Modernité De Verlaine

c- LE SYMBOLISME La fin du siècle révèle une classe d’artistes coupés du monde et dont le caractère marginal parait scandaleux : Charles Baudelaire, condamné pour ses Fleurs de Mal, Arthur Rimbaud qui fit parler de révolution poétique, Paul Verlaine autour duquel se créa la légende>. La conception moderne de la poésie fut inaugurée par Baudelaire avec les fleurs du Mal (1857), texte fondateur d’une nouvelle esthétique. Pour lui, le langage poétique pouvait opérer une transmutation du monde

en 1848 qui est le lieu où se retrouvent les âmes des innocents qui sont morts sans avoir reçu le sacrement du baptême. Et enfin "Les Fleurs du mal" On repère dans le titre un oxymore : fleur/mal. L’œuvre exerça une influence considérable sur Paul Verlaine, ou encore Arthur Rimbaud. Son œuvre est construit sur un cheminement moral, spirituel et physique, mettant également en évidence les relations entre les cinq sens et les émotions humaines

des mots sur leur ressentis, sur leur histoires ou juste sur ce qu'il leur passe par la tête. Comme disait Victor Hugo : « La poésie est un monde enfermé dans un homme ». La poésie traite plusieurs thèmes comme la révolte, le temps qui fuit, la modernité, les maux d'amours... Depuis toujours, la femme a été l'inspiratrice, la muse d'une infinité de poètes. Encore aujourd'hui, il reste l'un des thèmes le plus beau et le plus inépuisable. La femme, par sa beauté, son élégance, sa grâce, sa sensualité

critique d’art, il est surtout connu pour son recueil Les Fleurs du Mal publié en 1857, mais aussi pour ses poèmes en prose regroupés dans Le Spleen de Paris. Inspiré par le Romantisme et le Parnasse, il est un précurseur du Symbolisme et de la modernité poétique. I. Biographie Il entre au  lycée Louis le Grand  à Paris. Baudelaire se fait remarquer par son caractère rebelle. Il commence à fréquenter le Quartier latin. En 1839, il est renvoyé

ou de la contemplation. -L’échec de la révolution de 1848 inaugure un nouvel âge du lyrisme. Dire «je» en liant son destin à celui des opprimés (≈esclave) semble dérisoire. Reste, avec Baudelaire, le plaisir de créer une forme belle,musicale. Verlaine, en diluant l’alexandrin dans des rythmes impairs, expérimente une «musique du moi» mélancolique. -Le rejet du Romantisme s’accentue à la fin du XIXe siècle et début du XXe. Les poètes s’inspirent de l’opéra wagnérien pour renouveler leur inspiration

ne la dois priser ; Destourbé m’a longtemps, soit tort ou droit, De voir France que mon cœur aimer doit ! Charles d’Orléans Le voyage psychologique Kaléidoscope Poème de Verlaine tiré de son recueil « Jadis et Naguère » où il publie son Art poétique et propose sa théorie sur la musicalité des vers. Verlaine, à travers ce poème, abolit la frontière entre le rêveur et le rêve. Il fut rédigé en prison en octobre 1873. À Germain Nouveau. Dans une rue, au cœur d’une ville de rêve, Ce sera

vers. L’enrichissement passe aussi par la recherche de sens rares et de néologismes (par exemple « incanter » dans les Sapins d’Apollinaire, qui, « graves magiciens //Incantent le ciel quand il tonne », ou « aube » associé aux Soleils couchants par Verlaine), par les connotations comme l’Inspiration derrière la figure féminine dans les Pas de Paul Valéry (« Personne pure, ombre divine,/ Qu’ils sont doux, tes pas retenus ! ») ou par des réseaux lexicaux tissés dans le poème comme la religiosité dans

ordinaire, intégré à la société, discret, qui trouve dans la poésie une autre façon d’être lui-même ; parfois reconnu par les media : Printemps des Poètes, poèmes adaptés en chansons. Mouvements et fonction de la poésie • L’Esprit nouveau La modernité crée de nouvelles réalités (urbanisation, progrès techniques, découverte des pays étrangers avec leur culture, peinture cubiste et abstraite…) auxquelles la poésie cherche à s’accorder : refus des « écoles » poétiques, modernisation des formes

Les romantiques comme Hugo, les symbolistes comme Baudelaire et à leur suite Verlaine et Rimbaud renouvellent la poésie à la fin du XIX° siècle. Victor Hugo dans les Contemplations permet à la poésie d'employer toutes sortes de mots, contrairement à la poésie classique qui recherchait le terme parfait et employait un langage soutenu. Baudelaire, lui renouvelle le beau qui pourra être bizarre ou tiré du mal lui-même. Verlaine recherche de nouveau rythme et préfère l'impair. Quant à Rimbaud, dans son

à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867(à 46 ans). « Dante d'une époque déchue » selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l'œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette…), mais