Louise Labé Tant Que Mes Yeux

Pétrarque qui mêle la virtuosité poétique à la richesse du vocabulaire comme personne, de nombreux érudits de poésie vont se réunir à Lyon où ils écrivent de grandes œuvre marquées par la subtilité des sentiments. Il y a entre autre « la belle cordière » Louise Labé, olivier de Magny ou encore Maurice Scève. Les poètes lyonnais ne forment pas une école mais font preuve d’une grande ouverture d’esprit. Grâce à leur érudition ils prennent l’habitude de fréquenter les milieux intellectuels européens. La

l'aube… », le rythme ternaire du vers « Je m'en irai // les yeux fixés // sur mes pensées », associé aux rimes internes, mime avec force l'accablement de l'homme marchant d'un pas lent et mécanique, au rythme de ses obsessions macabres. De même, les contraintes du sonnet favorisent un développement bref, qui fait jaillir l'intensité du sentiment. C'est ainsi que les héritiers de Pétrarque utilisent presque exclusivement cette forme fixe. Louise Labé se plaît également, dans son célèbre sonnet « Je ris,

Regrets ( 1558 ) Autres poètes Clément Marot ( 1496 - 1544) L’adolescence Clémentine (1532-1538) Louise Labé ( 1524 - 1566) Oeuvres (1555) Agrippa d’Aubigné ( 1552 - 1630) Les Tragiques (1616) Roman François Rabelais ( 1483 ?  - 1553 ) Pantagruel ( 1532 ) Théâtre Robert Garnier ( 1544 - 1590 ) Antigone ( 1580 ) Le XVIIème siècle ou le Grand Siècle 1610 - 1715 Mort d’Henri IV - Mort de Louis XIV Mouvement Baroque Mouvement Classique Théâtre Tragédie Pierre Corneille ( 1606 - 1684

lesquels on peut citer Érasme, Rabelais ou encore Montaigne mais aussi Pétrarque ou Guillaume Budé, défendent la valeur et la dignité de l'homme et sa place éminente au sein de l'univers. Tous soulignent l'importance de la culture et de l'éducation en tant qu'elles permettent à l'homme de développer librement ses facultés d'accéder 进入à une sagesse pleinement humaine. D'une certaine manière, la philosophie des Lumières au XVIIIe siècle renoue avec l'idéal humaniste, par la confiance qu'elle met en l'homme

Racine, Molière, La Fontaine, La Bruyère, Boileau, Pascal… L’œuvre | - Son chef-d’œuvre. - Roman historique et analyse psychologique. - Action sous le règne d’Henri II, roman situé dans le temps mais la cour décrite est plus celle du Roi Louis XIV. - Intérêt majeur Analyse de la passion. - Vision pessimiste de la vie en cour et de la passion amoureuse : vertu et honneur ne sont plus garants du bonheur. - Mlle de Chartres, l’héroïne, fait ses débuts à la Cour. Très vite remarquée pour

centre de l'univers, ainsi que de la réalité scientifique des Écritures sacrées. Par ailleurs l'art de la Renaissance s'inspire de la culture italienne et cherche à revenir aux sources des textes antiques. Casimir est de même un homme aux grands yeux qui fait tout le temps "hein"! Au XVIe siècle la France se construit autour du pouvoir royal qui œuvre à unifier la langue française. Ces évènements influent sur la littérature du XVIe siècle. La philosophie humaniste apparaît durant cette période

peindre de grands sentiments, mais aussi pour défendre une cause, ou relater un fait. Et il est vrai que dans beaucoup d’esprits, l’Amour est l’Inspiration du poète, même débutant, et pourtant, ce n’est pas là sa seule portée. Par exemple, Louise Labé, dans ses Elégies et Sonnets, VII « Je vis, je meurs… » décrit cet emportement violent, contradictoire qu’est l’Amour, qui d’ailleurs « inconstamment [la] mène ». Pour certains, ce poème décrivant l’Amour peut être vu comme déplacé, loin de la réalité

demande de clémence divine : « C'est qu'ils en étaient faits. » Le poète insiste également sur l'amour absolu de ces hommes pour leur terre, à travers la reprise de l'expression « tant aimé ». On remarque d'ailleurs un système d'oppositions, fondateur du poème, entre la puissance amoureuse soulignée par l'adverbe intensif « tant » et la faiblesse de l'objet aimé : « quelques grammes » d'une « terre périssable ». Dès lors, les combattants, dans l'instant où ils se retrouvent unis dans la mort avec la terre

sont-ils, où, Vierge souvraine? Mais où sont les neiges d'antan? Prince, n'enquerez de semaine Où elles sont, ne de cest an, Qu'à ce refrain ne vous remaine: Mais où sont les neiges d'antan? Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie de Louise Labé : Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment

: gloire littéraire et immortalité Textes complémentaires Textes proposés dans le livre séquence II p. 34-41 : Pétrarque Canzoniere, XLVIII Du Bellay, Olive, VIII (1549) Ronsard, Premier livre des amours, « Amours de Cassandre » XXII (1552) Louise Labé, Sonnets, VIII, « je vis, je meurs » 1555 Questions d’ensemble Le sonnet à la Renaissance (livre séquence II) Pétrarquisme et contre-pétrarquisme Travail personnel/ activités complémentaires Un sonnet au choix a été appris par cœur.