Mon beau-père et moi

Lebrument venait d'acheter l'étude de notaire de maître Papillon ; il fallait, bien entendu, de l'argent pour la payer ; et Mlle Jeanne Cordier avait trois cent mille francs liquides, en billets de banque et en titres au porteur Maître Lebrument était un beau garçon, qui avait du chic, un chic notaire, un chic province, mais enfin du chic, ce qui était rare à Boutigny-le-Rebours. Mlle Cordier avait de la grâce et de la fraîcheur de la grâce un peu gauche et de la fraîcheur un peu fagotée ; mais c'était

CRÉON, hausse les épaules. − Tu es folle, tais-toi. ANTIGONE. − Non, je ne me tairai pas! Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous dites que c'est si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre. CRÉON. − Tu aimes Hémon ? ANTIGONE. −  Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec

Devoir n°8 : Commentaire partiel Dans ce commentaire nous allons présenter l’excipit de Honoré de Balzac, Père Goriot publier en 1835. Balzac est né en mai 1799 et il meurt en Août 1850 à l’âge de 51 ans. Ces textes font parti du mouvement littéraire Réaliste, le réalisme est un mouvement littéraire né au 19ème siècles, dont les auteurs sont des noms comme Zola, Maupassant, les frères Goncourt. Le réalisme cherche à dépeindre la réalité ni a l’idéalisé, il dénonce aussi les mœurs de la vie

suivante, le qualifie de « grand benêt ». De plus sa réplique prouve son désintérêt et sa soumission lorsqu’il interroge son père sur ce qu’il « convient » de faire. Cela insiste sur son manque de caractère et tend à en faire un personnage caricatural qui semble incapable de comprendre les liens sociaux. Il évoque d’ailleurs Argan en usant de la troisième personne et en disant « le père » alors que ce dernier se trouve devant lui et l’entend. Par la suite Thomas utilise une gradation ascendante avec les

maître ; Arnolphe ou M. de la Souche, le vieux tuteur d’Agnès ; et Horace, le jeune et beau amant d’Agnès ; aussi que d’autres personnages secondaires, comme Alain, le paysan qui est aussi le valet d’Arnolphe ; Georgette, paysanne et servante d'Arnolphe ; Chrysalide, l’ami d'Arnolphe qui lui conseille de ne pas essayer de se marier avec Agnès ; Enrique, le beau-frère de Chrysalide ; un notaire ; et Oronte, père d'Horace et grand ami d'Arnolphe. On y retrouve aussi une situation typique de ce genre

Deux nominations à des postes considérables et enviés, celui d’historiographe du roi et celui de « gentilhomme ordinaire de la Chambre « , ponctuent et parachèvent, en 1677 puis en 1690, la brillante ascension sociale du courtisan. Marié en 1677, père de famille, homme riche, célèbre et estimé du prince, Racine n’a plus rien à désirer des biens de ce monde. Sa plume lui sert désormais à relater les hauts faits du monarque et à entonner sa louange. Il revient tardivement au théâtre, en donnant

3 dernières pages du livre : Le père Goriot d’Honoré de Balzac 1 - C’est un enterrement réaliste, satirique pathétique Relever et commenter les éléments réalistes puis satiriques puis pathétiques Les éléments réalistes des trois dernières pages qui relatent l’enterrement du Père Goriot : Balzac décrit un enterrement réaliste en utilisant des termes exacts: La bière couverte d’un drap noir, l’eau bénite, le service moins coûteux des vêpres, le corbillard, le char (p. 365) Le déroulement

présentation explicite, seulement quelques petites indications physiques sur le jeune homme « • M.V., Frédéric = noms évoqués comme si leur identité était connue du lecteur • Seule indication : champ lexical de la famille « à son père, à son grand-père, à son arrière-grand-père », « un parent, un descendant de ce V. » C) Narrateur et lecteur impliqués • Emploi du « on » = univers aussi familier pour le narrateur que pour le lecteur, et emploi de tournure familières comme « un descendant de ce V. de

furent éblouissants. » (= métaphore).  Le bonheur de Cécile est lié à la présence de son père : Eloge de son père par Cécile : - accumulation de vocabulaire mélioratif : « jeune, plein de vitalité, de possibilités », « bon, généreux, gai, et plein d’affection pour moi », « Je n’imagine pas de meilleur ami ni de plus distrayant. » (hyperboles). - « Il poussa même la gentillesse jusqu’à me demander.. » : son père lui fait cette demande car le bonheur de sa fille compte avant ses conquêtes féminines

remords, de la violence la plus obscure à de grands moments de lucidité, ce qui suscite chez le spectateur la pitié. Phèdre est une figure tragiquement écartelée.La culpabilité de Phèdre est d’abord une culpabilité sociale et familiale : elle aime son beau-fils, Hippolyte, fils de Thésée et d’Antiope. Elle ne respecte non plus son devoir d’épousem puisqu’elle est reine: mariée du roi Thésée, elle déchoit de son rang et trahit sa fonction. Enfin, elle est indigne du titre de mère: bien qu’ayant un fils