Lutte Pour La Reconnaissance

problématique : celle de la reconnaissance par autrui qui vient s’imbriquer avec celle de la lutte. A partir de là, on peut se poser la question de savoir si cette reconnaissance est vraiment nécessaire pourquoi la rechercherait-on, ou bien si c’est la lutte qui est vraiment nécessaire, mais la question principale, celle à laquelle on va s’attacher à répondre au cours de cette dissertation est bel et bien celle-ci : Faut-il se battre pour être reconnu par les autres ? Autrement dit, une lutte est-elle forcément

le désir : les moteurs de la lutte des consciences La dialectique du maître et de l’esclave est la théorie la plus célèbre de Hegel, laquelle a été développée dans la Phénoménologie de l’Esprit. Cette oeuvre relate l’aventure de la conscience parvenant à la conscience d’elle-même. Deux êtres conscients d’eux-mêmes s’affrontent pour la première fois. Dès qu’ils se rencontrent, le problème de la reconnaissance émerge, car ils ont tous deux le même désir de reconnaissance, cette dernière ne peut alors

Justice, mépris et quête de reconnaissance dans la théorie critique D’Axel Honneth Kamal Boumenir Département de philosophie Université d’Alger 2 1. Introduction L’un des concepts fondateurs de la théorie de la justice inaugurée récemment par le représentant actuel de la théorie critique de l’école de Francfort, Axel Honneth, est celle de la reconnaissance (Die Anerkennung). Chez Honneth, l’exigence de justice ne renvoie pas seulement à une exigence d’égalité au sens traditionnel

précurseur d'un projet de relance de la théorie critique amorcé par l’École de Francfort au moyen d’une théorie de la reconnaissance réciproque, dont il a formulé le programme dans La lutte pour la reconnaissance (1992). Il est également l'auteur de nombreux autres ouvrages de philosophie sociale dont les plus reconnus sont La réification (2007) dans lequel il élargit la reconnaissance à un rapport au monde et ne le résume plus seulement à un rapport à autrui et à soi et Les pathologies de la liberté

tandis que les seconds ne produisent que l’opinion. Elle ainsi a élaboré une des idées fondamentals des théories de la reconnaissance, c’est-à-dire que les espaces publics sont des espaces de «luttes pour l’interprétation des besoins» et que cette lutte a l’objectif de dénaturaliser l’interpretation institutionalissée des besoins collectifs. La “lutte pour la reconnaissance” est devenue la paradigma du conflit politique à la fin du XXe siècle qui continue à alimenter les groupes mobilisé sous la

de l'esprit" Chapitre 4. Hegel considère que le conflit est la relation primordiale, primitive a autrui. (Le moi s'oppose au Non-Moi) Ce conflit est dialectique => Ce n'est pas une fin, mais une étape nécessaire vers la réconciliation, la reconnaissance de tous par tous. Dialectique = Opposition surmontée "Sentiment de soi" -> sentiment d'exister jusque la conscience de soi? Animalité -> Humanité ??! ••L'Homme est un être de désir•• -> le pousse a accomplir des actions. (EX: Nourriture)

tirée, le système des mandats est prolongé. è A partir de 1960, la reconnaissance de ce droit est passée par 2 voix successives : Tout d’abord, la voix politique, c’est l’assemblée générale des nations Unies, elle adopte le 14 décembre 1960 la déclaration sur l’emploi de l’indépendance au peuple des colonies. C’est un texte qui déclare que la décolonisation doit être immédiate. On va créer le comité des 24. Cette reconnaissance de droit immédiat à la colonisation va se réitérer en 2 traités : le

 La reconnaissance, condition à l’exercice de la citoyenneté, …y compris pour les femmes, ou ce que peuvent nous apporter les propositions de Axel Honneth Texte présenté au Congrès annuel de l’Association Suisse de Science Politique 7-9 janvier 2010, Université de Genève Atelier Genre et politique Annie Léchenet Maîtresse de conférences en philosophie Université Lyon 1 : Institut Universitaire de Formation des Maîtres Laboratoire Triangle, CNRS UMR 5206 annie.lechenet@iufm

LA THÉORIE DE LA RECONNAISSANCE: UNE ESQUISSE Axel Honneth La Découverte | Revue du MAUSS 2004/1 - no 23 pages 133 à 136 ISSN 1247-4819 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-du-mauss-2004-1-page-133.htm -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Document téléchargé

cette aspiration n'induit pas le rapport de l'homme avec la nature mais celui de l'homme avec son semblable, avec l'homme. Chacun, et je cite Hegel, veut être reconnu par l'autre, ce bonheur, s'acquière en partie (ou totalement, à discuter) par la reconnaissance. Exister comme une conscience de soi ce n'est pas uniquement exister, être là, dans le passif oubli de soi; c'est aussi être reconnu par une autre conscience de soi, une conscience ne peut se sentir exister que reconnue par une autre conscience