Lyrisme Intime Ou Universel

dit, faut-il s’en tenir à savoir si oui ou non les poètes parlent pour tous ? N’est-ce pas le langage poétique dans ça forme qui est le plus universel ? Dans l'idée qu'Éluard se fait de l’engagement, il y a en premier lieu la quête de l’existant : de fait, le poète appartient à l’histoire, à la société, aux idéologies. Ses mots sont par définition universel : il “parle pour tous”. Ce contact avec la réalité rend le poète infiniment présent au monde qui l’entoure. S’il fut reproché aux Romantiques

Ils sont allés dans les rues, ils ont insulté leurs maîtres, ils n’ont plus de dieux”. Cette conception particulière de l’engagement que défend Éluard passe donc par la volonté de toucher le lecteur dans son expérience la plus concrète et la plus universelle : comme il l’affirme plus loin, les poètes “ont appris les chants de révolte de la foule malheureuse […], ils ont maintenant l’assurance de parler pour tous.” [Annonce du plan] Prononcé dans un contexte de crise internationale grave marqué

qui passe. Les trois poèmes « Comme on voit sur la branche » de Ronsard, « A une passante » de Baudelaire e« Au cabaret vert » expriment tous une forme de lyrisme, mais de manière différente, plus ou moins moderne. 1. Lyrisme La poésie lyrique s’oppose à la poésie épique, en ce sens qu’elle part du personnel vers l’universel. D’un thème intime, elle en fait un thème qui touche tous lecteurs. Cf. Victor Hugo. Les trois sonnets sont tous très personnels : chez Ronsard on ressent que c’est un poème

Grèce antique) chantaient leurs poèmes, accompagnés de leur luth. Ainsi ils exprimaient toute la gamme des sentiments humains dans lesquels se reconnaissait chaque auditeur. De ce fait, par ce moyen d’expression, le poète accédait à une dimension universelle. De l’antiquité grecque à nos jours, la poésie a su décliné des sentiments humains très variés : la joie, la douleur, l’amour… Mais peut-on dès lors considérer qu’émouvoir est la fonction essentielle de la poésie ? La poésie par son impact sur son

méditations, comme c’est le cas ici sur l’inéluctabilité de la mort et sur la condition humaine en général, tel que le relève Gérard Gingembre. Nous verrons d’abord le cheminement du poème, puis étudierons comment le lyrisme personnel de la perte est transcendé en lyrisme universel et commentaire sur cette condition humaine. I- Cheminement du poème comme combat contre la nuit. a. Quatrains 1-3 : Introduction à la situation du poète, prise de conscience de l’approche de la fin. Le poème commence

il se concentre sur le développement des états d'âme d'un héros inquiet, déchiré devant le monde moderne. -Ensuite le romantisme sert à affirmer l'expression de l'émotion et du lyrisme : L'écrivain romantique exprime avant tout les passions du moi. Il revendique ainsi une parole authentique fondée sur le lyrisme. Il communique avec le lecteur à travers l'aveu autobiographique de ses rêves et de ses tourments. -Et enfin ce mouvement réalise le mélange des genres et des registre : L'écrivain

structure soignée, retraçant une à une chaque période de sa vie. Cependant, Victor Hugo semble ne pas vouloir écrire sa propre histoire, mais raconter une destinée universelle, l’histoire de tous. Ce monstre de la littérature française est donc certes un recueil de poésie, mais ses allures de fiction retraçant les étapes de la vie intime d’un homme, à travers une chronologie recomposé, réinventée, présente un certain nombre de caractéristiques du roman. Ce constat nous permet donc de nous demander

a. Evasion dans un autre lieu, dans une autre époque Ex : les Rhénanes d’Apollinaire sur son année passée en Allemagne, sa mythologie, ses légendes… b. Le poète fait part de sentiments personnels, d’expériences de vie différentes des nôtres (lyrisme, poésie autobio…) Ex : les histoires d’amour avec Marie et Annie, le séjour à la santé d’Apollinaire c. Le poète se présente souvent comme un être différent du commun des mortels, un être marginal, vivant dans un autre monde que le nôtre, s’exprimant

parle de la jeunesse, de l’insouciance et de la contemplation de la nature. Victor Hugo y exerce son art et disloque l’alexandrin et assume sa volonté de renouveler la langue. Le deuxième livre «l'Âme en fleur» traite de promenades2 amoureuses, du lyrisme et de la femme aimée; Juliette Drouet. Le troisième livre «Les luttes et les rêves» est consacré a une dimension socio-politique. Le poète y prend une posture tourmentée par la misère humaine et les injustices. Le livre s'achève par un lâcher prise

exprimaient, le plus souvent accompagnée d’une lyre, des sentiments élevés. Aujourd’hui, il semble que beaucoup associent le genre poétique à cette classification originelle. La poésie, exclusivement lyrique, consisterait donc uniquement à exprimer son moi intime, ses sentiments personnels. Peut-on se satisfaire de cette définition qui, sans être complètement erronée, n’en est pas moins réductrice ? Nous verrons ainsi que la poésie est un espace privilégié d’épanchement du moi. Nous montrerons ensuite que