Marcel Mauss Les Techniques Du Corps

concevoir comme une négociation il est conclu à la suite d’un marchandage dont le but est de céder le moins possible et de recevoir le plus possible. L’échange s’oppose au don qui par définition est gratuit même si ce don répond à un don antérieur (Marcel Mauss l’Essai sur le don). La pratique économique de l’échange nécessite une estimation assez précise des objets échangés d’où un étalon de valeur pour les produits échangés : la monnaie. La dynamique des échanges économiques est-elle suffisante pour

autant, si marcher en ville requiert un art du voir dont le flâneur demeure un artiste accompli, il engage aussi le corps et les sens du piéton. Le propos de cet article est de révéler cette dimension sensorielle de la marche. Il s’appuie sur une lecture thématique des travaux récents de l’anthropologie, de la sociologie et de l’urbanisme. Tantôt décrite comme une « technique du corps », tantôt analysé comme un « acte social ordinaire », la marche reste « l’instrument de composition de la ville ».

commun naturel, comme le montre par exemple la diversité des "techniques sexuelles", mise en évidence notamment par l'anthropologue Marcel Mauss. On pourrait penser que les incidences morales et sociales de la sexualité justifient amplement sa prise en charge culturelle, mais qu'il n'en est pas de même pour des comportements plus insignifiants, comme marcher ou respirer. Mauss montre qu'il n'en est rien. Dans "Les techniques du corps", il indique comment des comportements aussi divers que les

 Anthropologie du corps : comment a t-il pu être pensé et utilisé mit en pratique. Corps en action et produit quelque chose. Place du corps dans les rites. Rite de passage = rite marque le passage d’un individu d’un statut à l’autre (mariage ou encore naissance et la mort) parmi eux : rite de naissance et de la mort. Beaucoup de société la mort est une naissance. Autour en bas-âge, ou mort né il y a depuis une 20aine d’année beaucoup de rituels nouveaux pratiqué par les médecins, parents et

diffusionnistes ont parfois soutenu exactement le contraire. Mircea Eliade, historien des religions, philosophe et romancier roumain, dont nous ne parleront pas pour la dernière fois dans cet exposé, reprend plus tard cette idée dans son Chamanisme et les Techniques archaïques de l'extase de 1951, en y ajoutant certaines conjectures selon lesquelles la diffusion majeure du chamanisme s'est étendu en Asie centrale et septentrionale, en corrélation avec la diffusion de croyances religieuses du Proche-Orient,

concomitantes (héritée de John Stuart Mill). ● Le corps comme fait social ○ Une manière classique de fonder les sciences sociales est de dire que des éléments que nous croyons naturels sont en réalité construits par la société, et qui obéissent par conséquent à des lois sociales. ○ Marcel Mauss : nous faisons beaucoup de choses par corps, sans les réfléchir car elles nous semblent acquises. Ce n’est pas étonnant quand on s’intéresse aux techniques sophistiquées du corps (exemple : gymnastique). Mais c’est différent

par la société dans laquelle il se développe. C'est sans doute, l'ethnologue Marcel Mauss qui, en 1934, a le premier souligné que les techniques du corps sont des "actes montés chez l'individu non pas simplement par lui-même, mais par toute son éducation, par toute la société dont il fait partie, à la place qu'il y occupe". Les façons de marcher, de courir, de nager, de danser correspondent à des "habitus", commente Mauss, autrement dit à des habitudes corporelles acquises par les personnes en fonction

les objectifs de la société ; il distingue plusieurs formes de comportement anomique : le ritualisme (bureaucrate), l’innovation (Al capone), l’évasion, la rébellion. Pour SYKES et MATZA, les déviants minimisent la gravité de leurs actes par des « techniques de neutralisation » (déni de responsabilité –influence extérieure ; déni du mal causé) (V) divers : (je ne sais s’il faudrait mentionner cette théorie dans un tel sujet… !?) Pour DURKHEIM, si le crime peut être vécu comme pathologique par le citoyen

LES MODELES CULTURELS DU CORPS par Marc-alain Descamps La forme du corps humain n’est pas naturelle mais culturelle. Le poids, la taille, la grosseur, la couleur, la forme des différentes parties d’un corps varient selon les groupes. On peut établir un rapport entre ces données corporelles et l’environnement ; il est à la fois celui de la causalité et de l’adaptation. Les Eskimos sont-ils petits et gras à cause de leur alimentation de phoques et de poissons ou de leur adaptation au froid ? Pourquoi

la trace - l’homme n’est pas seulement dans la foret, elle est fasse à elle, il la domine. - une maison n’est pas qu’un abri, c’est un capital, un héritage aussi - nul part le corps n’est laissé en l’état, partout il est habillé, orné, paré, tatoué et parfois même mutilé : ce sont les techniques du corps (de Marcel Mauss) - différence entre instinct (RIGIDITE) animal et pulsion (SOUPLESSE) humaine : ils ont une origine physique. La pulsion se signal par le diversité de ses voies et de ses objets