temp comment l’apologue , par son aspect divertissant et instruisant à la fois , peut nous convaincre sur une morale et sur une idée. L’apologue est un excellent moyen pour convaincre ,en effet il est à la portée de tous ce qui facilite sa diffusion . même un enfant peut comprendre l’apologue . Par exemple dans le lièvre et la tortue , de Jean de la Fontaine , la morale est donné dès le début .Les personnages sont représentés sous les traits d’animaux et l’histoire est aussi des plus

sa préface des Fables, qu’écrire des fables soit une « entreprise futile » ? La Fontaine a longtemps écrit pour les enfants, notamment pour le dauphin qui était seulement âgé de sept ans à l’époque. Ainsi, on pourrait être amené à penser que la fable n’est qu’un divertissement puéril dépourvu d’esprit et de profondeur. Mais les fables qui constituent l’autre partie de son œuvre (à partir du livre VII) sont destinés à un public d’adultes et ont donc des visées différentes. Alors, on peut s’interroger