Mathias Grunewald

trois panneaux on appelle ça un triptyque ( œuvre de la renaissance ) Otto dix s'est inspiré du célèbre tableau LE RETABLE D ISSENHEIM 1513-1515 de Mathias Grünewald . Dans le retable d'Issenheim il est aussi question de mort de souffrance et de résurrection puisque le panneau central est une crucifixion (c'est à dire le Christ sur la croix). GRÜNEWALD choisit de peindre sans rien voiler de la déchéance du corps crucifié : corps amaigri, déformé, creusé par la douleur, mains et pieds arqués, chairs

brutalité et la sauvagerie vécues pendant le conflit. 2.L'oeuvre Cette œuvre composée de trois panneaux principaux est appelée triptyque. Il évoque avec son triptyque une œuvre majeure de la Renaissance : le RETABLE D ISSENHEIM 1513-1515, de Mathias Grünewald C’est une peinture, représentant le front de la 1ère Guerre Mondiale. On peut voir de gauche à droite l’ordre d’une bataille : la montée au front, la bataille, l’entraide et la fuite et mis à la place de la prédelle la mort, le repos éternel

son inhumanité qui est évoquée : (en bas à droite) amoncellement de corps déchiquetés surplombé par un cadavre aux yeux vides, à la bouche ouverte d'où jaillit un vers et à la peau parsemée de pustules qui évoquent tout à la fois le Christ de Mathias GRÜNEWALD mais aussi les conditions d'hygiène abominables dans lesquelles ont vécu les poilus dans les tranchées (maladies, épidémies). Ce cadavre tend une main, tentative désespérée d'obtenir de l'aide dans un univers d'où l'humanité a disparu, son appel

comme une armée de fantômes sans visages , sans identité. Au-dessus de leur têtes , le ciel est menaçant . Dans le panneau centrale , en bas à droite , des corps déchiquetés à la peau parsemée de pustules qui renvoie au retable d’Issenheim de Mathias Grünewald . Un cadavre , sur un résidu d’architecture , désigne de son doigt la mort qui s’entassent plus bas . L’arrière plan occupé par la représentation de ruines : restes de maison écroulées ou calcinées , paysage désertique ou aucune trace de présence

Le panneau centrale, les panneaux latéraux et la prédelle. Otto dix inscrit donc son travail dans une perspective religieuse. Il s’inspire en particulier de l’un des retables les plus célèbres : le retable d’Issenheim (Alsace) peint par Matthias Grünewald au 18eme siècle. C’est une Œuvre figurative car on reconnaît des éléments du réel : il s’agit de scènes de guerre. Cette œuvre fait le portrait de divers soldats. Ils sont principalement vus en action, pendant la bataille. Il s’agit donc de portraits

de la guerre. C’est pour cela qu’il se représente en sauveur : il nous met en garde contre la guerre et ses atrocités. Prolonger l'étude de l’œuvre en comparant avec d'autres œuvres : Le retable d'Issenheim Le retable d'Issenheim de Mathias GRÜNEWALD est une œuvre que l'on peut comparer avec La Guerre d'Otto DIX. Dans Le retable d'Issenheim, il est aussi question de mort et de souffrance puisque le panneau central est la représentation du Christ sur la croix et le peintre choisit de peindre

portes que l’on ouvre pour voir les peintures intérieures. - Otto dix inscrit donc son travail dans une perspective religieuse. Il s’inspire en particulier de l’un des retables les plus célèbres : le retable d’Issenheim (Alsace) peint par Matthias Grünewald (XVIème) : Contexte historique : Nous sommes entre les deux guerres. L’Allemagne a perdu la Première Guerre Mondiale. Climat politique difficile en Allemagne dans les années 20 et au début des années 30 : tentative de coups d’Etat des Bolcheviks

la prostitution et la violence. Les nazis trouvent ses œuvres dégénérées. Un bon nombre de ses œuvres sont brulées ou sont présentées à l'exposition nazie. Description détaillée de l’œuvre : Otto Dix s'inspire du retable d'Issenheim de Mathias Grünewald (peintre de la Renaissance, 16 ème siècle). Le retable appartient à l'art religieux car on trouve les retables dans les églises. Le retable se constitue de trois parties cela s'appelle un triptyque. PANNEAU DE GAUCHE : Ce panneau représente

pas choisie par hasard puisqu'il évoque avec son triptyque une œuvre majeure de la Renaissance : Le retable d'Issenheim de Mathias GRÜNEWALD Dans le retable d'Issenheim (détails reproduits ci-contre) il est aussi question de mort et de souffrance puisque le panneau central de celui-ci est la représentation d'une crucifixion (c'est à dire du Christ sur la croix) que GRÜNEWALD choisit de peindre sans rien voiler de la déchéance du corps crucifié : corps amaigri, déformé, creusé par la douleur, chairs

sombre et rouge. Analyse plastique : • Le tableau est peint en triptyque, qui se lit de gauche à droite puis en bas, comme une sorte d’histoire. Il est réalisé à la peinture sur du vois. Cette œuvre rappelle Le Retable d’Issenheim de Mathias GRÜNEWALD, œuvre de la Renaissance. Ce dernier est aussi question de mort, et de souffrance ( Crucifixion du Christ au centre). • Il y a du contraste. Notamment dans le panneau de gauche avec l’homme en blanc et le fond noir. Otto Dix utilise généralement