Mac Mahon 16 Mai 1877

revendiquent les libertés de Paris. Des milliers d'anonymes, artisans, ouvriers, étudiants, sont mus par la double passion patriotique et égalitaire. Thiers refuse toute médiation, préférant une reconquête totale et sanglante qui se déroule du 21 au 27 mai. Les communards se replient, en incendiant le Conseil d'Etat, la Cour des comptes, l'Hôtel de Ville, les Tuileries et en fusillant des otages. Quant aux Versaillais, ils se livrent à une répression sauvage, abattant sur-le-champ environ 20 000 personnes

constitution est donnée par J. Rivet. La recherche d’une constitution profonde et solide pour la France se met en place. Désireuse de Restauration, l’assemblée confie le pouvoir à l’orléaniste Mac-Mahon qui, par un bicéphalisme exécutif, emprunte des éléments du régime parlementaire. Néanmoins, la crise du 16 mai 1877 marque un tournant décisif pour le Régime de la III République. En effet, le nouveau Gouvernement, suite à la démission du Président du Conseil Jules Simon qui a failli à ses obligations

renaissance symbolique de la république en FR, cet amendement paraît anodin : « la président de la république est élu par le sénat et la chambre réunies en assemblée nationale ».  Sous la 3ème AN = Chambre + Sénat ! On a la disparition du nom de MAC MAHON, apparition d’une constitution dépersonnalisée. En république le pouvoir n’appartient à personne.  Septennat impersonnel. « La république à une voie près » WALLON est l’un des maitres d’œuvre des trois lois constitutionnelle de 1975. Le sénat est

il est prêt à abdiquer en faveur de son fils, sous la régence de Marie-Louise. Mais trop tard. * 6 avril 1814 : abdication de N à Fontainebleau. * 2 mai 1814 : Déclaration de Saint-Ouen signée par Louis XVIII, soumise par Talleyrand. * 3 mai 1814 : Entrée à Paris de Louis XVIII (« dans les fourgons de l’ennemi »). * 30 mai 1814 : 1e traité de Paris. * 4 juin 1814 : Charte, datée de la 19e année du règne de Louis XVIII. * Octobre 1814 : début du Congrès de Vienne. 1815 :

Constitution de Broglie : Loi du 3 mars 1873, le « cérémonial chinois », les interventions de Thiers sont rendues très difficiles. Conduit Thiers a s’opposer au régime, à l’Assemblée et mis en minorité doit démissionner le 24 mai 1873 et sera remplacé par le général Mac Mahon. Querelle non résolue donc décision en faveur d’une république provisoire, cette mise en place est l’objet d’une loi confiant un exercice du pouvoir exécutif d’une durée de sept ans (amendement Wallon). Cette loi prévoit également

mais qui correspond également à de conception de la future monarchie. Les républicains eux-mêmes sont divisés entre une gauche modérée est une gauche radicale, l'assemblée se consacre tout d'abord à la paix et signe le traité de Francfort le 10 mai 1871 ce qui entraîne la perte de l'Alsace et de la Moselle. Dès le mois de février 1871, l'assemblée avait nommé Adolf Thiers, chef du pouvoir exécutif, et qui était donc chargée de gouverner sous l'autorité de l'assemblée mais avec des ministres

république. Il exerce son premier mandat à compter du 30 janvier 1879 et le second à compter du 28 décembre 1885. La troisième république est instaurée par les lois constitutionnelles de 1875. Jules Grévy est le successeur du président de la république Mac Mahon. La constitution se définit comme un acte juridique élaborée par une autorité spéciale, qui, au plus haut degré de la hiérarchie des actes juridiques règle la dévolution, l’exercice et la transmission du pouvoir, la création et le régime des principaux

Jules Grévy, successeur du Président de la République Mac Mahon, s’adresse aux chambres en ces termes : « Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n’entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale exprimée par ses organes constitutionnels ». Ce message a une telle importance que Marcel PRELOT finira par l’appeler « Constitution Grevy ». La constitution se définit comme un acte juridique élaborée par une autorité spéciale, qui, au plus haut degré de la hiérarchie des

La Constitution Grévy Jules Grévy, successeur du Président de la République Mac Mahon, s’adresse aux chambres en ces termes : « Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n’entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale exprimée par ses organes constitutionnels ». Ce message a une telle importance que Marcel PRELOT finira par l’appeler « Constitution Grévy ». La constitution se définit comme un acte juridique élaboré par une autorité spéciale, qui, au plus haut

écrasée en mai 1871, s'ajoute aux difficultés. En 1873, les tentatives de restauration monarchique échouent. Une « commission des Trente » est créée pour établir une Constitution qui n’aboutit pas car l’Assemblée refuse l’emploi du terme de « République ». Le 30 janvier 1875, L’amendement Wallon, adopté à une voix de majorité (353 contre 352) débloque enfin la situation en consacrant l’impersonnalité du chef de l'État (fonction auparavant confiée à titre personnel à Thiers puis Mac-Mahon). Les lois