Maynard Limitée

Smith (1723-1790) ne prêtait à l’Etat que des fonctions minimales afin de laisser le marché s’autoréguler. Ensuite dès la seconde moitié du XIXème siècle, le rôle de l’Etat est désormais d’être un « gendarme des marchés ». En revanche, pour John Maynard Keynes (1883-1946), l’Etat doit soutenir la croissance en stimulant l’économie par des politiques de relance en engageant des dépenses publiques supplémentaires. Désormais l’Etat actuel est un  « état-providence », c’est-à-dire, qui protège contre

emploi. Son idée centrale, la répartition du revenu s’ajuste de façon que l’épargne soit égale à l’investissement, exclut le principe de la demande effective. On est ramené à une situation où la loi de Say prévaut, où la production globale n’est limitée que par les ressources productives : une réduction de la demande d’un bien entraîne, par compensation, l’augmentation de la demande d’un autre bien. Son analyse concerne le long terme : elle est développée dans le cadre d’un modèle de croissance dynamique

dans le fascicule. Si nécessaire, s’y reporter. La science économique est une science humaine. Son objet est d’étudier comment les hommes se comportent pour arriver à satisfaire leurs besoins illimités alors qu’ils sont confrontés à une quantité limitée de biens disponibles pour les satisfaire. Cette science s’attache donc dans un premier temps à décrire, mesurer et comprendre les choix effectués par les agents économiques. La science économique est donc la science des choix, elle décrit des phénomènes

utilise le concept de convention en ce qu'elle est une approche interprétative des conventions. Son programme consiste en une reprise du projet radical de John Maynard Keynes qui vise à tirer toutes les conséquences pour l’analyse économique d’une prise en compte réaliste de l’incertitude, pendant d’une hypothèse de rationalité limitée. Au premier rang de ces conséquences figure la nécessité d’un traitement endogène des modalités de gestion de cette incertitude, soit des représentations pratiques

Année universitaire : 2012-2013 Sommaire : INTRODUCTION I. La biographie de Jean Maynard keynes : II. La réfutation de la loi de Say 1) Rappel de la loi des débouchés 2) La Réfutation de Keynes III. L’aspect Monétaire de la théorie  1) Préférence pour la liquidité 2) Les motifs de la détention monétaire IV. L’aspect économique de la théorie  1) La Demande effective : a.

Sous-section 2 : L’école historique allemande Sous-section 3 : Karl Marx Chapitre II : L’intervention de l’ETAT après la crise 1929 Section 1 : l’école keynésienne : Sous-section 1 : John Maynard Keynes Sous-Section 2 : William Beveridge Section 2 : les néoclassiques Sous-section 1 : l’économie de bien être néoclassique Sous-section 2 : l’école de Chicago Friedman Conclusion générale

tout consensuel et son utilisation requiert une grande prudence, tant il a oscillé entre différentes significations : Lorsqu’il apparaît, en 1844, le terme désigne – de manière assez générale – une forme de libéralisme qui admet une intervention limitée de l'État. Dans la même ligne, à la fin des années 1930, des économistes français – comme notamment Auguste Detœuf ou Louis Marlio – utilisent ce terme pour désigner une forme de libéralisme qui n’est pas forcément synonyme de laissez-faire (on parle

principal objectif d’assurer le financement des services publics. Le volume des dépenses de l’État n’était alors pas considéré comme une variable susceptible d’influencer le niveau d’activité de l’économie. L’analyse de l’économiste britannique John Maynard Keynes a modifié cette conception en soulignant l’impact de la politique budgétaire sur le niveau d’activité économique d’un pays. Par conséquent, la plupart des pays développés ont mené depuis les années 1930 des politiques de relance budgétaire

existe toujours une demande suffisante pour écouler tous les biens et services produits. L’équilibre sera rapidement trouvé si l’activité fonctionne sans entrave, avec une pleine liberté de mouvement de capitaux. L’intervention de l’Etat doit être limitée à ses fonctions d’Etat-gendarme (fonctions régaliennes). L’Etat intervient donc peu dans le circuit économique. L’équilibre général est obtenu, pour les néo-classiques par la juxtaposition des préférences individuelles des agents qui donne une

Ricardo, pour qui le développement du commerce international est source de richesses pour un pays ? Les économistes classiques sont néanmoins, dans l’ensemble, au moins d’accord sur un point : l’intervention directe de l’État dans l’économie doit être limitée au minimum nécessaire pour garantir le bon fonctionnement du marché. En cela, on peut considérer qu’ils sont libéraux. Les « classiques » s’interrogent tous sur l’origine et la formation des richesses. Si leurs réflexions divergent sur ce point,