Marivaux Scène 6

Acte II, scène 7 Notes - «brutalités» : Grossièretés. - «animal» : Le jugement de Silvia sur Arlequin rejoint donc celui de Dorante qui le traite de «butor». - «du peu de convenance» : Du peu de convenance entre lui et moi. - «ce procédé-là» : Cette façon d’agir. - «Positivement» : Précisément. Expressément. - «le futur» : Le fiancé, qui est le futur mari. - «rebutant» : Déplaisant. - «sans prendre du temps» : Sans avoir besoin de prendre du temps. - «Son valet» : Lisette touche ici

J’ai choisi de lire Le Jeu de l’Amour et du Hasard , une comédie écrite en 1730 par Marivaux. Dans cette pièce, Silvia est promise à Dorante. Avant de se résoudre au mariage, Dorante souhaite mieux connaître Silvia et décide donc d’échanger son identité avec celle de son valet. Cependant, sans qu’il le sache, Silvia à recours au même stratagème avec sa femme de chambre. Je vais alors vous expliquer en quoi cette œuvre m’a plue. D’une part, j’ai pris

présent dans cet extrait avec l’ironie de Célimène : « Voilà des douceurs que j’admire » (vers 9) et son hypocrisie : elle fait comme si de rien n’était alors qu’Alceste découvre sa trahison. La pièce de théâtre Les Acteurs de bonne foi (1757) de Marivaux correspond à l’époque de la comédie : comme toujours dans ce genre théâtral, les personnages sont de condition moyenne ou modeste : Merlin est un valet, Lisette est une suivante, Blaise est fils de fermier et Colette fille de jardinier. La situation

assez éloignée de celle qui est la nôtre aujourd'hui, à part à l'occasion de certains festivals. Le lieu de ces représentations est un édifice à ciel ouvert, pouvant accueillir un public très nombreux, occupant les gradins. Face à lui se trouve la scène, au-dessus de laquelle un balcon peut voir apparaître les dieux. Il y a également une fosse d'orchestre, un espace circulaire dans lequel se trouve un autel dédié à Dionysos et réservé au chœur (par conséquent situé à la fois « avec » les acteurs,

élisabéthain » avec une conception de la scène en rond, d’où l’existence de 4 aires de jeu : l’avant scène, la scène, l’arrière scène et le balcon. Au 18ème et 19ème siècle, le « théâtre à l’italienne » se met en place, avec une idée de séparer les pauvres des riches ( ils sont relégués à l’étage supérieur avec des escaliers les séparant des riches ). On cherche dorénavant à « transporter » le spectateur, de le dépayser avec un cadre de décoration original, une scène ressemblant à un cadre de tableau et

Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux a fait des études de droit qu’il abandonne pour se consacrer à l’écriture il devient journaliste à partir de 1717 mais il est ruiné et est obligé de redevenir avocat pour vivre mais il n’arrête pas d’écrire. Il débute sa carrière par des romans mais c’est grâce au théâtre qu’il connaîtra la notoriété il compose une trentaine de pièce entre 1720 et 1755 toute évoque le sentiment amoureux et en particulier sa naissance comme dans le

Texte 1 : Marivaux, Les Fausses Confidences, I, 14(Page 40 - de la ligne 16 à 47)(D1) Dubois  : Si je le connais, madame ! si je le connais ! Ah ! vraiment oui ; et il me connaît bien aussi. N’avez-vous pas vu comme il se détournait, de peur que je ne le visse ? (A1) Araminte : Il est vrai, et tu me surprends à mon tour. Serait-il capable de quelque mauvaise action, que tu saches ? Est-ce que ce n’est pas un honnête homme ? (D2) Dubois  : Lui

l’Amour fait suite à une série de pièces créées pour le Théâtre Italien. De La Surprise de l’Amour elle n’est pas une suite mais une variation sur un thème majeur dans l’œuvre de Marivaux : l’amour et la complexité des sentiments humains. Tout en respectant les conventions du théâtre classique « à la française », Marivaux y élabore une dramaturgie singulière. Dans La Seconde Surprise de l’Amour, amitié, amour et servitude se jouant dans la théâtralité soumise ou manipulatrice des personnages. Le

l’égalité ? 4. Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, Acte V scène 3, 1778 Comment ce monologue cache-t-il une audacieuse dénonciation sur l’impossibilité du bonheur dans la société d’Ancien Régime ? Lectures complémentaires (en module) : 1. Voltaire, Candide, chap. 18 (Eldorado), 1759 2. Rousseau, « Ici commence le court bonheur de ma vie », Les Confessions, Livre VI, 1765 3. Marivaux, L’Île des esclaves, scène 2, 1725 Lecture cursive : Voltaire, Candide, 1759

assez éloignée de celle qui est la nôtre aujourd'hui, à part à l'occasion de certains festivals.  Le lieu de ces représentations est un édifice à ciel ouvert, pouvant accueillir un public très nombreux, occupant les gradins. Face à lui se trouve la scène, au-dessus de laquelle un balcon peut voir apparaître les dieux. Il y a également une fosse d'orchestre, un espace circulaire dans lequel se trouve un autel dédié à Dionysos et réservé au chœur (par conséquent situé à la fois « avec » les acteurs,