Maladie du cri du chat

aussitôt que je savais les manier avec une aisance parfaite, qu'il fut forcé de reconnaître; et comme j'insistais encore, il finit par dire à mi-voix : « Et puis, ils sont trop chers. » Je feignis de ne pas avoir entendu et je m'élançai, en poussant un cri de joie, vers un lance-pierres raisonnable qui s'offrait au prix de trois sous. Les « pièges à rats », qui n'étaient pas plus grands qu'une soucoupe, se révélèrent d'une efficacité redoutable : ils sautaient au cou de l'oiseau avec une nervosité si

qu'elles ne sont pas bouchées. Il s'exerce à ne point respirer trop fort. Mais dès qu'il dort, il ronfle. C'est comme une passion. Aussitôt madame Lepic lui entre deux ongles, jusqu'au sang, dans le plus gras d'une fesse. Elle a fait choix de ce moyen. Le cri de Poil de Carotte réveille brusquement M. Lepic, qui demande: -Qu'est-ce que tu as? -Il a le cauchemar, dit madame Lepic. Et elle chantonne, à la manière des nourrices, un air berceur qui semble indien. Du front, des genoux poussant le mur, comme s'il

savais pas … avait une sœur jumelle. – Nous ignorions … étaient leurs intentions à notre égard. – Maria est très curieuse, elle fait des recherches sur tout ce … ne connaît pas. – … est la saison des moissons ? – … temps ! On ne mettrait pas un chat dehors. – Il faut voir avec … maestria Nelly fait sauter les crêpes. – Mme Ferrand a rédigé la réclamation … adresse au concepteur de ce robot ménager. – Le plombier remplace les conduites d’eau parce … sont percées. – … performance que de pouvoir

pièce dans laquelle Ionesco manifeste son effroi devant toutes formes de totalitarisme (voir aussi guerre mondiale). C’est l’emblème du théâtre de l’absurde (comme la cantatrice chauve), la pièce dépeint une épidémie imaginaire de « rhinocérite », maladie qui effraie tous les habitants d’une ville et les transforme bientôt tous en rhinocéros. On dit généralement que cette pièce est une métaphore de la montée du totalitarisme à l’aube de la seconde Guerre mondiale. Les thèmes abordés sont le conformisme

dans ce phénomène la première victoire des rhinocéros ; l'individu semble disparaître derrière le collectif,  attitude propice à la contagion rhinocé​ rique.  ●   ● Représentation  de la force brute et sauvage incarnée par le rhinocéros. La  ménagère serre contre  elle son chat, qui deviendra un peu plus tard la première victime  de la ​ rhinocérite ; le désordre règne  sur le plateau après le passage de l'animal. On assiste surtout à  une  faillite  de  la  parole  humaine, la communication  verbale entre les personnages 

habituelle. B. Le portrait en acte : Mme Vauquer. Madame Vauquer dirige depuis quarante ans une pension bourgeoise, à Paris, rue Neuve-Sainte-Geneviève. Cette pièce est dans tout son lustre1 au moment où, vers sept heures du matin, le chat de Mme Vauquer précède sa maîtresse, saute sur les buffets, y flaire le lait que contiennent plusieurs jattes couvertes d'assiettes, et fait entendre son rourou matinal. Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un

rappeler 416.être 417.lire 418.général 419.nature 420.or 421.pouvoir 422.nouveau 423.français 424.joie 425.sept 426.tard 427.président 428.pourtant 429.bouche 430.changer 431.petit 432.froid 433.compter 434.occuper 435.sens 436.cri 437.cheval 438.loi 439.sombre 440.ci 441.sûr 442.espèce 443.voici 444.ancien 445.tandis que 446.frapper 447.ministre 448.puisque 449.selon 450.travailler 451.expliquer 452.propre 453.obtenir 454.rentrer 455.mal 456.pleurer 457

avenir, ses doctrines implacables, la religion de son bon plaisir, la royauté que lui donnaient le cynisme de ses pensées, de ses actes, et la force d’une organisation faite à tout. Le sang lui monta au visage, et ses yeux brillèrent comme ceux d’un chat sauvage. Il bondit sur lui-même par un mouvement empreint d’une si féroce énergie, il rugit si bien qu’il arracha des cris de terreur à tous les pensionnaires. À ce geste de lion, et s’appuyant de la clameur générale, les agents tirèrent leurs pistolets

choses changent même les chambres (p. 268-269) « la chambre a changé, tu vois (...). Elle se rappelait encore la sensation du parquet froid comme un marécage ». L’état de santé de Chloé se détériore et la maison avec, on a l’impression que plus la maladie avance, plus la maison rétrécit, s’obscurcit et devient froide. Enfin cela se confirme, car quand Chloé meurt, tout meurt avec elle dans la maison ; le cuisinier vieillit d’un clin d’œil ; la souris se suicide, la maison n’en est plus une car : « le

défauts. D'aucuns la trouvent longue : trois actes auraient suffi pour traiter de l'avarice ; la scène 5 de l'acte II, en particulier, se traîne et nous lasse. L'action manque de solidité puisque, par deux fois, nous entendons exposer des projets : maladie feinte d'Élise (I, 5), supposition d'une riche marquise, venue de Basse-Bretagne pour épouser Harpagon (IV, 1) et dont il n'est plus question par la suite. Elle a trois sujets, et, de ce fait, trois tons. C’est d’abord une comédie de l'amour. Elle