Massacre de la Saint-Barthélemy

des règles successorales. La religion royale est établie en France comme «catholique, apostolique et romaine », cette précision apportée par l’arrêt Lemaistre est due au conflit encore présent entre catholiques et protestants. Après le massacre de la Saint Barthélémy en 1572 dont la royauté s’est vite dégagée de toute responsabilité, la division entre les deux croyances s’accentue, si le protestantisme préfère marquer leur universalité : une Église universelle et apostolique. Il est pour les « princes

complémentaires ; la plupart des érudits sont clercs pour pouvoir toucher des revenus réguliers ; après 1550, les publications en français dépassent celles en latin. Mais guerres de religion -la Réforme- qui déchirent la France et l’Europe (massacre de la Saint –Barthélemy, le 24 août 1572), et auxquelles l’Edit de Nantes (1598) mettra fin. C’est aussi l’époque de grandes découvertes géographiques (Magellan, Vasco de Gama) et scientifiques (les astronomes Copernic, Galilée, le médecin Ambroise Paré)

Protestant et catholiques cohabitent, mais il y a de fortes tensions voir des conflits. Une guerre éclate entre les huguenots (protestants) et les catholiques de 1562 à 1598. L'évènement le plus marquant est en 1572 avec le massacre de la Saint-Barthélemy, où 3000 réformés furent massacrés à Paris. La situation s'apaise avec l'Edit de Nantes en 1598 promulgué par Henri IV, qui donne aux protestants des places fortes et leur pratique de culte. La renaissance et l'humanisme naissent au XVème siècle en Italie

les surpassions en toute sorte de barbarie. » En effet, il insiste sur la cruauté de la guerre, les tortures et les populations décimées du à une différence culturelle, religieuse, politiques ou ethniques. Le 24 aout 1592, a eu lieu le massacre de la Saint Barthélémy qui a provoqué plusieurs milliers de morts protestants et catholiques. Ce conflit démontre bien la cruauté que peut provoquer une divergence de religion. L'ethnocentrisme surestime le groupe social auquel on appartient, cela peut conduire

représentées font référence à des événements antiques – tels que la vie du Christ. De plus, toutes ses œuvres ont pour centre des êtres humains : c’est le cas de La Joconde, où l’unique sujet du tableau est Mona Lisa. • Lorsqu’il représente des personnages saints ou divins, Léonard les peint sous les traits de simples êtres humains. Léonard emploie des techniques picturales nouvelles, dont beaucoup lui sont attribuées : le clair-obscur qui joue sur le contraste ombre/lumière (dans La Joconde, Mona Lisa se

L'année suivante, la Ligue destitue le roi suite à l'assassinat des deux chefs de la maison ; leur frère survivant, Charles, duc de Mayenne, devient le principal opposant à l'avènement du roi protestant Henri IV. les Bourbons : descendants de saint Louis en ligne directe, ce sont des princes du sang. Les membres de cette maison ont donc la préséance sur tous les autres gentilshommes du royaume et siègent non loin du roi dans les cérémonies. En dépit des indécisions et voltefaces politique et

sensible dans les œuvres de la Renaissance (chez Ronsard par exemple), mais aussi de superstitions et d’un obscurantisme meurtriers : la chasse aux sorcières s’ouvre au XVIe, la Réforme aboutit aux bûchers allumés à travers toute l’Europe et aux massacres en série des guerres de Religion ; de plus, l’astrologie se développe à l’exemple de l’Antiquité : Nostradamus (1502-1566), contemporain d’Ambroise Paré, de Bernard Palissy ou encore de Copernic, fut l’un des devins de Catherine de Médicis.   1

Jean-Antoine du Baïf en 1572. C’est lui qui parle et il choisit la focalisation externe pour s’adresser aux victimes du massacre de la Saint Barthélémy survenu dans la nuit du 24 août 1572. Le poète semble se sentir très proche des morts auxquels il s’adresse. Il nous fait partager sa tristesse, sa compassion. La pointe est un avertissement macabre pour empêcher la répétition d’un tel massacre. La connaissance de tous ces éléments permet une lecture plus limpide. Quand le poète parle de la « terreur des

Quant au don entre inégaux sociaux, les personnes inférieures offraient leurs services à la personne supérieure afin d’obtenir une protection. Les pratiques du don religieux étaient commandées par Dieu par les sept œuvres de miséricorde énumérées par saint Matthieu. D’ailleurs, L’origine divine du don spécifiait que celui qui donne recevra. La réciprocité du don qui ne s’organisait entre personnes de façon horizontale indiquait que celui qui prenait toujours et qui ne donnait rien en retour sera abandonné

du roi). Henri IV, le roi – pacificateur (1589 – 1610) : La deuxième moitié du XVIe et placé sous le signe d'une crise générale : – crise religieuse, est-ce que catholiques et protestants se déchirent pendant près de 40 années (massacre de la Saint-Barthélemy en 1572). – Crise politique, puisque les rois qui se succèdent sont incapables de jouer leur rôle d'arbitre. – Crise économique, car le climat de guerre civile est préjudiciable à la production agricole et artisanale ainsi qu'au