Margaret Sullavan

monétaristes • Ces politiques donnent la priorité à la lutte contre l'inflation et au rétablissement des équilibres financiers (par restriction de la consommation et rigueur budgétaire). • Ces politiques sont mises en place au Royaume-Uni par Margaret Thatcher, Premier ministre conservateur (1979-1990), aux États-Unis par le Président républicain, Ronald Reagan (1980-1988), en Allemagne par le Chancelier chrétien démocrate Helmuth Kohl, et en France par les gouvernements qui se sont succédé depuis

emblématique de la fin du 20ème siècle. Sa libération de prison le 11 Février 1990, après plus d'un quart de siècle d'incarcération, sembla à bien des gens offrir la perspective d'une avancée, après une décennie dominée par les politiques réactionnaires de Margaret Thatcher et Ronald Reagan. On estima à 200 millions, le nombre de personnes qui, en 1988, regardèrent à la télévision le concert pop dans le stade bondé de Wembley, concert qui célébrait le soixante-dixième anniversaire de Mandela, toujours prisonnier

Sud). è Dans les années 1980, pour stimuler l’initiative et la compétitivité des entreprises, les gouvernements décident un désengagement de l’Etat (déréglementation, privatisation, libéralisation des prix, allégement fiscaux etc). C’est le cas de Margaret Thatcher en Angleterre ou de Ronald Reagan aux USA. B- Les nouveaux visages de la croissance è Une croissance instable et mal partagée. Dans tous les pays de l’OCDE, l’inflation a été jugulée à partir de 1983. Mais la croissance est inégale

américains. Ses idées économiques sur le monétarisme, la fiscalité, les privatisations et la dérèglementation ont inspiré les politiques économiques de nombreux gouvernements à travers le monde, notamment ceux de Ronald Reagan aux États-Unis, de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, d’Augusto Pinochet au Chili, ou de Brian Mulroney au Canada.     

Peut-on faire l’éloge de la girouette?, le politicologue Éric Montpetit tente de répondre à la question. Comme il l’explique, au cours des années 80, le monde politique fut bouleversé par le caractère peu commun de la première ministre du Royaume-Uni, Margaret Thatcher. En effet, à l’époque, le Royaume-Uni était aux prises avec une importante crise économique. La lutte contre le chômage était au cœur des débats. Malgré les nombreuses critiques à son endroit et malgré les opinions et les conseils de plusieurs

I/ La mise en place du libéralisme Les économistes classiques, tel que Adam Smith ont montré dès le 18ème siècle que le rôle de l’État dans l’économie devait être limité. En effet, Adam Smith par son image de la main invisible montrait bien que le marché est comme guidé pour la satisfaction de tous. Si chacun ne cherche que son propre intérêt, les facteurs de production seront utilisés au mieux et ainsi, la production sera maximale, et cela avec la satisfaction de chacun. Le fonctionnement du

survient suite à un endettement trop élevé. Au Canada, de 1968 à 1984, le pourcentage du produit intérieur brute, l’endettement est passé de un à 8 pour cent. Le même scénario s’est produit dans d’autres pays comme les États-Unis. L’arrivé au pouvoir de Margaret Thatcher et des conservateur en Grande-Bretagne et de Ronald Reegan et des républicains aux États-Unis semblent amorcer un nouveau tournant de l’idéologie libérale. Alors qu’ils sont confrontés à des déficits et des dettes immenses, ces deux gouvernements

Faut-il moins d’Etat ? « N’attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité. Et bien voir que l’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième. » Voilà ce que pense Frédéric Bastiat, économiste libéral du XIXème siècle français très reconnu outre-Atlantique, l’Etat doit être limité à ses fonctions « régaliennes » et ne doit en aucun cas intervenir sur le marché et dans la vie des individus car ce serait forcément au détriment de la liberté des

système. LA RECHERCHE D’UNE JUSTE PROCÉDURE La contestation De l’anti-mondialisation… L’accélération du phénomène de mondialisation et son élargissement au domaine financier, représentés par les « révolutions libérales » de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne et de Ronald Reagan aux États-Unis, au début des années 1980, ont provoqué dans une partie de la société civile une vive contestation. La mondialisation des années 1980 était alors perçue comme le moyen pour les puissances

réduit, rendant moins inquiétante l’hypothèse de sa disparition possible. Si en apparence le Royaume-Uni est le quatrième contributeur au budget de l’Union (11,4 milliards d’euros en 2010), depuis 1984, il participe en réalité beaucoup moins. Grâce à Margaret Thatcher et son fameux « I want my money back », « le chèque anglais » exonère le Royaume-Uni de nombreux frais. La perte occasionnée était de 5 milliards en 2006, une facture réglée par les partenaires européens, la France en tête (pour 2 milliards