Manon Lescaut Passage

moyen âge au XXIe siècle Œuvre : Manon Lescaut , Abbé Prevost Parcours : personnages en marge, plaisirs du romanesqueProblématique : dans quelle mesure la construction de personnages complexes participe-t-elle au romanesque ?Comment la dramatisation parvient-elle à sublimer les personnages ? Texte 1 : La rencontre de DG et ML 2 Texte 2 : Les retrouvailles à St Sulpice 6 Texte 3 : L’enterrement de Manon 9 2) Textes du parcours associé Texte 4 : Nana, E. Zola

L’Histoire du Chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut écrit par l’Abbé Prévost. C’est une scène de coup de foudre, d’une rencontre hasardeuse avec la femme aimée, un topos de la littérature. Dans le livre, le chevalier est candide au plus au point, il ne faisait pas attention à la différence des sexes, mais c’était une apparition pour lui, l’attirance, le désir, la passion et l’amour se sont emparés à lui en un instant. Il était devenu amoureux au premier regard avec Manon. Ici le lecteur peut très bien s’identifier

rencontrer M. Arnoux, qui l’introduira ensuite dans le monde de l’art, et surtout Mme Arnoux, qui va devenir son grand amour. Nous sommes ici au point de passage entre incipit et diégèse, c'est-à-dire entre l’ouverture du roman et le roman proprement dit (=l’histoire). Ce passage oriente ainsi le déroulement du roman. Il s’agira donc de voir en quoi ce passage est programmatique dans l’économie romanesque. Nous verrons dans une première partie le travail de la scène topique de première rencontre effectué

AVEC UNE ŒUVRE : Au commencement de ma lecture, l'histoire m'a fait pensée à « Manon Lescaut » de l'Abbé Prévost... L'histoire d'une femme mariée, infidèle… Puis, en continuant ma lecture, j'ai trouvé que l'histoire ressemblait davantage à « Othello » de Shakespeare. Si vous voulez comparer de vous-même ces œuvres avec « Ferragus », je vous invite à lire mes précédents avis « Histoire d'une décadence » (Manon Lescaut) et « Quand l'amour fait place à la haine » (Othello). ╬╬╬╬╬╬╬╬╬╬╬╬╬╬ PARALLELE

avaient dépensé leur talent à créer un ou deux personnages typiques, à peindre une face de la vie. (...) N’est-il pas véritablement plus difcile de faire concurrence à l’État-Civil avec Daphnis et Chloë, Roland, Amadis, Panurge, Don Quichotte, Manon Lescaut, Clarisse, Lovelace, Robinson Crusoë, Gilblas, Ossian, Julie d’Etanges, mon oncle Tobie, Werther, René, Corinne, Adolphe, Paul et Virginie, Jeanie Dean, Claverhouse, Ivanhoë, Manfred, Mignon2, que de mettre en ordre les faits à peu près les mêmes

respect que sa matière grise) Fils : Chap1-15 : « digne de son père » (titres, problème mariage) Pangloss : « pan » + « glossa » Chap 4-5-30 => récite mécaniquement théories (vérole, naufrage+tremblement terre+origine, liste souverains assassinés+passage Genèse) Chap 1-4-5-30 => les «a priori» absurdité des raisonnements par causalité (lunettes, Colomb et sa maladie, volcan à Lisbonne, vante le dur périple) Chap 4-5 => n'agit pas (Candide lui dit de se faire soigner, il ne soigne pas Candide) Chap

Manon Lescaut, Abbé Prévost (1731) La première rencontre Cet extrait provient de l’Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, publié en 1731 par l’abbé Prévost. Il s’agit du septième volet des Mémoires et aventures d’un homme de qualité. Au début du roman, le narrateur cède la parole à Des Grieux dont il rapporte la confidence (le récit). C’est donc Des Grieux qui s’exprime à la première personne. Cet extrait constitue une scène attendue du roman : la rencontre amoureuse. Dans cette

sentimentale Flaubert fait le choix apparent de traiter d'un sujet rebattu en littérature, à savoir le thème amoureux, et d'en faire également un sujet d'Histoire. Ces thèmes ont permit de réhabiliter le roman au XVIIIe et au XIXe siècle: on peut citer Manon Lescaut de l'Abbé Prévost qui annonçait dans sa préface vouloir donner un exemple concret à ses lecteurs dans le but de les instruire. On peut également citer Le Rouge et le Noir, chroniques de 1830 de Stendhal qui cherchait à concurrencer l'Histoire.

la première personne du pluriel, « nous nous arrêtons » l.15 Le narrateur, André Breton rencontre une jeune fille qu'il ne nomme pas, mais nous en déduisons qu'il parle de Nadja. Il la rencontre dans une foule, dans un carrefour qui est un lieu de passage fréquent où il y a toujours une mobilité. « ce carrefour » l.1, elle arrive à se fondre dans la masse, mais le fait qu'elle ait « la tête haute, contrairement à tous les autres passants » l.4, et qu'elle « vienne en sens inverse » l.3, la fait tout

rencontrées. Ecriture qui suit les associations d’idées : « effet-personnage » : digressions sur les étoffes, sur les cheveux, sur le vers… Cet incipit construit la subjectivité du héros. Usage particulier du style indirect libre qui caractérise ce passage. Monologue intérieur dans lequel le narrateur a effacé tout aspect théâtral. ? Langue familière, langue pensée ; registre de langue très variable : ceci définit la personnalité d’Aurélien. B/ Une pensée troublée l’incipit constitue un vain effort