Mallarmé Les Fleurs

une fonction purement esthétique. Le poète peut rechercher une harmonie sonore, rythmique et visuelle, par exemple avec l'utilisation de calligrammes comme Apollinaire dans Calligrammes. Le poète crée un monde d'images, comme Baudelaire qui dansLes Fleurs du Mal décrit le poète comme un albatros. Dans Romance sans Paroles, Verlaine décrit des paysages embellis par l'utilisation d'images poétiques. Dans le recueil Illuminations, Rimbaud décrit des paysages insolites, une réalité transfigurée par le

science ou à la morale ; elle n'a pas la vérité pour objet, elle n'a qu'elle-même », Baudelaire. L'œuvre du romancier Edgar Poe a exercé une influence considérable sur plusieurs écrivains français du XIXème siècle, dont Mallarmé et Baudelaire. Ce dernier, auteur -entre autres- des Fleurs du Mal fut même le premier traducteur des Histoires extraordinaires par exemple. Ainsi sous influence, Baudelaire rédige ce que l'on nomme les Notes nouvelles sur Edgar Poe et déclare ceci : « La poésie ne peut pas,

littéraire en 1895. Nelligan faisait partie de cette école. Art pour art. Courant littéraire qui naît durant la deuxième moitié du 19e siècle. Dates : de 1857 (date de publication des Fleurs du mal de Baudelaire) à la fin du siècle. Principaux représentants : les poètes Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé. Le symbole Exemples de symboles dans la vie courante : Signal visuel qui déclenche un comportement (feu de circulation) Objet qui représente un concept (anneau de mariage) Domaine religieux :

choses ne s'exprime par aucun bruit; les eaux elles-mêmes sont comme endormies. Bien différente des fêtes humaines, c'est ici une orgie silencieuse.     On dirait qu'une lumière toujours croissante fait de plus en plus étinceler les objets; que les fleurs excitées brûlent du désir de rivaliser avec l'azur du ciel par l'énergie de leurs couleurs, et que la chaleur, rendant visibles les parfums, les fait monter vers l'astre comme des fumées.     Cependant, dans cette jouissance universelle, j'ai aperçu

par l'ignorance, ce par quoi elle s'achève aussi (p. 287), même si le poète de toutes les manières s'efforce de pénétrer le monde et son propre esprit en s'envolant et retombant sans cesse. Le poète essaye d'aller au-delà du vide du ciel (Rimbaud, Mallarmé) pour s'observer et pour révéler la singularité du monde, même si son savoir consiste notamment à "  saisir des rapports " (p. 44) que l'humanité a négligés ; ces rapports inédits que le poète a trouvés créent un savoir sur un monde et un esprit

littéraire du XIXème siècle. Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité. Comme le postule le titre de son recueil Les Fleurs du mal, Louis Jacques Mandé Daguerre Muybridges Course de chevaux à Epsom 1821 Etienne-Jules Marey Marey, homme équipé de chaussures exploratrices et portant l’appareil enregistreur. In La méthode graphique. 1878. (Coll. Privée)

mystique… Quant aux interrogations sur la poésie contemporaine, il s'agit sans doute des voies hermétiques ou intellectuelles ou prosaïques ou… (dans tous les cas déroutantes) dans lesquelles s'est engagée une certaine aventure poétique à la suite de Mallarmé, Rimbaud et quelques surréalistes. Elle débouche alors sur une confidentialité qui a pu sonner la mort du genre auprès d'un lectorat populaire. 33Antechrista30/12/2007 à 23:03 Salut moi aussi j'ai fait une anthologie de poèsie sur le thème de la

allitération en /t/ dans les vers 7-8 « Tu t’honores toi-même, et celui qui honore L’honneur que tu lui fais par ta docte chanson. » II) Similitude avec le vers de Baudelaire a) Le bien et le mal b) La ressemblance avec le vers de Baudelaire Dans les Fleurs du Mal  la fleur représente la beauté et la pureté et dans ce sonnet de Du Bellay, ce sont les cygnes qui représentent la beauté et la pureté avec leur couleur blanche. D’après Baudelaire, le mal est le symbole du malheur et de la misère. Le poète

; Si de ta douce voix la flexible harmonie, Caressant doucement une âme épanouie Au souffle de l'amour, La berçait mollement sur de vagues images, Comme le vent du ciel fait flotter les nuages Dans la pourpre du jour : Tandis que sur les fleurs mon amante sommeille, Ma voix murmurerait tout bas à son oreille Des soupirs, des accords, Aussi purs que l'extase où son regard me plonge, Aussi doux que le son que nous apporte un songe Des ineffables bords ! Ouvre les yeux, dirais-je, ô

toujours été signalée par les poètes eux-mêmes : par les ‘’poètes maudits’’, exclus de la société ; par Baudelaire, qui dans son poème l’Albatros ,tiré des Fleurs du mal, compare le poète au grand oiseau des mers, à l’aise en l’air, dans les cieux de la poésie, mais malhabile sur le pont du bateau, sur la terre des hommes et le monde concret ; par Mallarmé enfin dans son poème Le Guignon : « Au-dessus du bétail ahuri des humains  Bondissaient en clarté les sauvages crinières  Des mendieurs d'azur le