Mallarmé Les Fleurs

sa famille le place sous tutelle judiciaire. Ceci le force à travailler pour pouvoir vivre et il devient alors journaliste et critique d’art. C’est à ce moment la qu’il forme un goût pour l’esthétique et qu’il commence à écrire certains poèmes des Fleurs du mal. C’est en 1847 que Baudelaire découvre l’écrivain Américain Edgar Poe, il partage avec lui les mêmes opinions sur l’idée du goût du mal et de la conception de l’art. Afin de le faire connaître aux Français il traduit plusieurs de ces textes

ont souvent recours aux méthaphores et aux comparaisons liées a la nature .Mais la poésie peut aussi faire passer un message d'amour où de nostalgie, on l'a retrouve d'ailleur dans le poème d'Alphonse de lamartine " Le lac" oùencore " l'Albatros les fleurs du mal" de charles Baudelaires. On n'a pu voir si dessus que la poésie lyrique pouvait servir pour transmettre un message a travers un poème , nous allons maintenant nous intérrésser a une toute autre fonction qui est fonction poétique du langage

thématique d'après la lettre des textes ; On commence à voir comment l'agencement du poème sert le thème. Evaluations : 1. Vérification des acquis de la séance 1 : A partir du poème "Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx" de Stéphane Mallarmé, les élèves indiquent le nombre de strophes, leur nom, le type de vers employés, les scandent, indiquent les césures, relèvent les rimes, assonances et allitérations. [Expliquer aux élèves la raison du choix de ce poème très difficile, en leur précisant

Complaintes. Les années suivantes ont été importantes pour Jules Laforgue ; Entre 1885 et 1887, Les Complaintes sont enfin publiées chez Léon Vanier, l'éditeur de plusieurs recueils de Verlaine. Ce recueil attire l'attention et l'admiration de Mallarmé, de Huysmans et de plusieurs jeunes poètes parisiens. La même année Jules compose puis publie, en novembre, les poèmes de l'Imitation de notre-dame la lune. Le poète écrit aussi, à cette époque, quelques-unes de ses Moralités légendaires et quelques

déchue »1. Au travers de son œuvre, Baudelaire opère une transformation radicale de l'esthétique dominante, en proclamant vouloir libérer l'esthétique de toute considération morale ou éthique. Comme le postule si bien le titre de son recueil Les Fleurs du mal, il a renouvelé en profondeur les motifs poétiques. Dans ses poèmes il a tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, le bonheur et l'idéal inaccessible (À une passante), la violence et la volupté (Une martyre), entre

effet, il offre un "serpent" au lecteur pour se venger d'avoir condamné les Fleurs du mal ; Ce recueil, dans lequel les poèmes étaient organisés dans un ordre précis, fut condamné par le juge le 7 Juillet 1857 pour outrage à la morale publique et offense à la morale religieuse. Charles Baudelaire sera ensuite considéré comme un poète maudit, suite à la publication d'une brochure de Verlaine en 1884 incluant aussi Rimbaud, Mallarmé et Corbier. Dans cette préface, le lecteur attend de Baudelaire

que plus beau. Il se distingue 4 groupes parnassiens : - Les néoromantiques :  parnassiens les plus attachés au courant romantique bien que celui ci soit contraire au Parnasse. (Villiers de l'Isle-Adam, Catulle Mendès, Léon Dierx, Stéphane Mallarmé, ...) - Les intimistes : aussi attachés au romantisme, ils utilisent la prose mais aiment les œuvres travaillées et soignées. (François Coppée, Albert Mérat, Léon Valade, André Lemoyne, ...) - Les historiens (Leconte de Lisle, Heredia, Baronne

encore à l’adieu suprême des mouchoirs ! Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots … Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots ! Stéphane Mallarmé, Vers et Prose, 1893 Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir Quels sont ces bruits sourds ?  Ecoutez vers l'onde  Cette voix profonde  Qui pleure toujours  Et qui toujours gronde,  Quoiqu'un son plus clair  Parfois l'interrompe... - Le vent

ce le poète qui la leur confère ? Et si c’est le poète qui nous la révèle, est ce parce que son verbe les illumine d’un rayon singulier ou parce que son regard est plus aigu que le notre_ parce qu’il est visionnaire ? B)Des serpents odieux aux Fleurs du mal : un débat Certes dit Boileau »D’un pinceau délicat l’artifice est agréable/Du plus affreux objet fait un objet aimable/Ainsi, pour nous charmer, la tragédie en pleur/D’Œdipe tout sanglant fit parler les douleurs ». Si la poésie

ensuite un fort contraste entre « l’argent gagné » en début de vers suivant et les « prairies lyriques ». La prairie donne l’idée de la fleur, avec une référence possible à Mallarmé : le fait d’évoquer une fleur, par la poésie, absente de tous les bouquets la rend éthérée, irréelle. On peut penser que la prairie regorge de ces fleurs lyriques. Le rejet laisse le doute, il est finalement difficile de savoir si c’est l’argent ou le souvenir des prairies lyriques qui se fait guide. L’apparence triviale