Modernité Et Postmodernité

va-et-vient (d’où une forte individuation-personnalisation). Anne Muxel : on est rentré dans une post-politique, où la politique (et la participation politique) a suivi une évolution comparable à celle de la morale, de la modernité ou du matérialisme (post-matérialisme, postmodernité…). La sphère du politique est atteinte très profondément par ce mouvement d’individuation et de personnalisation. C’est pourquoi on parle de la crise (« quand le vieux meurt et que le neuf hésite à naître ») : on est au

S’intéresse à la science des Mythes (4 volumes des Mythologiques) Jean François Lyotard : • Condition postmoderne qui affirme son incrédulité face aux « grand récits » de la modernité. La science, la politique et les arts se mesurent par leur contribution au progrès : c’est le constat de cela qui fait la postmodernité. • Chaque domaine et compétence est séparé des autres ; il faut vivre dans une société fragmentée. Jean Baudrillard : • Aliénation dans la consommation • La représentation

l’utopie passe dans le langage courant de projet politique à illusion après l’essor économique du XIXe siècle qui fera de l’Europe un espace de sociétés industrialisées. Ces sociétés industrialisées –d’aucuns diraient la modernité – signent la fin des grands utopistes. La postmodernité, dans son aspect critique, vient peut-être offrir des alternatives. 2 « Déclaration de Paris » (de l’Internationale Socialiste), Libération 9 novembre 1999. 3 Trop de travailleurs sociaux accédant à un grade universitaire

prend pour fin ultime et n'existe que pour lui-même »15. Ainsi peut- on poser l'équivalence de ces trois termes : bourgeoisie, capitalisme, modernité16. S'interroger sur la formation de la classe bourgeoise, c'est mettre au jour les racines de la modernité. Au XVIe siècle, les grandes découvertes délivrent l'Europe de la dépendance de l'Orient pour ce qui est des métaux précieux, et donnent à l'Atlantique une importance décisive. Surtout, elles semblent ouvrir la possibilité d'une dilatation infinie

lointaines ou récentes, souvent refoulées, ont permis à la littérature française contemporaine de se revitaliser au-delà, ou à côté, des recettes narratives héritées du Nouveau Roman ou de la furie textuelle des années septante, minimalisme et postmodernité confondus. Elles procurent à l’écriture de langue française une chance inouïe de se positionner au-delà du soupçon qui l’a fortement imprégnée, Cf. Dominique Rabate, «Etat de la prose», in Prétexte, n.º 21/22, printemps 1999, p. 95. 2 Cf. aussi

73 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 74 5. La religion face aux défis de la modernité .......................... 76 Texte 22 : La dynamique du religieux, R. Bastide (1898-1974) 78 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 79 Texte 23 : Les mutations du religieux en régime d’ultra modernité, J.-P. Willaime (né en 1947) .................................... 81 Pour mieux comprendre le texte .....................

extraterrestres, ou encore chimpanzés et dauphins pensants) permettant de décentrer l’homme et de mettre en scène des cultures disposant de leurs propres manières de comprendre et de juger. De fait, la SF participe, à sa manière, au débat entre modernité et postmodernité, sans, pour autant, se mettre au service de thèses philosophiques déjà existantes. C’est cela le risque propre à la SF. Mais en quoi les risques de la SF expérimentale sont-ils en affinités particulières avec les sciences ? La SF ne met

Leçon 5. Maîtrise et satisfaction des désirs Que nous conseille l'opinion quant à la conduite à tenir vis-à-vis du désir ? La postmodernité flatte la recherche du plaisir. "Vivre ses désirs" est une formule publicitaire assez banale. Nos mœurs n'ont pas une forme répressive, ils sont plutôt très largement laxistes. Nous partageons l’opinion selon laquelle le bonheur, c’est la satisfaction de tous les désirs. La libération sexuelle a enseigné qu'il ne fallait surtout pas réprimer

Tout se passe comme si le projet absurde de l’homme moderne de prendre la place de Dieu l’avait conduit à la perte du sens suite à son échec pathétique… Comme l’a parfaitement montré le philosophe Gilles Lipovetsky dans L’ère du vide, la postmodernité se caractérise par la montée de l’individualisme hédoniste. Mais cette tendance ne signifie pas pour autant l’abandon de toute quête du sens. Depuis le début de ce nouveau siècle qu’André Malraux pronostiquait « spirituel », tout se passe comme

bien compte de l'essence de ce système socioculturel qu'est l'astrologie. Système rendant compte des mécanismes d'interdépendance (p. 66). Il s'agit d'une expérience sociale, qui s'exprime de diverses manières, et, de plus en plus, dans la post-modernité. Elle doit être prise en compte. Cette thèse y contribue. · Je souligne, également, quelques faiblesses, perceptibles en particulier, dans le chapitre VI sur les médias. Peut-être aurait-il fallu le placer en annexe, comme illustration. Le ton et