Lyrisme Modernité

en décembre 1912 dans la revue Les Soirées de Paris. C’est en fait le derniers poèmes écrits par Apollinaire avant la publication d’Alcools en 1913. Ce poème, d’abord intitulé «Cri», a été mis en tête du recueil pour le placer sous le signe de la modernité et d’une esthétique nouvelle. Pour le début que nous allons étudier, il peut se lire comme l’affirmation d’un art poétique, et dans son ensemble comme un parcours autobiographique et poétique. I- Une revendication de nouveauté a) Dans la forme

approfondie du registre du texte : le lyrisme. II - LES REACTIONS A CHAUD DU PROFESSEUR Le sujet proposé ne devait pas déconcerter les candidats dans la mesure où la poésie n'était pas "sortie" depuis bien des années. En outre, la seconde question de compétence de lecture porte sur un registre essentiel de l'écriture poétique : le lyrisme. Enfin, s'il n'était pas indispensable de connaître l'auteur, qui reste une figure marginale de la littérature contemporaine et de la modernité, on rappellera ici qu'il a

Objet d’étude 2 : La poésie en quête de sens du Moyen- âge au 20eme s. Problématique du corpus : Remettre le monde en question Texte 4 : A.Rimbaud – Ma Bohème 1870 Question : Qu'est-ce qui donne à ce sonnet lyrique sa modernité poétique ? Appréciations : Introduction : Arthur Rimbaud → 1854 – 1891 → enfance difficile → Poète français → fugues → (période → guerre contre Prusse) → Amitié avec son professeur de rhétorique (Mr Izambard) → aide et encourage pour

guerre mondiale Période/Courant artistique : Fin du symbolisme qui a commencé avec Baudelaire en 1850. Les poètes comme Apollinaire, Cendrars et Larbaud font partis de la deuxième génération des écrivains : les postsymbolistes → ils adaptent la modernité à leur art qui doit aller au-delà du réel. Source d'inspiration : Ce texte est écrit dans le contexte d'une rupture amoureuse avec la peintre cubiste Marie Laurencin. 3) Caractéristiques de l'œuvre et analyse (commentaire objectif) Texte :

antiques mais aussi d’un imaginaire médiéval pour mythifier le poète et sa dame/ femme aimée à sublimer / poésie et cosmogonie liée à l’orphisme d’Apollinaire ( ce qui qualifie le mieux son inspiration) : poète capable d’enchanter le monde par le lyrisme mais aussi l’ analogie entre microcosme et macrocosme. Montrer aussi dans le recueil que les images récurrentes de la Rose et du Cœur sont dans la pure tradition lyrique (Pétrarque puis Ronsard). Thèmes de l’étoile, et des astres porteurs de toute

donc, d'emblée, la poésie, mais la poésie conçue non comme un jeu formel et une virtuosité de la langue mais comme l'exaltation du moi. À la suite de Lamartine, pour lequel « la poésie, c'est le chant intérieur », Alfred de Musset défendit l'idée de lyrisme personnel et la conception du poète comme un être tourmenté, doté d'une sensibilité exceptionnelle, au point qu'il établissait un lien de cause à effet entre le désespoir ressenti et la beauté du poème : c'est cette idée qu'exprime sa célèbre formule

La Chanson du mal aimé de Guillaume Appolinaire(1918) I) Introduction 1. Situation A – Contexte : a) historique : modernité, Première guerre mondiale, exposition universelle de 1900 b) Culturel et social : c) Littéraire : Symbolisme, modernité qui ouvre la voie au surréalisme B – Biographie Appolinaire : Naît en 1880, meurt en 1918, à 38 ans, dans l’épidémie de grippe espagnole qui ravage Paris. Après avoir été soldat dans l’artillerie à la Grande guerre, blessé à la tête et trépané en 1916.

l’écriture du « Pont Mirabeau » : liaison avec Marie Laurencin du 1907-1912, qui a un appartement près du pont Mirabeau, donc Apollinaire devait traverser souvent ce pont pour aller la voir. Le thème : l’amour enfui, le chagrin d’amour tradition du lyrisme intime et amoureux Forme du poème : - 7 strophes - 4 Quatrains de 4 vers chacun - La métrique des quatrains est identique : 10/4/6/10 (Un décasyllabe, un tétrasyllabe, un hexasyllabes et un décasyllabe) - Refrain de 2 vers qui revient

montagne, ce qui est une situation qui symbolise la distance que le poète veut mettre entre elle et lui. C. L’étude du registre lyrique De nombreux poèmes d’Alcools sont inspirés de la vie du poète, de ce fait le lyrisme est souvent présent mais la particularité du lyrisme d’Apollinaire c’est qu’il est toujours énoncé avec retenue et atténuation. 1. l’expression du « je » La figure du poète apparaît explicitement dans l’emploi du pronom « je » (v.7). sa présence est aussi sous-entendue

mêmes au cœur de la société de France de l’époque, où le monde se transforme, où règne le progrès industriel voué au culte de la raison et de la science. C’est le « mal du siècle » que ressent le poète, l’écrivain déchiré entre la tradition et la modernité. A part un Hugo qui continue son œuvre monumentale, le romantisme épris par la nostalgie se voit tombé dans l’oublie. A partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, les poètes se tournent soit vers une esthétique, une conception de l’art pur tel