Lursay

Meilcour. Ce dernier est partagé entre la marquise de Lursay, amante expérimentée qui l’initie aux arcanes du monde nouveau dans lequel le jeune homme vient de faire son entrée, et la jeune Hortense de Théville qui inspire à Meilcour les plus vifs sentiments. Les personnages principaux [modifier] * Monsieur de Meilcour, le narrateur, est un jeune homme de dix-sept ans, qui vient à peine de faire son entrée dans le monde. * Madame de Lursay, amie de la mère du narrateur, se veut être prude

rencontre entre Madame de Lursay et le jeune Meilcour provoque quelques sentiments de chacun à l'égard de l'autre. La discussion porte d'ailleurs sur le sentiment et c'est ce qui durera quelques jours. La Marquise de Lursay, à travers ses mots et sa physionomie tente de cacher le plus longtemps possible son penchant pour le jeune homme. Lorsque dans une discussion sur les déclarations d'amour le jeune Meilcour affirme que ces dernières l'incommodent, la Marquise de Lursay en déduit qu'il en a une

manière élégante et discrète de se désister du serment à l'instant qu'il le prononce? C e pacte est aussi un leurre car le roman va se terminer sur un rendez-vous pris pour le lendemain par les protagonistes qui ont ouvert ce livre, Meilcour et Mme de Lursay. Il ne sera jamais question d'un Meilcour assagi ou vertueux. Le développement habitueld'un roman d'initiation est inexistant ici. Sans aucune conclusion, le livre reste ouvert à la répétition. Il n'y a ni premières amours, ni dernières amours

du moins eût acquis celle qui aurait pu me servir. Je fus six mois dans cet embarras, et j’y serais sans doute resté plus longtemps, si une des dames qui m’avait le plus vivement frappé n’eût bien voulu se charger de mon éducation. La marquise de Lursay (c’était son nom) me voyait presque tous les jours, ou chez elle, ou chez ma mère avec qui elle était extrêmement liée. Elle me connaissait depuis longtemps. Le soin qu’elle prenait de me dire des choses obligeantes sur mon esprit et sur ma figure

manière élégante et discrète de se désister du serment à l'instant qu'il le prononce? Ce pacte est aussi un leurre car le roman va se terminer sur un rendez-vous pris pour le lendemain par les protagonistes qui ont ouvert ce livre, Meilcour et Mme de Lursay. Il ne sera jamais question d'un Meilcour assagi ou vertueux. Le développement habituel d'un roman d'initiation est inexistant ici. Sans aucune conclusion, le livre reste ouvert à la répétition. Il n'y a ni premières amours, ni dernières amours,

nous dévoile le portrait de Mme de Lursay avec une série d’adjectifs l’à décrivant comme « coquette » l.1, « galante » l.1, « prudente » l.4. Mme de Lursay semble être une femme aimant les hommes et les plaisirs « aventures d’éclats. » l.2 et comme une libertine. L’auteur ne blâme pas l’attitude de Mme Lursay mais considère cette quête égoïste du plaisir comme une nouvelle façon de penser. « …j’étais accoutumé à la respecter… » l.57. Si le portrait de Mme Lursay n’est pas tout à fait élogieux, celui

sensibilité car, dans la citation, Don Juan dit ne pas pouvoir « refuser son cœur ». Il s’agit donc d’amour qu’il donne, le cœur étant considéré comme le siège de l’amour. De plus, dans Les Egarements du cœur et de l’esprit, on ressent nettement que Mme de Lursay est troublée par le jeune homme. Elle reconnaît par la suite qu’elle l’aime, même si elle ne veut pas l’avouer. « « Tout ce que je vois d’aimable » : cette expression désigne les femmes, le libertin fait donc preuve de sensibilité puisque, pour lui

lequel il se doit d'évoluer, c'est à dire les salons parisiens de la haute noblesse. Pas encore « mis au monde » par une initiatrice, il confond amour et goût, cœur et esprit. C'est pourquoi il se croit d'abord éperdument amoureux de Madame de Lursay, pour laquelle il n'éprouvera par la suite que du mépris. Il est également convaincu que Madame de Senanges, libertine au même titre que Versac, en veut à son cœur et éprouve de la passion pour lui. Il s'ingénie auprès de Versac : « A propos de quoi

lui plaît et qu’il cherche seulement à satisfaire son amour-propre. Mais si l’amour-propre peut inciter une action, il n’empêche qu’il peut aussi bloquer un projet. C’est pourquoi Meilcour hésite longtemps avant de déclarer son amour à Madame de Lursay, de crainte qu’elle puisse le repousser. Il affirme donc : « Je ne trouve rien de plus humiliant pour un homme, que de dire qu’il aime. » (p.78). Prenons maintenant en considération d’autres motivations qui représentent une force qui fait agir les

quoiqu’elle en soit beaucoup au-dessus. Madeleine de Scudéry, Artamène ou le grand Cyrus, 1649-1653. B) Le jeune narrateur du roman libertin de Crébillon fils dresse ici le portrait d’une amie de sa mère sous le charme de laquelle il tombe : Mme de Lursay. Coquette jadis, même un peu galante, une aventure d'éclat, et qui avait terni sa réputation, l'avait dégoûtée des plaisirs bruyants du grand monde. Aussi sensible mais plus prudente, elle avait compris enfin que les femmes se perdent moins par leurs