Mais Les Yeux Sont Aveugles Il Faut Chercher Avec Le Coeur

84116.029.7 Copyright éditeur, 1998, 1999, 2002, 2002. Dépôt légal 3me trimestre 2002. L'auteur L'auteur ayant renoncé a ses droits d'auteurs, ce livre est en téléchargement immédiat et pour tout le monde et pas seulement les personnes aveugles et amblyopes comme pour le reste du site. La 4ème de couverture Le texte Prologue Les jambes allongées au soleil, on ne parlait pas vraiment avec Charlie, on échangeait des pensées qui nous couraient dans la tête, sans bien

agité, Je commence à rougir de mon oisiveté. Depuis plus de six mois éloigné de mon père, J'ignore le destin d'une tête si chère ; J'ignore jusqu'aux lieux qui le peuvent cacher. THERAMENE  Et dans quels lieux, Seigneur, l'allez-vous donc chercher ?  Déjà, pour satisfaire à votre juste crainte,  J'ai couru les deux mers que sépare Corinthe ;  J'ai demandé Thésée aux peuples de ces bords  Où l'on voit l'Acheron se perdre chez les morts ;  J'ai visité l'Élide, et, laissant le Ténare, 

je suis agité, Je commence à rougir de mon oisiveté. Depuis plus de six mois éloigné de mon père, J’ignore le destin d’une tête si chère ; J’ignore jusqu’aux lieux qui le peuvent cacher. THÉRAMÈNE Et dans quels lieux, seigneur, l’allez-vous donc chercher ? Déjà, pour satisfaire à votre juste crainte, J’ai couru les deux mers que sépare Corinthe ; J’ai demandé Thésée aux peuples de ces bords Où l’on voit l’Achéron se perdre chez les morts ; J’ai visité l’Élide, et laissant le Ténare, Passé jusqu’à

nous résiste. L’homme se découvre quand il se mesure avec l’obstacle. Mais, pour l’atteindre, il lui faut un outil. Il lui faut un rabot, ou une charrue. Le paysan, dans son labour, arrache peu à peu quelques secrets à la nature, et la vérité qu’il dégage est universelle. De même l’avion, l’outil des lignes aériennes, mêle l’homme à tous les vieux problèmes. J’ai toujours, devant les yeux, l’image de ma première nuit de vol en Argentine, une nuit sombre où scintillaient seules, comme des

brûlent sans flamme et que la foule acclame A droite je mate une Gitane, un bébé dort mort dans une main L'autre tendue vers moi réclame son pain Mon cœur se fend, hypnotisé, bloqué comme quand j'ai tisé J'débloque, j'monte les marches et j'viens à glisser Au sol, six seringues, six douilles, six gouttes de sang Six-six-six, une faux au sommet, mon cœur est battant J'vois une bâtisse, un veau en or, monument dominant Autre monde d'aucune intégrante beauté immonde Hilarité, jouissance, danger, plaisir

qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle. Mais, pour l'atteindre, il lui faut un outil. Il lui faut un rabot, ou une charrue. Le paysan, dans son labour, arrache peu à peu quelques secrets à la nature, et la vérité qu'il dégage est universelle. De même l'avion, l'outil des lignes aériennes, mêle l’homme à tous les vieux problèmes. J’ai toujours, devant les yeux, l'image de ma première nuit de vol en Argentine, une nuit sombre où scintillaient seules, comme des étoiles

avec les sapins, les bougies gens qui boivent ! (Apercevant la bouteille de Scotch) −−Je ne dis pas ça pour vous, c’est histoire de parler, on a tellement peu l’occasion... Tenez par exemple, vos voisins de palier y m’ont même pas fait entrer, y faut dire que votre voisine est sur le point d’accoucher ! Alors pas question de discuter... Parce que d’habitude on nous appelle comme... comme on appelle les pompiers quoi ! .. En quelque sorte. PAUL Vous avez bu vous ? Non, mais vous avez bu? Je ne

peine de retarder ce sujet plus longtemps, alors je crache le morceau: Quand j'ai ouvert la porte de la classe de la première année au collège j'ai vue une nouvelle fille, Kenza, c'est après que j'ai su que les gens l'appelait la fille aux yeux bleus, bref elle est aussitôt devenu mon ami,sa se passe toujours comme cela, tout le monde adore la manière avec laquelle je parle, on ma dis a plusieurs reprises que mon visage était marron et mon humeur était contagieuse, donc ils adorent la conversation

qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle. Mais, pour l'atteindre, il lui faut un outil. Il lui faut un rabot, ou une charrue. Le paysan, dans son labour, arrache peu à peu quelques secrets à la nature, et la vérité qu'il dégage est universelle. De même l'avion, l'outil des lignes aériennes, mêle l’homme à tous les vieux problèmes. J’ai toujours, devant les yeux, l'image de ma première nuit de vol en Argentine, une nuit sombre où scintillaient seules, comme des étoiles

rencontre avec ce personnage, qui n’a pas encore de nom, est donc pour le lecteur un choc frontal. La dernière phrase du roman ne nous inspire-t-elle pas de même   une perplexité presque aussi grande ? Alors qu’il pense à son exécution prochaine, comment faut-il en effet entendre cette confidence singulière de Meursault: « Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris