Maîtres et Valets

6La relation maître-valet dans la trilogieLe théâtre européen est traversé, depuis l' Antiquité , par la thématique du maître et du serviteur. Ce rapport entre le puissant et le faible reflète la réalité historique de la domesticité dont la figure centrale est le valet. D'après le Littré, le valet se définit comme "celui qui est au service d'une personne" ; le maître, quant à lui, est "la personne qui commande, soit de droit, soit de fait". La relation maître-valet est donc une relation de pouvoir

par tous les familiers du Louvre, en particulier Mancini et le Maréchal d’Albret, Ménage et Sarasin. Écrivain de théâtre, il publie des comédies, le plus souvent imitées de modèles espagnols, Tirso de Molina ou Francisco de Rojas : Jodelet ou le Maître valet (1645), Don Japhet d'Arménie (1653), L'Écolier de Salamanque (1654), Le Marquis ridicule ou la comtesse faite à la hâte (1655), La Fausse Apparence (1657), Le Prince corsaire (1658). Dans le même temps, il rédige le Roman comique : La première

maladie qui finit par le rendre paralysé des jambes. Il commence donc à écrire ses premières œuvres à partir de 1643. Scarron représente le genre burlesque dans la comédie du XVIIème siècle. Tout en écrivant ses meilleures comédies (Jodelet ou le Maître valet, 1645, L'Héritier Ridicule, 1650, et Don Japhet d'Arménie, 1653), Scarron rédige également un roman, Le Roman comique, écrit dans un style satirique, direct et simple, à l'opposé des romans sentimentaux et littéraires qui étaient à la mode. Il

trois scènes mettent en présence des valets ou esclaves en situation particulière vis-à-vis de leur maitre. Nous allons donc comparer l’attitude des valets face à leur maitre dans ces trois extraits. Dans le texte de Plaute, l’esclave n’a pas une bonne image de son maitre, il le considère sans esprit comme en témoigne la comparaison «il n’a pas plus d’esprit qu’une pierre ». Il fait également preuve d’un esprit moqueur comme le souligne l’expression «  Mon maitre est plutôt renfermé dans la peau

couple de maitre/ serviteur : Dom Juan / Sganarelle , Euphrosine / Cléanthis et Pozzo / Lucky. La relation maître-valet est une convention du théâtre de comédie, le valet est un personnage indispensable (idée d'infériorité sociale). Tandis que dans la tragédie, les valets sont appelés des confidents. On cherchera alors à comprendre les relations très spéciales qu’entretiennent les maîtres et leurs valets dans ces trois extraits étudiés. En premier lieu on remarque que les valets ne quittent

revendiquer pour elle-même B La diligence du valet pour un maître Exemple :Arlequin dans l'île des esclaves de Mariveaux il est humble et soumis tout en étant intelligent , il feint la naïveté C la protection du maître pour son valet Exemple : II Des différences profondes A Une opposition des caractères Exemple :Ruy Blas de Victor Hugo Ruy Blas montre des valeurs noble pour se légitimer de vouloir conquérir la reine d' Espagne alors que son maître se montre fourbe en voulant tourner en ridicule

A la mort de sa mère, Hector, valet de Phileas découvre qu’il est le demi-frère de son maitre. Après plusieurs jours de recherche, Hector s’aperçoit que Phileas était au courant de leur lien de parenté depuis un certain temps mais qu’il ne voulait pas mettre son valet au courant. Hector décide alors de tout dire à son maitre, et souhaite lui réclamer des droits sur sa fortune et sur son domaine. Hector. – Monseigneur, je souhaite vous parler d’une révélation qui m’a été faite par ma mère sur

I] Maitre-Valet : pouvoir et liberté Avec Hamm et Clov, Beckett réécrit le couple maitre-valet, typique de la comédie. Clov, qui dès le début attend que Hamm le « siffle » et qui dit qu' « on ne peut plus le punir », joue le valet. Il a soi-disant toujours « à faire », et se retire de temps à autre dans sa cuisine. Hamm, quant à lui, incarne le maitre qui assène des ordres : « Prépare-moi, je vais me coucher », « va chercher le drap ». C'est lui qui détient « la combinaison du buffet » contenant

Lecture Analytique – Correction, Le Serviteur de deux maîtres ; Acte 2, scène 15 Intro : Carlo Goldoni, auteur du 18ème siècle, italien, né à Venise au début du 18ème siècle. Il a toujours écrit notamment pour le théâtre. Il grandit, placé dans un collège religieu pour ensuite s’enfuir. Il fait des études de droit et commence à travailler comme prof à Venise. Il continue à écrire, plongé dans l’ennui. Il va ainsi devenir l’écrivain attitré d’un théâtre San Samuelle et va donc beaucoup écrire.

d’abord, Prospero est le maître de l’île, c’est à dire qu’il peut tout dominer, même les éléments (comme il le fait pour créer la tempête). Ainsi, le magicien Prospero, contrôle des esprits qu’il a dompté par les livres (tels qu’Ariel). Dès le début de la pièce, on peut savoir qu’une promesse tient les esprits autour de Prospero, comme le dit Ariel dans l’Acte I, scène II : « la promesse que tu m’as faite (…) ma liberté ». On peut donc savoir que la relation maître – valet entre Prospero et les esprits