Plaidoirie pour meursault
L'avocat se leva, car il ne pût résister à montrer l'injustice qui a lieu dans la salle. Il prit la parole, afin de lire sa plaidoirie, d'un ton élevé, clair, et lu à la perfection. :
- « Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Jurés, si vous le voulez bien, je vous prierai de m'écouter un instant. J'ai en effet une certaine vérité à vous faire comprendre ici. C'est mon seul but dans cette prise de parole. C'est effectivement une terrible injustice qui est en train de se produire ici, dans cette pièce. Mon client, Monsieur Meursault, ne mérite en aucun cas ce traitement.
Rappelons les faits, c'est un dimanche en milieu de journée, mon client est épuisé par son travail. Il fait très très chaud. Le soleil, la lumière l'aveuglent. Ensuite, un individu, alors que mon client marche tranquillement seul, sur la plage, surgit armé d'un couteau. Monsieur Meursault, paniqué, n'a eu que la réaction la plus normale, sortir son arme, un revolver, de sa poche, pour se défendre en cas d'attaque. La réflexion du soleil sur la lame du couteau l’ébloui et l'alarma encore un peu plus, jusqu'au point d'accomplir cette horrible acte. Le meurtre. Cependant la panique, la chaleur, la lumière sont aussi des facteurs clés de ce meurtre. Mon client aurait dû, effectivement attendre, afin de s'abstenir de ce meurtre. Ou enfin baisser son arme et attendre que l'Arabe en fasse de même.
Mais ce n'est pas un meurtre, c'est plus un accident, un malentendu.
Mon client, nous pouvons le comprendre, n'est affecté d'aucun sentiments. Sa mère est décédée il y a peu de temps. Il n'a pas de femme. Ni de réels amis. Cette homme a perdu toute raison de vivre. Le condamner ne serait pas le bon choix.
Revenons à ce terrible geste qu'il a accomplit. Pouvez vous en vouloir à un homme qui n'était pas dans son état normal. Le soleil le brûlait, il transpirait, il était aussi très fatigué. Que dire de plus. Cette homme qu'il a tué, avait frappé Raymond, un de