Machiavel Hobbes

sur lui, on ne peut plus lui faire confiance. ©HATIER B. Or cette confiance est nécessaire au progrès et au bonheur de la société Ainsi, lorsque la parole perd de sa valeur, on se méfie de l’autre, ce qui ne peut que diviser socialement. Selon Hobbes dans le Léviathan, l’homme à l’état de nature se méfie de l’autre. Et comme son intelligence lui donne un pouvoir d’anticipation sur les actions d’autrui, il l’agresse en prévision de dangers éventuels. En ce sens, la méfiance engendre le conflit

d'autrui parce qu'il me ressemble ? II. Autrui, s'il est un autre-même, est mon rival « La nature a fait les hommes égaux, nous dit Hobbes. De cette égalité des aptitudes découle une égalité dans l'espoir d'atteindre nos fins. Si deux hommes désirent la même chose alors qu'ils ne peuvent en jouir tous les deux, ils deviennent ennemis » (Léviathan, I, chap. XIII). Hobbes montre à l'inverse de tous ses prédécesseurs que l'égalité et la liberté naturelles des hommes ne conduisent pas à la paix et à la

Exposé individuel n° 7 : Commentaire de Jean Bodin, Les Six livres de la République, Paris, Livre de poche, 1993, Livre I Ch. I, p. 57 et Ch. VIII, p. 111-112 (document n° 2, dossier n° 2) Exposé individuel n° 8: Commentaire de Thomas Hobbes, De Cive, Paris, Garnier Flammarion, Ch. VI § VI-XII, p. 151-155 et § XVIII-XIX, p. 163-164 (document n° 3, dossier n° 2) ; et Le Léviathan, Paris, Dalloz, Ch. XVII, p. 173-178, Ch. XVIII, p. 179-191 (document n° 4, dossier n° 2) Séance n° 5 : Doctrines de

développée par Robert Filmer dans Da Patriarcha (1680). Le second s’attaque aux arguments de Hobbes et de son Léviathan (1651). Locke y reprend la thèse hobbesienne du contrat dont il réfute les conclusions. Selon lui, le consentement au pouvoir civil (par le contrat) ne peut contraindre les hommes à abandonner leurs droits naturels. Dès sa présentation de l’état de nature, Locke conteste les idées de Hobbes : les hommes, dans leur condition naturelle, vivent dans la concorde, la solidarité et la justice

l'éducation. La philosophie politique de Rousseau se situe dans la perspective dite contractualiste des philosophes britanniques des XVIIe et XVIIIe siècles, et son fameux Discours sur l'inégalité se conçoit aisément comme un dialogue avec l'œuvre de Thomas Hobbes.

inhumain et est soit craint, soit rejeté de la société, cela commence par le fait d’être mauvais. D’autre part l’homme , peut prendre , dès la naissance, une voie portée vers le non respect des règles de l’humanité. Du point de vue de Thomas Hobbes , l’état de nature est un état de guerre permanente. La conservation est le but de tout homme , or l’état de nature rend libre tous les hommes, ils sont donc libres d’utiliser tout moyens requis pour assurer la conservation de leur espèce. C’est une

existe il vraiment? Nous pouvons supposer que non, cette notion n'existe pas si l'on considère que tous actes d'aides relèvent en fait d'un comportement égoïste de la part de l'aidant. Cette idée sera par également émise par le philosophe Thomas Hobbes dans qui a attribué comme source unique à l'altruisme l’instinct de la domination. Selon lui l'homme ne se rend jamais mieux compte de son pouvoir que lorsqu'il vient en aide aux autres. Selon Betham, le bien général est le bien de l'ensemble des

Dans ce texte, Hobbes explique pourquoi c'est préférable de vivre en société, plutôt que d’être "hors de la société civile" comme a l’état d'origine, d'animal. Pourquoi accepter d'être gouvernés, vivre dans une société ou il y a des lois, des commandements avec des risques de sanction; car c'est avoir des limites dans sa liberté naturelle, Pourquoi ne pas faire « tout ce qu'il nous plait». I/ Hobbes compare de l'homme à l'état d'origine et civil 1. L'état de nature assure une liberté destructrice

sujets importants qui amènent les philosophes à se bâtir une propre vision de ceux-ci. Thomas Hobbes et Jean-Jacques Rousseau sont deux grands philosophes qui se sont prononcé sur l’état de nature et le contrat social à leur manière. On peut donc décrire et comparer ces deux conceptions qui comportent des différences tout comme des ressemblances. Hobbes Premièrement, selon Thomas Hobbes, l’être humain dans l’état de nature est fondamentalement mauvais parce qu’il vit dans un environnement

tous ce que l’homme peut faire c’est de tenter de la maîtrisé de l’extérieur . Thomas Hobbes : l’être humain est naturellement violent, car il est prêt à tout pour survivre, se protéger et augmenter sa fierté.  « L’homme est un loup pour l’homme », selon la fameuse formule qu’on attribue à ce philosophe.  L’État doit donc protéger l’être humain de lui-même et de ses semblables.  On le voit, pour Hobbes, les êtres humains ne sont pas des êtres naturellement sociaux : ils le sont - ils le deviennent