Lorenzaccio Caractère Poétique

indications qui n’existent pas dans le texte 1 : « comédie en un acte créée le 2 mars 1900 » ; scène première, scène 2 ; le nom des personnages , en majuscules, qui se répète avant chaque réplique ; des indications en italiques et du texte à dire en caractères droits… Un premier constat : la disposition est très différente parce que la fonction des deux textes n’est pas du tout la même. Le récit (texte 1) a été écrit pour être lu, et les informations qu’il transmet passent par la médiation d’un narrateur

rapproche deux idées Diérèse : compter deux syllabes avec deux voyelles consécutives qui comptent pour une Eloge ; discours à la louange d’un homme, d’une idée, d’un ordre … etc. Enumération : juxtaposition de différents éléments d’un ensemble Epique : caractère d’aventure d’un héros et de faits extraordinaires Euphémisme : adoucissement d’une idée déplaisante déguisée sous une autre expression 2 cap-reussite.com Genèse : premier livre de la Bible et processus (étape) qui aboutit à la naissance d’un

aliment à son imagination. Elle rêva de Paris et se mit à lire Balzac et Eugène Sue. Mais rien ne pouvait assouvir ses désirs vagues, et elle s'irritait de plus en plus de la sottise absolue de son mari. Les saisons se succédant, l'ennui s'accrut, le caractère de la jeune femme s'altéra et elle se laissa dépérir. Un an et demi après le bal de la Vaubyessard, on lui trouva une maladie nerveuse, et Charles, qui était resté quatre ans à Tostes, dut se résoudre, pour « la changer d'air », à déménager à Yonville-l'Abbaye

personnage. Dans la première scène, Sganarelle apparaît d’emblée comme un personnage qui aime parler et se donner de l’importance. Face à Gusman, il prend plaisir à développer un discours fleuve, qui le met en valeur auprès de l’écuyer de Done Elvire. Le caractère comique du personnage est tout de suite évident. La présentation de Dom Juan est progressive. Comparez le portrait qu’en fait son valet dans la première scène de l’acte I et le personnage tel qu’il apparaît à la scène suivante. Molière choisit de

notions périmées », très connu, permettait de repérer les procédés de construction du personnage contestés et mis à mal par le nouveau roman : la caractérisation par le nom, la généalogie, l’état civil, le physique et, surtout, l’attribution d’un caractère suffisamment particulier pour donner l’illusion de l’unicité du personnage et suffisamment général pour l’exhausser à une forme d’universalité. Les analyses de Nathalie Sarraute, dans L’Ère du soupçon (1956), elles aussi censément connues des agrégatifs

chapitre consacré au théâtre voudrait donner aux élèves, selon la formule de Molière dans le célèbre « avis au lecteur » qui précède L’Amour médecin « des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre ». On y met l’accent sur le caractère feuilleté du texte théâtral et sur les procédures qui contribuent à théâtraliser la parole humaine. Le passage de La Grammaire d’Eugène Labiche permet de revoir la fonction des didascalies et de diverses formes de l’échange théâtral. Le repérage

programme de faire « concurrence à l’état civil ». Et d’ajouter : « En dressant l’inventaire des vices et des vertus, en rassemblant les principaux faits des passions, en peignant les caractères, en choisissant les événements principaux de la Société, en composant des types par la réunion des traits de plusieurs caractères homogènes, peutêtre pouvais-je arriver à écrire l’histoire oubliée par tant d’historiens, celle des mœurs. » Rappelons qu’à l’époque où Balzac entreprend La Comédie humaine, le roman

l’Histoire de l’Art -, reposant sur le romantisme alors naissant, dont nous nous permettons au passage de rappeler qu’outre les thèmes qui sont chers à ce courant, tels l’Âme, la Nature, l’orientalisme, le mystère, il y a l’Histoire ( rappelons-nous Lorenzaccio d’Alfred de Musset, pièce maîtresse du romantisme aussi pour la dimension accordée à l’Histoire et non seulement aux tourments de son héros. En outre il s’agit d’un « drame historique »). La forte passion du roi et les désillusions en la matière

politique et sociale aux connotations « infernales » ; la pension de Mme Vauquer, presque cachée au fond de « l’illustre vallée de plâtras », reflète avec ses pensionnaires la Société qui y domine, rongée par l’ambition et le désir de richesse. Le caractère « moral » de Paris se manifeste dans le choix de comparaisons qui définissent la ville : la capitale est considérée tantôt comme un « océan » (p. 18), tantôt comme une « savane » (p. 95). Un espace dont la profondeur semble insondable, qui cache

l'événement lui-même – pour transmettre le planelle des émotions de l'Homme. Toujours dans un esprit érudit méthodique de complétude, après avoir exploré jusque dans l'âme de ses personnages dans Cœur Double, il approfondit ses textes par l'examen des caractères des individus dans le Roi au Masque d'or. On lit dans la préface : "Ainsi que dans le langage, les phrases se séparent peu à peu des périodes, et les mots se séparent des phrases pour prendre leur indépendance et leur couleur, nous