Marius Les Misérables

Misanthrope, Tartuffe, L’Avare, Les Femmes savantes, Le Malade imaginaire, Le Bourgeois gentilhomme (9 avril) STENDHAL Le Rouge et le Noir (23 avril) ÉMILE ZOLA Nana (7 mai) GUSTAVE FLAUBERT Madame Bovary (21 mai) VICTOR HUGO Les Misérables (1re partie) (4 juin) Les Misérables (2e partie) (18 juin) HONORÉ DE BALZAC Illusions perdues (2 juillet) VOLTAIRE Candide, Zadig, Micromégas, Traité sur la tolérance, L’Ingénu, Jeannot et Colin (16 juillet) MARCEL PROUST À l’ombre des jeunes filles en fleurs (30

monographie du remords et de ses effets psychologiques, mais ce serait une erreur; c’est l’étude physiologique du trouble jeté dans l’organisation par une impression violente qui détruit tout d’un coup l’équilibre des facultés. » (1868, p. 47-48) Pour Marius Topin, « ce livre aurait pu s’appeler le remords » (1875, p. 3). L’incarnation de Camille, pourrait-on dire, se situe entre ces deux définitions du remords, car elle peut en effet être considérée comme un symptôme lié à une conscience troublée. Il

d’apprentissage (Le père Goriot ), roman philosophique ( La peau de chagrin), roman historique (Le roman de la momie de Théophile Gautier), roman réaliste ( ceux de Flaubert, Stendhal), roman champêtre (La mare au diable de Georges Sand), roman épique (Les Misérables), roman d’aventures (La voie Royale de Malraux)…, 2. Le roman picaresque Le héros du roman picaresque est sans attache sociale. Picaro est un parasite. Il est bâti autour d’une structure narrative qui comporte les étapes suivantes : naissance

servir leur pays comme Henri Jacquelin ("Jamais je n'ai éprouvé un sentiment si vif, si passionné et si délicieux d'être un homme de mon pays" et "Pourquoi suis-je ici loin de la bataille?"), Lazare Silbermann, Henry Lange ou encore Julien Christol et Marius Saucaz ("Il s'engagea pour aller faire son devoir sur le sol de ces racines"). Tous ces hommes ont senti le besoin de protéger leur pays que ce soit leur pays d'adoption ou natal. Cependant, d'autres n'aiment pas l'idée de devoir combattre, et n'éprouvent

connu de Victor Hugo, Les Misérables, publié en 1862, le héros Jean Valjean est quelqu'un que l'on aurait pu trouver facilement à l'époque. C'est un homme au bon coeur devenu bagnard pour avoir volé un pain, très fort. Puis, il est maire d'une petite bourgade dans le Pas de Calais où il sauve un des habitants écrasé par une charrette et devient ensuite le père adoptif de la petite Cosette. Jean Valjean est un héros car il aide Fantine, la mère de Cosette, puis sauve Marius des barricades. C'est un

Montaigne : il appartient à l’histoire littéraire. A deux reprises pourtant le texte du Discours refait surface au moment de la Révolution française, de façon bien peu significative, il est vrai. Une première fois en 1789, à la suite du Discours de Marius plébéien et consul, critique voilée et peu incisive de la monarchie ; et une seconde fois en 1791, sous forme incomplète dans l’Ami de la Révolution, organe monarchiste. Il faudra attendre Lamennais et son édition de 1835 pour que le Discours de

acquises contre lui. Tant que l’ennemi avait occupé Verval, tant que la tranquillité n’avait pas été complètement rétablie, Madeleine Cibre avait gardé son secret. Elle ne se décida pas sans trouble et sans 74 déchirement à perdre le misérable qu’un moment elle avait aimé ! Mais chaque jour, à toute heure, elle voyait la navrante douleur des braves gens qui l’avaient recueillie, sauvée, et dont le fils unique avait été victime d’une si odieuse lâcheté. Un jour elle ne put se contenir

certaines, à se glisser dans les rangs de l’ordre équestre ou du Sénat. Mais la plupart sont des paysans contraints de quitter leurs terres et qui, attirés dans la ville par l’espoir d’un sort meilleur, viennent grossir les rangs d’une plèbe urbaine misérable. A ce flot de paysans issus des campagnes romaines et italiennes vient s’ajouter celui des étrangers, venus des provinces ou de contrées parfois plus lointaines. Moins nombreux que les Italiens, ces étrangers sont cependant plus visibles et contribuent

occasions. C'était un moulin à paroles incohérentes. 26 C'est dans ce genre d'exaltation que, vers la fin de sa crise, Nerval déclare à Hugo et à Alphonse Karr, qui le rapporte, que "Dieu est mort" 27. Richer rapproche ce trait du passage des Misérables consacré à Nerval (Vème Partie, livre I, chapitre XX) 28 : Dieu est peut-être mort, disait un jour à celui qui écrit ces lignes Gérard de Nerval, confondant le progrès avec Dieu et prenant l'interruption du mouvement pour la mort de l'être. Qui

d’un autre, ni de ceux que leurs obligations tirent de chez eux pour les envoyer se casser le nez à la porte d’autrui, ni de ceux que l’odeur d’un profit infâme, tôt ou tard pestilentielle, attire là où l’on brade légalement les biens de quelque misérable. Chez certains, le loisir même est chargé de préoccupations : dans leur maison de campagne ou sur leur lit, en pleine solitude, bien qu’ils se soient éloignés de tout, ils se sentent encombrés d’eux-mêmes : à leur sujet, il ne faudrait pas dire