Louise Labe Tant Que

passant par l’Angleterre nous découvrirons les diamants de musique d’Henri VIII compositeur, les vers de Marie Stuart, reine de France, reine d’Ecosse et admiratrice du poète, mais aussi ceux de ces femmes inspirées que sont Pernette du Guillet et Louise Labé. La danse sera une nouvelle fois au rendez-vous, Pavane, Gaillarde et autre bransles d’Ecosses feront scintiller les costumes aux étoffes luxueuses. Un véritable bouquet de printemps, placé sous le signe de l’amour. Programme 1 « Doulce mémoire

composé de quatre œuvres : Œuvres de Louise Labé écrit en 1555, Impromptu extraite de Poésies nouvelles d’Alfred de Musset écrit en 1850, Une charogne extrait de les Fleurs du Mal écrit par Charles Baudelaire en 1857 et enfin Rue Traversière de Yves Bonnefoy écrit en 1977. On remarque que les poèmes donnés diffèrent de par leurs dates d’écriture, en effet on peut voir que la façon d’écrire n’est pas la même selon l’époque, pour le texte de Louise Labé la syntaxe n’est pas du tout la même que

Louise Labé est une femme écrivain de la période humaniste. C'est une poétesse qui a étudié à l'école de Lyon. Comme de nombreux écrivains humanistes, elle va s’inspirer de Pétrarque, qui est considéré comme le père fondateur du mouvement. Dans sa condition féminine, elle est un peu est un petit peu et une originalité dans le milieu puisque la littérature est à dominante masculine. Elle est musicienne, sait jouer au luth, et sa poésie est totalement imprégnée par cette musique, que ce soit avec

sensations intenses, la douleur physique et morale comme tourments de l'amour. Francois Pétrarque évoque les sentiments charnels que l'amour lui procure : « brûle ; glace » V2 ,« étreins ; embrasse » V4. Cette idée est partagée par Louise Labé qui va même jusqu'à évoquer l'érotisme tant la force de ces sentiments est grande : « chaud ; froid »V2 , « molle ; dure » V3 , « sec ; mouillé ». Jean Racine donne également de l'importance à ces sensations puisqu'ils occupent une place considérable dans son texte :

CORPUS TEXTE A : Louise Labé, Œuvres, 1555. TEXTE B : Alfred de Musset, Poésies nouvelles, 1850. TEXTE C : Charles Baudelaire, « Une charogne », Les Fleurs du mal, 1857. TEXTE D : Yves Bonnefoy, Rue Traversiere, 1977. texte a Louise Labé, Œuvres, 1555. Tant que mes yeux pourront larmes épandre À l'heur passé avec toi regretter1, Et qu'aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre2; Tant que ma main pourra

Louise Labé "Tant Que Mes Yeux Pourront Larmes Espandre" Déceler une évolution positive des larmes au chant. En effet, ces actions sont associées au temps qui défile, à l’idée de durée avec « tant que » et donc à la notion... (info du site) http://www.dissertationsgratuites.com/sujets/analyse-de-tant-que-mes-yeux-pourront-larmes-epandre/0 Les poètes de la Pléiade (qui excluent toute participation féminine) reprennent à leur compte la tradition italienne de la poésie amoureuse renouvelée par Pétrarque

Lecture analytique de Louis Labé” Ô beaux Yeux bruns Développement : L’expression de l’amour dans ce poème, est plus que présente. On peut le constater grâce à la présence du bien aimé, au blason et a la passion qui nous est dévoilée. Tout d’abord ce poème interpelle l’homme aimé de façon brusque ,on le distingue grâce a l’anaphore du « ô » mais aussi c’est un signe d’une forte présence du lyrisme. Puis apparait le pronom personnel de l’homme aimé « toi » présent dans le vers 12

LA COMPLAITE RUTEBEUF Contemporain de Saint Louis, Rutebeuf est un poète de profession. Auteur d’une œuvre variée, il touche encore par son lyrisme personnel, comme dans les célèbres vers de la complainte qui suit. Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Ce sont amis que vent me porte Et il ventait devant ma porte Les emporta Avec le temps qu'arbre défeuille Quand il ne reste en

Strophe 9 : retour sur le poète Objet d’étude : la poésie (les réécritures) LOUISE LABE (1524 – 1566) « Tant que mes yeux pourront larmes épandre … » Tant que mes yeux pourront larmes épandre A l’heur passé avec toi regretter, Et qu’aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre, 5 Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignard luth, pour tes grâces chanter, Tant que l’esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toi comprendre

Le plaisant mal que ce m’est de mourir : Tant j’ai grand peur, qu’on veuille secourir Le mal, par qui doucement je soupire. Il est bien vrai, que ma langueur désire Qu’avec le temps je me puisse guérir : Mais je ne veux ma dame requérir Pour ma santé : tant me plaît mon martyre. Tais-toi langueur je sens venir le jour