Marivaux Beaumarchais Hugo

QUESTIONS DE CORPUS 1. Ruy Blas de Victor Hugo a été écrit en 1838 et le drame romantique est crée, justement par cet écrivain, dans la première moitié du XIXe siècle. Comme souvent dans ce genre théâtral, la pièce mêle plusieurs intrigues : la passion secrète du protagoniste pour la reine et la vengeance de Don Salluste par exemple. L’époque est récente : le XVIIe siècle et Ruy Blas, le personnage principal est un roturier. Les nombreuses didascalies et les alexandrins correspondant aux grands

mais avec nos yeux de chair, avec nos vrais yeux périssables. L'écrivain sait et donc doit agir sur le monde, eu moins le faire réagir: "Et c'est assez pour le poète d'être la mauvaise conscience de son temps", a dit le poète Saint-John Perse. Victor Hugo , dans la fonction du poète, explique pourquoi l'écrivain, "rêveur sacré", voit plus loin que les autres: c'est un mage, sa mission est de faire "flamboyer l'avenir". Il doit prêter sa voix à ceux dont on a confisqué la parole, à ceux qui ne savent

deuxième extrait est une comédie de Marivaux intitulé « le jeu de l'amour et du hasard » du 18 eme siècle. Cette pièce a été publie en 1730. Ensuite, la troisième scène présentée dans ce corpus est extraite de Ruy Blas de V. Hugo auteur du 19 eme siècle qui a ecrit également l'homme qui rit. D'autres part, une scène de la pièce de Jean Genet de 1946 nommée « Les bonnes ». Le dernier extrait de ce corpus est la scène 5 de l'acte 3 de  « Le mariage de Figaro » de Beaumarchais Chacune de ces pièces met en

communion dans la beauté et les larmes. Pour Corneille, identification par admiration, élévation de l’être, élan vers un idéal. Molière tend vers un rire de connivence plutôt que l’identification. 18ème : relations acteurs/personnages mises en avant. Marivaux avec Les Acteurs de Bonne foi : en scène confusion entre le théâtre et la vie, fragilité de la frontière « les personnages font semblant de faire semblant ». Les acteurs jouent les amoureux et deviennent vraiment amoureux. Fusion fiction et réalité

vide de l’hôtel de Bourgogne ? Les nombreuses cabales menées contre Molière, de L’Ecole des femmes au Tartuffe, pièce interdite de représentation pendant cinq ans, ne sont-elles pas la tragédie personnelle du dramaturge ? Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, interdit au dernier moment par Louis XVI nous amène à douter de la valeur simplement distrayante du célèbre valet . a) Valeur satirique du comique : "Castigat ridendo mores" (corriger les mœurs par le rire) - "corriger les mœurs par le

D'alembert ''l'encyclopédie' Diffuser le savoir Diderot ''l'encyclopédie' ''Jacques le fataliste'' Dénonce le fatalisme religieux Beaumarchais ''Le mariage de Comédie Inégalité sociale Figaro'' Rousseau ''La nouvelle Héloïse'' ''le contrat social'' Critique l'éducation père de la démocratie Marivaux ''L'île des esclaves'' Réflexion sur la liberté Condorcet Réaliste J.P. Claris de ''plaisir Florian d'amour'' Vison rationnelle poète

Andromaque II- XVIIIe S. : - Beaumarchais : Le Barbier de Séville - Marivaux : L’Ile des esclaves, autres pièces de votre choix - Voltaire : Zadig, Micromégas III- XIXe S. : - Balzac : Le Colonel Chabert, Ferragus, Eugénie Grandet , Le Chef-d’œuvre inconnu - Barbey d’Aurevilly : Le Bonheur dans le crime - Comtesse de Ségur : Les Malheurs de Sophie… - Dumas : Les trois mousquetaires… - Flaubert : Trois contes - Gautier : Le Roman de la momie - Hugo : Notre-Dame de Paris, Quatre-vingt-treize

analytiques : Texte 1 : Les bonnes, Genet (Acte 1, scène 1, « La chambre de Madame (…). Une toilette noire servirait mieux votre veuvage. ») Texte 2 : Ruy Blas, Victor Hugo (Acte 5, scène 3, « Je crois que vous venez d’insulter votre reine ! (…) Un moment de silence. Rentre Ruy Blas, pâle, sans épée. ») Texte 3 : Le mariage de Figaro, Beaumarchais (Acte 3, scène 5, « J’avais quelques envies de t’emmener à Londres. (…) Tenez, Monseigneur, n’humilions pas l’homme qui nous sert bien, crainte d’en faire un mauvais

baroque ni classicisme Ses premières pièces étaient baroques puis classiques L’illusion comique : mélange tous les genres théâtraux, mise en abîme les héros doivent choisir entre l’amour et l’honneur  « dilemmes cornéliens » Horace : tragédie Victor Hugo : Préface de Cromwell : mêler le grotesque au sublime, rejet des règles Hernani : comique, voire burlesque, puis mort tragique, ton pathétique, lyrique  excellent mélange des genres et registres Règle des unités = cage Ruy Blas  Drame romantique

Isabella et Lélio (aristocrates, amoureux, symbole : les jeunes premiers riches et beaux), Colombine (soubrette, énergique, piquante, symbole : indépendance et franc-parler) La commedia dell’arte a inspiré de nombreux auteurs dont Molière et Marivaux ; en Italie, Goldoni a écrit plusieurs canevas de pièces, et même (à partir 1738) des pièces dont une partie (puis la totalité) du texte est écrit. Le genre est tombé dans l’oubli au XIXe pour revenir vers la fin du XXe siècle. [pic] [pic]