Macbeth Le Fantastique

sur quelques « bobo »). ROSTAND J., Cyrano de Bergerac. SARTRE J.-P., Huis clos ; Les Mains sales. SCHMITT E.-E., Le Visiteur ; La Nuit de Valognes. La dernière pièce est intéressante pour préparer l’étude de Dom Juan. SHAKESPEARE W., Hamlet ; Macbeth ; Le Roi Lear ; Le Songe d’une nuit d’été. TCHEKHOV A., La Cerisaie ; La Mouette. L’ARGUMENTATION Apologue BRADBURY R., Fahrenheit 451. CALVINO I., Le Vicomte pourfendu ; Le Baron perché. CAMUS A., La Peste. GOLDING W., Sa majesté des mouches

des intérêts des hommes ; c'est le merveilleux des rêves, lorsque les passions sont fortement agitées." Le surnaturel de Shakespeare est philosophique et développe des luttes d’ambitions et de vertus au plus profond de l'âme humaine ( comme avec Macbeth). Madame de Staël explique dans son chapitre que les anglais ont plus de situations tragiques dans leur passé ce qui les poussent, pour l'intérêt national, à développer cette thématique à travers leurs talents dramatiques. " Les Anglais ont, dans

chambre dans un palais ou bien une sombre caverne. Ce ne sont jamais des emplacements mythiques tels que le Panthéon. D’autre part, les personnages joués sont toujours humains contrairement à la plupart des œuvres littéraires romancières de registre fantastique ou merveilleux. Enfin, certains mouvements se sont donnés pour instruction de représenter la réalité le plus fidèlement possible : ce sont les mouvements réalistes et naturalistes. Certains auteurs du réalisme ont également écrits quelques pièces

influencé par les poèmes de sa mère, notamment un recueil intitulé « L'Âme en bourgeon » ainsi que par les œuvres de William Shakespeare, que traduit son père et dont les histoires fantastiques, merveilleuses et sombres le fascinent. Il dira même que, des pièces du grand dramaturge anglais, « J'aimais plus que toute autre Macbeth (pour les sorcières et le spectre de Banquo), aussi bien que Puck et Ariel. »[] Avec l’arrivée de la première Guerre mondiale en 1914, son père est engagé comme soldat, et sa

Puritains, 1835) donnent la vedette à des héroïnes guettées par la démence. BERLIOZ (Hector, 1803-1869). Le grand musicien du romantisme français, adorateur de Shakespeare, fut souvent mal aimé de ses contemporains : après le succès de la Symphonie fantastique (1830) et de Roméo et Juliette (1839), La Damnation de Faust (1849) connaît un échec cuisant. Berlioz est aussi un écrivain de talent: Les Soirées de l'orchestre (1852), Mémoires posthumes (1870). BERTRAND (Louis, dit Aloysius, 1807-1841). Journaliste

sans doute dans cette dilution du sujet dans le “nulle part” du symbole et de la métaphysique une minoration de sa gravité. Mais, si tout est dans tout, la réciproque doit être également vraie et tout aussi contestable. Or, la transposition de Macbeth, drame “universellement humain”, dans les limites socio-politiques particulières du nazisme (Les Damnés) ne semble pas avoir fait problème en son temps ; on s'était même entendu pour la trouver éclairante. Etrangement, devant certains sujets

pour eux elle contient déjà tous les éléments qui feront l’opéra romantique allemand : un équilibre entre mythe, sentiment patriotique, piété et magie. En effet, pour contrebalancer le rationalisme des Lumières, les compositeurs rechercheront le fantastique, les métaphores et l’effusion sentimentale réunis autour d’un sujet qui se devra d’être patriotique et rappelant le glorieux passé allemand. Schubert tentera d’écrire plusieurs opéras sur le modèle du singspiel mais ils seront tous des échecs. C’est

journalistes n’ont pas hésité à accuser Polanski d’avoir sombré dans le « classicisme » et ce pour avoir renoncé à son style si particulier qui fait de ses films des œuvres identifiables parmi tant d’autres. Polanski ne met pas en scène des personnages fantastiques mais s’attaque à la réalité. Cependant, beaucoup plus de critiques sont positives et reconnaissent le talent d’un des maîtres du cinéma : « Le film de Roman Polanski, Le Pianiste ou plus exactement sa mise en scène doit être rapprochée et comparée

possibilité de transformer à volonté le corps, humain ou non, comme, du reste, l’espace, vaste ou confiné. Mais ce recours semble dépendre de choix esthétiques : c’est la distinction, en gros, entre films réalistes et films fantastiques. Le corps humain dans tous ses états, pourrait-on dire, de la conception à la décomposition, en passant par la mutation. Sur une scène de théâtre, l'acteur joue en utilisant un corps lui imposant des limites assez strictes

domicile. En 1847, il compose "Macbeth". Dans "Macbeth", l'accent est mis non plus sur les joies et les peines d'un peuple affronté aux turbulences de l'histoire, mais sur les passions et les événements tragique vécus par des individus dont il appartenait au dramaturge de dévoiler les ressorts psychologiques ou métaphysiques. Il fait preuve de trouvailles de mise en scène et d'effets spéciaux qui visaient à faire de l'opéra un spectacle total mêlant le fantastique et le dramatique. Il a suscité des