Loup Et Le Chien Phèdre

La Fontaine , fabuliste et moraliste français du XVIIe siècle issue du mouvement classique , fait paraître son premier recueil de Fables, duquel «Le Loup et l'Agneau» est extrait . Cette fable , comme de nombreuses autres , est en fait une réécriture des fables du fabuliste romain Phèdre (14 avant J.-C – 50 après J.-C) . En effet , «Le Loup et l'Agneau» a pour origine la fable «Lupus et Agnus» . Néanmoins, son message reste toujours universel et atemporel . De plus , La Fontaine , après la

siècle, alors qu’avant les gens faisaient leurs besoins de partout. La volonté de séparer le sale du peuple devient de plus en plus présente. Biographie cf. feuille b. Le genre de la fable La Fontaine n’est pas le premier à en écrire : Ésope (-6ème), Phèdre (écrivain du 1er), et Pilpay (sage indien légendaire) ont été ses principales sources d’inspiration. Avant La Fontaine, les fables étaient des faits de savants et/ou pédagogues. Elles mettent en avant un apprentissage de la rhétorique, tout un enseignement

Besançon (lui d’ordinaire si sévère, je ne l’avais jamais vu ainsi : tout miel et courbettes). D’un second, elle fit signe à notre chère Laurencin. reprit!: – La Fontaine joue comme personne avec les verbes. Un loup « survient » : c’est un présent. On aurait plutôt attendu le passé simple : un loup « survint ». – Reprenez. Où vous en étiez. Et surtout!: faites comme si je n'étais pas là! Qu’apporte ce présent? Un sentiment accru de menace. C’est maintenant, c’est tout Pauvre mademoiselle! Comment parler

Cet ancien esclave qui aurait vécu au VIe siècle av. J-C a laissé des centaines de fables en prose mettant en scène des animaux et développant une morale facile à comprendre. La tradition ésopique s’est ensuite transmise grâce au fabuliste latin Phèdre au Ier siècle, puis grâce à l’humanisme au XVIe siècle qui a donné des traductions et des imitations des fables antiques, et enfin grâce à l’œuvre de La Fontaine au XVIIe siècle qui s’est inspiré des Anciens. • Depuis l’antiquité, l’apologue a

s’adresse à tous tant que nous sommes ; Je me sers d’animaux pour instruire les hommes. Loup : 2 phrases d’un vers pour condamnation sous forme de question et pour le châtiment Agneau : une phrase de 8 vers pour réfuter le loup Loup : une phrase de 2 vers pour accuser Agneau : 2 phrases d’un vers pour réfuter le loup Loup : 1 phrase d’un pour accuser Agneau : une phrase de 4 syllabes pour réfuter le loup Loup : deux phrases sur 4 vers pour accuser, et justifier son acte. = répartition de la

vous-même, un de ces ennemis implacables, cessez de l’être envers ma cendre », « Non pas qu’elle eût l’espoir de tuer le loup » (A. Daudet, La Chèvre de M. Seguin), « D’ailleurs, la pensée d’être privé de cette tendresse, fût-elle illusoire, lui causait une horrible angoisse » , « N’eût été la compagnie du bœuf, il n’aurait probablement pas pu s’y résigner » (Aymé, Le Cerf et le Chien). Le subjonctif peut être employé dans une proposition optative ou jussive: « Les ribauds, ces fous, ces gueux, tuèrent

d’une jeune et jolie suédoise, Mme Ulrich. Il publie en Septembre 1693 le livre XII des Fables, le dernier, et meurt peu de temps après, le 13 Avril 1693 à l’âge de 74 ans. La Fontaine s’inspire largement de ses devanciers, d’abord d’Esope et de Phèdre, puis de Pilpay. Il n’hésite pas dans certains passages à reprendre des vers de Virgile, de Horace, ou encore de Sénèque. Ce « pillage » est toutefois hautement revendiqué ; en bon classique, La Fontaine défend la théorie de l’imitation, qui consiste

Présentation générale du bestiaire chez La fontaine. 1. Les inspirateurs de La Fontaine * Esope et Phèdre On remarque une référence à Esope récurrente par l'imitation. Mais cette imitation est plus dans l'optique de faire aussi bien que lui. Esope exprime dans ses fables des vérités dérangeantes à travers des animaux. Ses fables connaissent un très grand succès et sont souvent reprises. C'est Phèdre qui reprend et traduit les fables d'Esope et c'est aussi lui qui écrit pour la première fois des

faut parler net. | | |A ces mots on cria haro sur le baudet. | | |Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue | | |Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, | |

débat argumentatif entre deux animaux : un Loup et un Agneau. Le Loup prononce un acte d’accusation qui s’attaque à l’Agneau et à tous ces semblables. C’est un réquisitoire (du vers 6 à 25 ). L’Agneau, quant à lui, essaye de se défendre en prononçant un plaidoyer. Ses arguments logiques se teintent de persuasion quand il utilise la conviction et lorsqu’il évoque son statut de nourrisson. Cette tendresse qui connote de la faiblesse est sensée amener le Loup à éprouver de la pitié. Sa stratégie argumentative