Messieurs les jurés

désolation véritable et la douleur profonde de ce créateur sincère et convaincu qui, lui aussi, aurait pu mettre en tête de son œuvre : C’est ici un livre de bonne foi». Montrant la beauté de l’œuvre, il en fit une interpretation. «Comprenez-vous, messieurs, le danger de juger une œuvre entière, une œuvre d’ensemble, sur quelques pièces isolées, sur quelques vers détachés, sur quelques expressions prises çà et là et habilement rapprochées ; quel est le poète et quelle est l’œuvre qui pourraient résister

pourquoi l’intelligence (page 152 ligne 72 + 77-78) qu’on lui reconnaît sert d’argument contre lui. Quant à apprécier son niveau d’intelligence et de culpabilité, c’est l’affaire de la société. “Cet homme, messieurs, cet homme est intelligent.“ page 152 ligne 72, c’est comme dire « Cet homme, messieurs, cet homme est coupable. » Le lecteur, lui, se contentera de constater que, quel que soit son degré d’intelligence ou de culpabilité, il est victime d’une société qui préfère à l’homme réel, donc mystérieux

pièces sonnantes et trébuchantes combien sa vengeance et le meurtre de ses deux enfants ont-ils coûté à Turcotte? Des centaines de milliers de dollars? Peut-être. Je me demande comment se sent l'infanticide. Est-il fier d'avoir réussi berner les 11 jurés? Il ricane sans doute. Il ne voulait pas vraiment se suicider après avoir tué ses enfants. Il était bien trop lâche pour se faire justice. Cette histoire de la tentative de suicide au Windex est ridicule. Un médecin comme lui qui aurait vraiment voulu

l’on peut ainsi connaître les émotions du narrateur. Celles-ci, cependant, ne sont que faiblement exprimées à cause de la quasi-absence de celui-ci : il nous relève des paroles de son propre procès au discours direct « J’en ferais la preuve, messieurs les jurés, et je le ferais doublement […] » (lignes 5 et 6) comme au discours indirect: « Il a résumé […] il a rappelé» (lignes 10 à 12). Cela nous démontre finalement que Meursault est comme absent de son propre procès, qu’il en est juste un témoin

Meursault L'avocat se leva, car il ne pût résister à montrer l'injustice qui a lieu dans la salle. Il prit la parole, afin de lire sa plaidoirie, d'un ton élevé, clair, et lu à la perfection. : - « Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Jurés, si vous le voulez bien, je vous prierai de m'écouter un instant. J'ai en effet une certaine vérité à vous faire comprendre ici. C'est mon seul but dans cette prise de parole. C'est effectivement une terrible injustice qui est en train de se

hasards. Le personnage de ce roman va se trouver pris dans l'engrenage judiciaire.]   Et j'ai essayé d'écouter encore parce que le procureur1 s'est mis à parler de mon âme.   Il disait qu'il s'était penché sur elle et qu'il n'avait rien trouvé, messieurs les jurés2. Il disait qu'à la vérité, je n'en avais point, d'âme, et que rien d'humain, et pas un des principes moraux qui gardent le cœur des hommes ne m'était accessible. « Sans doute, ajoutait-il, nous ne saurions le lui reprocher. Ce qu'il ne

sa politique de non-confidentialité, et ce, parce que l’accessibilité aux pages personnelles de chaque membre, appelé « murs », est tout à fait faisable par n’importe quel autre utilisateur de ce réseau social. Ce qui signifie, mesdames et messieurs les jurés, que les informations dites « personnelles » peuvent être lues par des personnes auxquelles elles ne sont pas destinées. L’échange qui nous amène ici, aujourd’hui, nous a été envoyé par un membre de ce réseau, lui-même employé à ALTEN et

Mesdames et messieurs les jurés, permettez moi de prendre la parole pour défendre l'Homme dans ce procès. Je vais d'abord contre argumenter sur ce qu'a dit cette perdrix, tout en donnant mes propres arguments, qui eux sont véridiques. Premièrement, vous dites que de tous les animaux il n'y a que l'homme pour se relever gaiement après un événement difficile, et vous considérez cela comme de la «magie noire». Je ne puis partager votre avis, car cela peux être quelques magies, mais nullement

Mesdames, Messieurs les jurés, Nous sommes réunis en ce jour afin de débattre d’un sujet douloureux, inhumain, Vous vous souvenez toujours, sans nul doute des événements qui se sont déroulé dans un restaurant il y maintenant 3 ans. Un attentat, un attentat kamikaze dans un restaurant dont la clientèle était majoritairement des enfants. On aura au total resencé 17 victimes, 11 morts et 9 handicapés à vie. Lors de ce procès, nous allons essayer, s’il l’on peut de comprendre ce geste inhumain

et dit en souriant au procureur du roi — Voilà un scélérat qui partage son pain avec ceux qui ont faim. — Puis il baisa la main d’Albin. La liste des témoins épuisée, monsieur le procureur du roi se leva et prit la parole en ces termes — Messieurs les jurés, la société serait ébranlée jusque dans ses fondements, si la vindicte publique n’atteignait pas les grands coupables comme celui qui, etc. Après ce discours mémorable, l’avocat de Claude parla. La plaidoirie contre et la plaidoirie pour firent