Molière Dénonciation

comme on peut le voir lorsque Tartuffe se fait arrêter à la place d’Orgon. En quoi les mœurs et les caractères des personnages sont-ils comiques ? Les caractères des personnages, très hauts en couleurs, construisent une base qui servira à Molière pour créer de l’humour dans la pièce. En effet, la différence entre ces mêmes caractères construit un cadre satirique et caricatural d’une société qui à la base n’est pas aussi joyeuse que dépeinte dans la pièce. Les affronts entre toutes ces personnes

      Pour érotiser le pouvoir, il suffit de donner un rôle héroïque ou salvateur à un représentant du pouvoir, qui malgré la menace du danger arrive à retourner la situation à son avantage et celui de son peuple. C’est le cas de « Tartuffe » de Molière, où, à la fin, l’histoire prend une mauvaise tournure, mais la famille d’Orgon est sauvée, car un exempt du prince reconnaît en Tartuffe un malfaiteur, et l’arrête pour rendre les biens à la famille. Le Roi, représentent du pouvoir a finalement eu

L’intérêt que revêt l’œuvre de Molière dans la littérature française consiste d’abord en son audace à démasquer les tares de la société du XVII siècle, de remettre en cause toutes les pratiques morbides qui tourmentent le corps social, à dessein de les corriger nonobstant les risques qu’encourt l’auteur en abordant des sujets susceptibles d’irriter la conscience du pouvoir régnant. La pièce de Le Tartuffe s’inscrit dans cette même perspective du moment où elle a suscité une grande polémique et

Introduction : Le texte proposé ici est la scène 3 de l’acte IV de Dom Juan, ou plus communément appelée « la scène du pauvre ». Cette pièce de théâtre comique fut écrite en 5 actes par Molière, homme de théâtre complet. Après s’être attaqué à la religion dans son audacieux Tartuffe, Molière renchérit avec Dom Juan. Ce « grand seigneur méchant homme » impie et libertin veut créer une « entreprise amoureuse » pour y collectionner ses conquêtes. Dans cette scène, La Violette a fait attendre ¾ d’heure

vives polémiques car il est jugé trop cru. L'écrivain y restitue en effet la langue et les mœurs des ouvriers, e fait une description très réaliste des ravages causés par la misère et l'alcoolisme. Zola mène a l’égard de la condition ouvrière une dénonciation virulente en se servant du réalisme. Soit comme inspiration soit comme problème à résoudre, les imperfections d'une société ont souvent une influence décisive sur la production artistique. Ainsi, dans Situations II, Jean Paul Sartre dit:

Lecture analytique : Molière, Le Malade imaginaire, III, 3, de «Mais raisonnons un peu, mon frère… » à « et vous me donneriez mon mal ». Eléments pour une introduction : Le Malade imaginaire est souvent considéré comme l'une des pièces les plus riches et des plus profondes de Molière, en raison des thèmes qu’elle développe (réflexion sur la mort, satire et dénonciation de la médecine), de la présence d’un héros paradoxal (un malade sain), s’enfermant dans sa folie et s’opposant à l’amour

permet donc lui aussi la dénonciation. Le comique et même l'absurde sont eux aussi de bons moyens de dénonciation pour exprimer ce qui scandalise. En effet, de nombreux artistes, et particulièrement des écrivains, se sont servis du comique et de l'absurde pour souligner des actes, situations ou personnages qu'ils souhaitaient mettre en cause ; Voltaire pensait qu'un lecteur amusé était plus intéressé par ce qu'il lisait qu'un lecteur ennuyé. Dans le bourgeois gentilhomme, Molière choisit de dénoncer

[pic]le rire est provoqué par la dénonciation caricaturale des ridicules et par l'expression mécanisée d'une passion. [pic]  Textes théoriques : [pic]Aristote : Poétique - Molière : L'Impromptu de Versailles, Critique de L'Ecole des Femmes - N. Boileau : Art poétique - V. Hugo : Préface de Cromwell - H. Bergson : Le Rire - Ch. Mauron : Psychocritique du genre comique. [pic]  Œuvres caractéristiques : [pic]la comédie de mœurs tourne en dérision un travers à la mode (Molière, Tartuffe), [pic]la comédie

encore utilisé de nos jours .Aristote définit la comédie par opposition à la tragédie comme « L’imitation du ridicule des Hommes ». Ce n’est qu’à la Renaissance que le terme « comédie » prend la définition que nous lui connaissons aujourd’hui. Molière donne ses lettres de noblesse à la Comédie, grâce à son talent et à la protection du Roi Louis XIV. Ce genre a pour but d’être comique [« qui appartient à la comédie et provoque le rire »], de distraire le spectateur mais aussi de dénoncer ou de mettre

définissent tant de subtilités pour définir les différents sentiments et différents rires que vont provoquer la pièce chez le spectateur. Le tout étant d'épurer ou plus souvent d'exagérer les différents éléments de la pièce ; les titres des pièces de Molière évoquent souvent les personnages qui y sont mis en scène, et annoncent déjà leurs caractères excessifs: L'Avare, Le Bourgeois gentilhomme, Don Juan, Les Fourberies de Scapin… Les portraits qui en sont dressés ensuite au fil de l'histoire tendent vers